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Pourquoi (et surtout comment) ils ont quitté Facebook

Pourquoi (et surtout comment) ils ont quitté Facebook
« Get a life » (va t’acheter une vie), le logo Facebook détourné (boltron/Flickr/CC) « Cela faisait un an et demi que j’y pensais », « j’ai eu beaucoup de mal à sauter le pas » ... Comme on se prépare à arrêter la cigarette, les internautes que Rue89 a rencontrés ont longtemps mûri l’idée de quitter Facebook. Récemment, ils ont décidé de rompre avec cette communauté de 800 millions de personnes, dont 23 millions d’« amis » français. Pour Sevin, blogueuse de 28 ans, le réseau social avait perdu de son intérêt. Aussi bien ses statuts, écrits et publiés sur un coup de tête et presque aussitôt effacés, que ceux des autres : « Je me désolais de voir les contenus très personnels que mes contacts postaient. « Si tu n’as pas plus de 300 amis, tu n’es rien » Au collège ou au lycée, les histoires et les rumeurs naissent sur Facebook. « Ce monde virtuel dégrade la notion d’amitié avec ses chiffres. Un petit jeu parfois cruel que Pauline, 15 ans, ne supportait plus : « C’est du harcèlement moral »

Je ferme mon blog et me déconnecte J’ai lancé l’idée de me couper du Net pendant six mois, puis une nuit une semaine plus tard je me suis fait peur et me suis retrouvé à l’hôpital en train de lire les blogs sur mon iPhone, je me suis alors dit que mon idée n’était pas qu’une idée de plus. Quand est-ce que le Net me fait plus de mal que de bien ? J’ai éprouvé de façon pressante le besoin de faire la part des choses. Pour mieux comprendre ce qu’être connecté signifie, j’ai ressenti le besoin de me déconnecter et de m’arracher au stress des timelines. Sous l’impulsion d’Arash Derambarsh, j’ai proposé cette idée d’une enquête sur moi-même, dans la lignée d’Hunter S. Qu’est ce que je vais faire d’ici là ? J’en vois déjà qui diront que ça va leur faire des vacances et que surtout je ne réapparaisse jamais. Après le bouclage du livre, je me reconnecterai. People notice your absence, not your presence. Je ne veux pas m’inscrire dans la lignée de Nicolas Carr, c’est-à-dire dénigrer le Net.

Les chiffres 2012 des membres FB, Twitter, Google+, LinkedIN, Viadeo en France Les chiffres 2012 des membres Facebook, Twitter, Google+, LinkedIN, Viadeo en France A l'heure où Facebook nous livre de nombreux chiffres à l'occasion de la communciation de son dossier de son introduction en Bourse, faisons un petit état des lieux des membres et membres actifs sur les différents réseaux sociaux leader en France et dans le Monde. C'est une compilation, un pur relevé démographique. Ces chiffres n'ont pas vocation à être comparés en l'état, puisque, comme le remarque de manière iconoclaste et manichéenne le blog Cyroul, ces réseaux se comparent mal tant leur maturité et leurs usages sont spécifiques. Par ailleurs, il faut toujours considérer les chiffres avec du recul : certains sont communiqués par le réseau social lui-même (ce n'est pas neutre à quelques semaines d'une introduction en bourse), d'autres sont des estimations, voire des extrapolations. Google+: 4 millions d'utilisateurs en France [Nielsen], 100 millions d'utilisateurs dans le Monde [Paul Allen] Sur Google+

Disruptions: Life's Too Short for So Much E-Mail Tony Cenicola/The New York TimesRoyal Pingdom, a Web site that monitors Internet usage, said that in 2010, 107 trillion e-mails were sent. Corporate employees sent and received 105 e-mails a day. Just thinking about my e-mail in-box makes me sad. This month alone, I received more than 6,000 e-mails. That doesn’t include spam, notifications or daily deals, either. It’s not that I’m so popular. Last year, Royal Pingdom, which monitors Internet usage, said that in 2010, 107 trillion e-mails were sent. Sure, some of those e-mails are important. All of this has led me to believe that something is terribly wrong with e-mail. I’ve tried everything. Last year, I decided to try to reach In-box Zero, the Zen-like state of a consistently empty in-box. Meanwhile, all of this e-mail could be increasing our stress. A research report issued this year by the University of California, Irvine, found that people who did not look at e-mail regularly at work were less stressed and more productive than others.

Qui peut poster à votre place sur votre Facebook ? Très intuitif, Facebook sert de plus en plus de porte d'entrée à Internet. En France, plus de 27 millions de personnes y passent plus d'une demi-heure par jour, et le réseau social donne accès à des services de manière toujours plus simple, des devinettes aux concours en ligne par exemple. Cela permet de partager en temps réel son activité en ligne. Vous vous croyez à l'abri ? Certes, il existe des mises en garde situées souvent en dessous de la proposition des nouveaux services, mais elles sont bien discrètes et ne sont bien souvent pas soumises à une autorisation en soi. Alors, tous fliqués sur Internet ? Mypermissions.com permet aussi bien de nettoyer les applications intrusives accumulées au fil du temps que de les classer comme "trusted apps", c'est-à-dire des mini-programmes dans lesquels on peut avoir confiance.

D’images et d’eau fraîche - Ode à Pinterest L’une des raisons pour lesquelles les mises à jour de Périphéries sont devenues si rares, c’est que j’ai été avalée par les réseaux sociaux. Maintenant, quand j’ai envie de recommander un livre, au lieu de me fatiguer à synthétiser le propos de l’auteur, à le décortiquer et à le commenter, à le mettre en relation avec des lectures passées, je balance deux lignes sur Facebook ou sur Twitter : « Lisez ça, c’est super. » Une grande avancée pour la finesse de la pensée et la richesse du vocabulaire. Dans son étude des usagers du téléphone portable, le sociologue Francis Jauréguiberry (1) analyse ce que change dans les relations humaines le fait d’avoir à disposition des moyens de communication instantanée, et de pouvoir atteindre n’importe qui, n’importe quand, par un appel ou un SMS — mais sa réflexion vaut aussi pour un statut Facebook ou un tweet. Denys Finch Hatton en safari Lettre d’Eugène Delacroix à son marchand de tableaux, 28 octobre 1827 Bref. Dans le « New Yorker » Bovarysme 2.0

I’m still here: back online after a year without the internet I was wrong. One year ago I left the internet. I thought it was making me unproductive. I thought it lacked meaning. It's a been a year now since I "surfed the web" or "checked my email" or "liked" anything with a figurative rather than literal thumbs up. And now I'm supposed to tell you how it solved all my problems. But instead it's 8PM and I just woke up. I didn't want to meet this Paul at the tail end of my yearlong journey. In early 2012 I was 26 years old and burnt out. I thought the internet might be an unnatural state for us humans, or at least for me. My plan was to quit my job, move home with my parents, read books, write books, and wallow in my spare time. My goal would be to discover what the internet had done to me over the years But for some reason, The Verge wanted to pay me to leave the internet. My goal, as a technology writer, would be to discover what the internet had done to me over the years. This was going to be amazing. I dreamed a dream Back to reality Family time

Les 3 dernières études à découvrir [France] Mais qui sont les nouveaux déconnectés ?…. Les étuis smartphones : un marché à 133 millions d’euros…. [France] Mais qui sont les nouveaux déconnectés ? Havas a-t-il voulu créer le buzz ? L’étude indique ainsi que 25% des foyers français n’ont pas accès à internet, un chiffre qui grimpe à 57% pour les foyers dont les revenus sont inférieurs à 1500 €. Ainsi, 65,2% des sondés déclarent avoir envie de se déconnecter des nouvelles technologies tandis que 59,7% le font effectivement par intermittence. Au niveau des réseaux sociaux, 62,9% des interrogés estiment qu’ils peuvent devenir une véritable drogue alors que 39,5% considèrent l’inaccessibilité à internet comme un véritable manque. Fort de ces résultats, Havas Media a identifié 4 catégories de populations déconnectées : Les Minitélites, qui représentent plus de 2M d’individus. Pour chacune de ces cibles, Havas propose différents leviers afin de les reconnecter. Les étuis smartphones : un marché à 133 millions d’euros

Nous ne serons plus jamais déconnectés… Jenna Wortham (@jennydeluxe) pour le New York Times a commis un de ces papiers faciles sur les vertus de la déconnexion à l'heure d'un monde toujours plus connecté. Alors qu'elle se rendait à la piscine, elle a été invitée à déposer son téléphone et a pu profiter pleinement de sa journée, sans avoir à consulter avec anxiété ses comptes Facebook et Twitter pour regarder ce que ses amis faisaient. La peur de manquer quelque chose (Fomo, pour Fear of Missing Out) que décrivait Caterina Fake, cofondatrice de Flickr, s'évaporait quelques instants. Image : cc Staying Social par Leon Fishman. Si beaucoup de gens se retrouvent dans le besoin d'être déconnecté de leurs appareils pour mieux se concentrer sur l'instant présent, nombre d'entre eux décrivent aussi la difficulté qu'ils éprouvent à résister à l'appel des médias sociaux, explique encore Jenna Wortham. "Comme on pouvait s'y attendre, cette intrusion a créé un choc en retour. Pourquoi sommes-nous obsédés par la déconnexion ?

Kit Kat offre un break sans Wifi Le Wifi est désormais disponible partout : dans les bars, restaurants, trains, aéroports, supermarchés…elle est même disponible sur le Mont Everest. Besoin d’un break ? A Amsterdam et Amstelveen, la marque a installé des No-Zone WiFi qui, dans un rayon de cinq mètres, bloquent les signaux afin que les gens puissent échapper aux e-mails, mises à jour et autres envahisseurs d'espace. Dans ces endroits privilégiés, ils peuvent s’adonner à la lecture, à la discussion et surtout à une pause Kit Kat bien méritée.Une initiative de JWT Amsterdam. Avec Internet et les écrans, mon cerveau a-t-il muté ? - L'actu Médias / Net Lecture en diagonale, perte de concentration... le Net et les technologies numériques bousculent nos façons de penser. Faut-il s'en inquiéter ? Pas forcément. On vous explique pourquoi. Sur le mur d'une galerie d'art de Toronto, ce slogan : « Mon cerveau d'avant Internet me manque » (1). C'est drôle. « Mon cerveau d'avant Internet me manque » ? Les pupilles baladeuses Au Lutin (Laboratoire des usages en technologies de l'information numérique), à Paris, des chercheurs observent au plus près le lecteur du XXIe siècle en activité. Ainsi, sur écran, nous avons les pupilles baladeuses. Sur la Toile, le cheminement de la pensée n'est pas contrôlé par l'auteur, mais par le lecteur. Comme le résume l'essayiste américain Nicholas Carr dans un livre remarquable (meilleur que son titre : Internet rend-il bête ? Mon cerveau fait du jet-ski « En échange des richesses du Net, nous renonçons à notre bon vieux processus de pensée linéaire. » Nicholas Carr, essayiste J'apprends, donc je me reconfigure

Mettez le wifi en sourdine et vivez deconnectés Demain des spots et des restos "wifi-free" vous offriront des havres de déconnexion. Pour couper les fils avec votre vie virtuelle le temps d'une pause... Demain, dans le monde de l'ultra-connexion où votre t-shirt sera branché sur le web, où vos lunettes augmenteront la réalité et où votre sac à main parlera avec votre portable, les places dans les zones "No-Wifi-Zone" seront chères et prises d'assaut. On y discutera à l'ancienne autour d'un café au lieu de tweeter, on s'y racontera des potins non-connectés. En attendant, pratiquez la déconnexion de manière progressive et douce.

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