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De retour en classe… inversée : enthousiasme, scepticisme et recherches

De retour en classe… inversée : enthousiasme, scepticisme et recherches
par Jean-Sébastien Dubé Depuis notre article de novembre 2011, la popularité grandissante de la classe inversée ne se dément pas, qu’il s’agisse de l’augmentation du nombre de membres du Flipped Learning Network (de 2500 fin 2011 à 15 000 en octobre 2013), de la multiplication d’articles, de recherches et de rapports d'expériences ou des quelques monographies qui ont été écrites sur le sujet, notamment Flip Your Classroom: Reach Every Student in Every Class Every Day, de Bergmann et Sams (2012). D’après ces derniers, à qui l’on attribue la paternité du modèle, la classe inversée n’est PAS un «… synonyme de vidéo en ligne. Le blogueur britannique Donald Clark estime même que la classe inversée peut être une façon de sortir la technologie de la salle de classe : «… Don’t use the technology in the classroom, use it before and after, outside of the classroom. […] The net result is that you humanize the classroom. Les «piliers» du modèle Un scepticisme de bon aloi L’apport de la recherche Related:  La pédagogie inverséefreddie0408

La classe inversée n'a pas réponse à tout Il y a eu les Mooc, il y a désormais la classe inversée. Si la méthode n'est pas vraiment nouvelle, elle suscite l'intérêt d'une communauté enseignante de plus en plus attentive à la pédagogie dans l'enseignement supérieur. Preuve s'il en faut : les ateliers sur le sujet ont fait salle comble lors d'un colloque organisé à Brest du 15 au 17 juin 2015 sur les questions pédagogiques. Des étudiants plus actifs À AgroParisTech, Valérie Camel a transformé une partie de ses cours magistraux en classe inversée, en licence 3 et master 1. Côté étudiants, c’est plutôt un succès : "Ils trouvent l’approche novatrice et formatrice, mais cela leur demande plus de temps de travail qu’un cours traditionnel", décrit Valérie Camel. Des cours difficiles à étudier seuls, en amont À l’École de biologie industrielle, Nathalie Guilbert, enseignante en procédés, a pratiqué plusieurs expériences sur différentes tailles de classe, notamment en petits groupes de TD d'une vingtaine d'étudiants.

Réfléchir avant d’inverser la classe - Faculté d'éducation 22 avril 2014 Sarah Saïdi Dans le monde de la pédagogie, deux mots circulent sur toutes les lèvres : classe inversée. Durant trois semaines, les étudiantes et étudiants d’Isabelle Nizet ont visionné à la maison 16 courtes capsules multimédias portant sur des concepts théoriques précis. Quant aux étudiants, ils espéraient surtout mieux comprendre la matière pour réaliser de meilleurs travaux. Par contre, plusieurs auraient voulu que la professeure valide davantage en classe leur compréhension des contenus des capsules. Tout compte fait, même si la grande majorité des étudiantes et étudiants ont apprécié l’expérience, les commentaires reçus sont plutôt polarisés : on adore ou on déteste la classe inversée. Des leçons pour le professeur Pour Isabelle Nizet, l’expérience a été très stimulante : «Constater les apprentissages en direct, c’est très, très intéressant. La professeure a aussi profité de l’occasion pour remettre en question son propre travail de formatrice. Pas une recette

«Benchmarker» et observer la pédagogie inversée «La classe inversée à l’université,… une pédagogie innovante à benchmarker!» et «Chasse à l’innovation pédagogique… l’oeil affûté du trappeur québecois!», sont deux billets qu’a proposé la semaine dernière ÉducPros, où se pose la question de reproductibilité de l’innovation pédagogique. Jean-Charles Cailliez y partage deux expériences de professeurs qui vivent la pédagogie inversée et ont accepté d’accueillir en leur classe un collègue «observateur». Je vous propose en vrac les impressions de ces deux «professeurs-observateurs» : En lisant ces deux billets, le mot partage m’est aussi maintes fois venu à l’esprit. Source: Cailliez, Jean-Charles, «La classe inversée à l’université,… une pédagogie innovante à benchmarker!»

« Classe inversée », qu'inverse-t-on ? La « classe inversée », concrètement Ce qui m'a d'abord intéressé avec les deux témoignages rapportés, en HG et en français, c'est le déroulement de la séance. Si je reprends ces deux déroulés, voici ce que je comprends : Pour le cours d'HG :phase d'exposition (« magistral », à la maison, 2 à 4 mn)phase d'application (« entraînement », en classe)phase de structuration des connaissances (« production d'une synthèse-ressource », en classe)Pour le cours de français :phase d'exposition (à la maison, 10 mn)phase de cours dialogué (« échanges, questions », en classe, 15 mn)phase d'application (« travailler le thème en groupes », en classe, 25 mn)phase de structuration des connaissances (« élaborer une ressource », en classe, 30 mn). Qu'est-ce qui change donc avec les constituants d'une séance « classique », laquelle est depuis longtemps basée sur le triptyque « exposition – application (tâche) - structuration » ? La ressource, le dispositif numérique et l'usager Éducation et néolibéralisme

Classe renversée La classe inversée (ou « renversée », en anglais : « flipped classroom »[1]) est une approche pédagogique qui inverse la nature des activités d'apprentissage en classe et à la maison[2]. Les rôles traditionnels d'apprentissage sont modifiés selon l'expression « les cours à la maison et les devoirs en classe »[3],[4]. Autrement dit, les apprenants doivent impérativement étudier leurs cours chez eux, pour que les activités en classe deviennent plus concrètes pour eux. Il est aujourd'hui impossible en l'état de porter un jugement général quant au bénéfice d'un tel dispositif, les résultats d'observations étant très fluctuants en fonction des catégories sociales des apprenants, de leurs niveaux scolaires initiaux et des disciplines enseignées. Principe[modifier | modifier le code] Le modèle traditionnel d'enseignement repose sur des cours magistraux, au cours desquels l'enseignant explique un sujet, suivis par les devoirs à la maison, à l'occasion desquels l'élève effectue des exercices.

L’école inversée, est-ce que c’est possible? La « classe inversée », cette philosophie qui implique de voir la portion théorique à l’extérieur de la classe, notamment par des vidéos, est sur toutes les lèvres. Pourrait-on aller jusqu’à imaginer toute une école inversée? C’est le défi qu’a relevé la Clintondale High School, une école américaine située en milieu défavorisé au nord de Détroit. Tina Rosenberg, récipiendaire d’un prix Pulitzer, dresse un portrait de cette école et de ce mouvement sur le blogue du New York Times. Clintondale High School est la première école américaine à avoir mis en place une structure où l’ensemble des cours est sous forme de classe inversée. Au printemps 2010, il a eu l’idée de monter une expérience dans son école. Il est important de comprendre que cette école affichait un taux d’échec moyen d’environ 30 % et qu’elle était classée dans le top 5 % des pires écoles du Michigan. Après une année complète où toute l’école était inversée, le taux global d’échec a chuté sous les 10 %.

Faire ses premiers pas vers la classe inversée Un dossier conjoint Infobourg – Carrefour Éducation Peut-être avez-vous entendu parler dernièrement de la fameuse dynamique de « classe inversée »? Elle semble être sur toutes les lèvres! Parmi les enseignants qui l’ont expérimentée, certains ne peuvent plus s’en passer et y voient des avantages énormes, notamment grâce aux nouvelles possibilités de personnalisation de l’enseignement entraînée par l’augmentation du temps disponible pour les élèves. Mais tout d’abord, qu’est-ce que la classe inversée? Présentement, au primaire et au secondaire, on voit certains cas d’application du modèle « mixte », un contexte dans lequel une partie de l’année se déroule de façon « inversée » et, l’autre, de façon traditionnelle. Ce dossier conjoint de Carrefour Éducation et d’Infobourg propose de faire le tour de la question et de prendre connaissance de l’expérience de certains enseignants. Plan du dossier : 1. 2. 3. 4. À propos de l’auteur Audrey Miller Pour suivre l’auteur :

Pédagogie inversée 10octobre2013 Par Arnaud Durand Dernièrement j’ai vu un reportage sur un enseignant d’histoire géographie qui faisait de la pédagogie inversée en classe. Vient ensuite un collègue toujours d’histoire géographie qui me parle de la khan-académie qui fournit plein de vidéos pour les enseignants qui font de la pédagogie inversée… Comme son nom l’indique la pédagogie inversée consiste à inverser les moments pédagogiques en classe avec les moments des devoirs à la maison (en théorie ce n’est faisable qu’au secondaire puisque le travail à la maison en primaire est à priori interdit). La découverte d’une notion se fait à la maison, tandis que les exercices se font en classe sur des rythmes individualisés. Les explications sur les notions se fait à la maison par l’intermédiaire de vidéos mises en ligne, à l’issue parfois desquelles un questionnaire internet est donné pour vérifier ou voir si l’élève a compris ou vu la vidéo. Cependant …. Cela suggère que tous les élèves aient internet . Pourquoi pas!

Classe inversée (Flipped Classroom) La classe inversée pour sauver l’école ? 2022. La journaliste du Monde Maryline Baumard[i] imagine l’école de demain, sur les bases de la refondation de l’école prônée 10 ans plus tôt par Vincent Peillon : « Ce que Clara a vraiment vu se modifier au fil de sa scolarité, c’est la pédagogie. Beaucoup de ses enseignants ont opté pour la « classe inversée ». D’ailleurs Clara peut accéder à d’autres cours via l’intranet, pas uniquement ceux de son professeur, ainsi qu’à un service public d’aide en ligne offert gratuitement à chaque élève. Pourtant, la perspective nous semble tronquée. Avec la médiatisation de la classe inversée, des enseignants et des chercheurs ont exprimé leurs doutes voire leur opposition face à ce « nouveau » phénomène. La classe inversée fait émerger beaucoup de fantasmes pédagogiques et numériques (génération Y, mythe de l’autodidaxie…). La classe inversée, au niveau pédagogique, ne clarifie pas la relation des élèves aux savoirs et aux apprentissages. La pédagogie en œuvre. Le rôle du professeur. J'aime :

Vers la pédagogie inversée L’autre jour, au cours d’un dîner, une amie m’a demandé ce que je pensais de la pédagogie inversée. J’ai tout de suite fait le rapprochement avec l’approche actionnelle telle que je la préconise dans mes ateliers. Pourtant, j’avais l’impression qu’il y avait beaucoup d’autres choses derrière ce concept. Samuel Bernard explique la classe inversée Comme tout cela est encore relativement nouveau et comme les enseignants que je rencontre se posent souvent des questions sur la possibilité de vraiment mener à bien les projets, qu’ils trouvent souvent chronophages parce qu’ils doivent aussi faire les leçons de grammaire (pour ne prendre qu’un exemple), je propose dans ce billet quelques pistes de réflexions sur le sujet en espérant qu’elles contribueront à son développement dans la classe de français langue étrangère, langue seconde et langue de scolarisation. Salman Khan à 60 minutes de CBS News (sept. 2012) carte heuristique sur la pédagogie inversée dAdeline Collin Témoignages de profs J'aime :

Pourquoi la pédagogie inversée ne me séduit-elle pas ? Késako ? Depuis quelques années, le modèle de la « classe inversée » séduit les enseignants, certainement à juste titre. Si vous vivez dans une caverne pédagogique, en quelques mots, user d’une « pédagogie inversée » consiste à exporter hors de la classe le contenu plus théorique des apprentissages, via notamment les outils numériques(vidéo à visionner avant les cours par exemple), et de consacrer le temps de classe à l’entraînement, à la manipulation, à des parcours plus individualisés. A priori, pédagogiquement, ça se tient. Alors pourquoi suis-je gêné par cet angle de vue ? Apprendre, oui, mais quoi ? J’approuve le fait que le temps de classe soit consacré non plus à de la transmission directe de connaissances, mais à des activités et à des projets qui mettent les élèves en action, voire en interaction. Mais. Ma conviction est qu’à l’heure du numérique, apprendre doit changer. Des apprentissages utiles La calculette nous fait des calculs très savants ? Dégagement de responsabilité

La Pédagogie inversée ou active Ce concept connait un succès grandissant : de plus en plus de professeurs à travers le monde modifient leur façon de “faire la classe” pour passer à un modèle plus pratique et plus humain. Ce modèle part d’une idée très simple : le précieux temps de classe serait mieux utilisé si on s’en servait pour interagir et travailler ensemble plutôt que de laisser une seule personne parler. La classe inversée : plus qu’une méthode, une philosophie Le fonctionnement est le suivant : les élèves reçoivent des cours sous forme de ressources en ligne (en général des vidéos) qu’ils vont pouvoir regarder chez eux à la place des devoirs, et ce qui était auparavant fait à la maison est désormais fait en classe, d’où l’idée de classe “inversée”. En réalité, on va surtout profiter du temps libéré en classe pour organiser des activités, des projets de groupe et des échanges qui vont donner un vrai sens au contenu scolaire. Professeur guidant un groupe de travail …et plein de bon sens Embrassons la nouveauté

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