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Réchauffement climatique : l'humanité est dans une posture "suicidaire"

Réchauffement climatique : l'humanité est dans une posture "suicidaire"
Les scientifiques et délégations des pays membres doivent désormais débattre et adopter, en vue de sa publication le 12 avril, un "résumé pour décideurs". Avec pour objectif les futurs accords de Paris en 2015. Mais que peut-on en espérer devant ce qui semble être une indifférence globale au problème. Quand ce n'est pas sa négation pure et simple. Pour Pierre Rabhi, agriculteur, écrivain et philosophe, pionnier de l'agroécologie, initiateur du Mouvement pour la Terre et l’Humanisme, aujourd'hui mouvement Colibris, l'humanité est dans une posture purement "suicidaire", inconsciente des enjeux. Par défaut d'intelligence collective. Sud Ouest. Pierre Rabhi. Vous pensez qu’il n’est pas trop tard pour intervenir sur l’environnement, pour retrouver cet équilibre nécessaire entre activité humaine et respect de la nature ? Le destin humain a toujours oscillé ainsi entre « il n’est jamais trop tard » et « il est trop tard ». C'est notre destinée tragique. C'est exact. Absolument !

2036 ou quand le réchauffement climatique atteindra un seuil critique 2036 pourrait être une année charnière dans l’histoire du réchauffement climatique. Selon les calculs du climatologue Michael Mann, c’est en 2036 que la température à la surface de la Terre atteindra un seuil dangereux pour nous, humains. Il détaille ses recherches dans un article de Scientific American. Le modèle arithmétique de Michael Mann, bien qu’expliqué par le scientifique, reste un vrai casse-tête. publicité D’abord, qu’est-ce que ce seuil jugé dangereux pour l’homme? Pourtant, ces dernières années, on entendait beaucoup parler d’une «pause» du réchauffement climatique. «[Pause] est un terme impropre: les températures continuent d’augmenter, même si elles n’augmentent pas aussi vite qu'avant.» Cette «fausse pause» du réchauffement, comme l’appelle Michael Mann, n’est donc qu’un ralentissement, dû à des éléments comme les éruptions volcaniques, ou encore les «variations cycliques du soleil» évoquées par le journaliste Stéphane Foucart sur un blog du Monde. À lire aussi sur Slate.fr

Les Etats-Unis actent les effets du réchauffement climatique Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Laurence Caramel Aucun Etats-unien ne doit se sentir à l’abri des effets du changement climatique, dont tout indique qu’ils vont s’amplifier au cours des prochaines décennies, selon les conclusions de l’Evaluation climatique nationale, remise mardi 6 mai, à Barack Obama. Cette somme de quelque treize cents pages a mobilisé plus de trois cents scientifiques et experts pendant quatre ans. Le président américain s’est saisi de ce diagnostic inquiétant pour une nouvelle fois appeler « à agir d’urgence contre le changement climatique. » « L’ampleur du changement climatique dans les prochaines décennies dépend en premier lieu des émissions de gaz à effet de serre générées par les activités humaines. Lire nos articles (édition abonnés) : La Floride de plus en plus fragilisée par la hausse du niveau de la mer et A New York, des risques d'inondations multipliés Regarder la carte interactive des impacts du réchauffement climatique

Pourquoi la «neige noire» du Groenland doit nous alarmer Ce qui s'est passé dans la région cet été inquiète au plus haut point Jason Box, spécialiste de la glace et activiste climatique. Jason Box est un chercheur spécialiste de la glace. C'est pourquoi ce qui s'est produit cette année l'inquiète au plus haut point. Il revient tout juste d'un séjour au Groenland. A l'heure actuelle, la neige y est... noire. La glace sombre contribue au recul des glaciers. Le manteau neigeux du Groenland est recouvert de crevasses qui s'entrecroisent et laissent s'écouler l'eau de fonte très profondément sous la glace. La calotte glaciaire du Groenland n’a jamais été aussi noire que cette année. Jason Box et son équipe tentent de déterminer les facteurs qui ont rendu si inhabituelle cette saison de fonte. Jason Box plante des drapeaux noirs –couleur de circonstance– sur les sites qu'il a étudiés. Baptisé «Dark Snow» («Neige noire»), le projet de Jason Box est la première expédition scientifique à bénéficier d'un financement participatif. Eric Holthaus

Le réchauffement climatique vu de l'espace L'humanité doit se préparer à un monde différent, bercé par un climat plus chaud. Les données transmises par les satellites jouent un rôle capital dans l'étude scientifique du réchauffement climatique : la qualité et la quantité de données produites depuis l'espace ne cesse d'augmenter. Si le débat se recentre aujourd'hui sur la part de responsabilité des activités humaines dans le réchauffement de la planète, c'est bien que celui-ci ne fait pratiquement plus de doute et qu'il pourrait bien être pire que prévu. Pour en discuter, le CNES a donc invité le climatologue Jean Jouzelet Yann Kerr, directeur du Centre d’Études Spatiales de la Biosphère, rendez-vous le 20 mai à 19h30 au Café du Pont-Neuf à Paris. Le satellite SMOS participe à la prévention des cyclones. (Image : CESBIO) Le réchauffement climatique ne fait plus de doute, ses premiers effets peuvent difficilement être remis en question.

L'inéluctable fonte des glaces en Antarctique Le niveau de la mer pourrait monter de 1,2 mètre, car six glaciers sont instables à l'ouest du pôle Sud, près de la mer d'Amundsen. La fonte des glaces dans l'ouest de l'Antarctique est inéluctable et rien ne semble pouvoir l'arrêter. Telle est la conclusion d'une étude publiée lundi dans la revue de l'Union américaine de géophysique, élaborée par le Jet Propulsion Laboratory de la Nasa et l'université de Californie Irvine. Mais après avoir étudié six zones glacières autour de la mer d'Amundsen et collecté les données depuis quarante ans, dont une nouvelle série de mesures effectuées par les satellites européens ERS-1 et ERS-2 de 1992 à 2011, Eric Rignot, principal auteur de l'article, est formel: le processus de fonte des glaces, en particulier pour le grand glacier de Thwaites, est amorcé sans espoir de retour en arrière. Des courants sous-marins, plus chauds, viennent en fait grignoter par en dessous les glaciers qui, de ce fait, s'affinent.

La France jugée "incohérente" dans sa lutte contre le changement climatique La Cour des comptes s'était déjà penchée en 2013 sur l'inconsistance avec laquelle les pouvoirs publics traitaient le développement des énergies renouvelables, enjeu majeur quand on sait que la France importe chaque année de l'énergie pour 70 milliards d'euros. Ce jeudi, elle juge cette fois que la politique française en matière de lutte contre le changement climatique manque de "cohérence", qu'elle est "insuffisamment évaluée" et qu'elle a négligé les secteurs les plus polluants que sont le transport et l'agriculture. Selon un nouveau rapport, "les mesures prises au niveau national sont foisonnantes" mais "insuffisamment évaluées et n'ont pas la cohérence nécessaire", a résumé le premier président de la Cour, Didier Migaud, en présentant le rapport de la Cour devant la commission d'Évaluation et de Contrôle des politiques publiques de l'Assemblée nationale. "La Cour recommande de renforcer le pilotage de cette politique qui est interministérielle par nature", a-t-il ajouté.

Changement climatique: une stratégie à revoir Les émissions de CO2 par les producteurs d'électricité continuent d'augmenter alors que la production d'électricité d'origine renouvelable progresse. La principale raison pour laquelle les pouvoirs publics versent d'importantes subventions aux énergies renouvelables est pourtant que l'augmentation des énergies renouvelables devrait mécaniquement entraîner la diminution des émissions polluantes. Alors, comment expliquer ce paradoxe? Quelles politiques publiques faut-il mettre en œuvre pour réduire les émissions de CO2 à moindre coût pour la collectivité ? L'augmentation simultanée des MWh renouvelables et des tonnes de CO2 par MWh Au cours des années récentes, le parc de production électrique à partir de ressources renouvelables installé en Europe a littéralement explosé : le parc éolien est passé de 13 GW en 2000 à 106 GW en 2012, et le parc photovoltaïque de moins de 1 GW à 62 GW sur la même période. Le prix du gaz, le prix du charbon et les coûts environnementaux

Les catastrophes météo de 2013 liées au réchauffement climatique Le typhon Haiyan aux Philippines en novembre 2013 a fait 8.000 morts et disparus © Maxppp D'après l'agence météorologique de l'ONU, les phénomènes extrêmes recensés en 2013, comme les tempêtes et les inondations en France, ont un lien avec le réchauffement climatique. Ceux qui doutent de la main de l'homme seraient moins nombreux, mais aucune décision d'ampleur n'a encore été prise. L'Organisation météorologique mondiale (OMM) a listé les phénomènes remarquables vécus en 2013 : une canicule sans précédent en Australie, un typhon meurtrier aux Philippines et en France, un hiver proche du record de chaleur, une série de tempêtes et d'inondations. Selon l'agence de l'ONU, ce n'est pas le nombre de faits impressionnants qui est inquiétant, mais les mesures toujours attendues contre le réchauffement du climat. Une dangerosité accentuée des phénomènes L'OMM relève dans son rapport publié lundi à Genève que 2013 s'est classée au sixième rang des années les plus chaudes jamais enregistrées.

RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE "Dans dix ans, on clamera : il fallait nous le dire !" : Sciences et Avenir « A la question ‘’Est-ce que le réchauffement qu’on commence à percevoir est lié aux activités humaines ?’‘ je vous rappelle que les rapports du GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat) ont successivement répondu : « on ne sait pas » (1990), « peut-être » (1995), « probablement » (2001), « très probablement » (2007) »… C’est ainsi que le climatologue Jean Jouzel, vice-président du GIEC, médaille d’or du CNRS, s’exprimant sur « L’avenir du climat », jeudi 13 mars lors d’un petit déjeuner extrêmement instructif à l'Institut Diderot , a commenté l’évolution prudente mais… claire de la façon dont les rapports de l’homme et du climat ont été envisagés au cours de ce dernier quart de siècle. Pour la version 2013 du rapport du GIEC (en train d’être rendu public par morceaux successifs – le deuxième morceau est pour la semaine prochaine), on imagine que la réponse à la question sera : c’est quasi-sûr ! Cela étant dit, que va-t-il se passer en France, s’interroge-t-on ?

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