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La réforme rêvée de Nicolas et Guillaume Sarkozy

La réforme rêvée de Nicolas et Guillaume Sarkozy
Nicolas Sarkozy et Guillaume Sarkozy (Philippe Wojazer et Charles Platiau /Reuters) Connaissez-vous Guillaume Sarkozy ? C’est un des frères de Nicolas. Le 4 juin 2008, Le Monde a publié un document qui dévoilait les intentions de Guillaume Sarkozy : « La Caisse des dépôts et le groupe Médéric, qui est dirigé par Guillaume Sarkozy, veulent créer une filiale commune spécialisée dans le financement des retraites. Chez les Sarkozy, on se partage le travail : Nicolas diminue le niveau des retraites et Guillaume propose des complémentaires aux salariés les mieux payés. « Le recul de l’âge de la retraite ne sert à rien » Pour comprendre comment la réforme Sarkozy va amener à une baisse quasi-générale des retraites, il faut cesser les débats pseudo-théologiques sur la « retraite à 60 ans » et regarder la réalité des chiffres : aujourd’hui, quand un salarié solde sa retraite, à 61 ans en moyenne, il est au chômage ou au RMI-RSA depuis trois ans (en moyenne).

"Notre système de retraite est précieux pour les Français" Daniel: Je pars à la retraite dans 5 mois, serais-je concerné par la réforme 2010 ? Non. Pour les personnes qui répondent aux conditions de départ avant fin 2010, pas d'impact de la réforme. Romulus: Il n'existe plus d'âge de depart en retraite. L'âge moyen de départ à la retraite est actuellement de 61 ans pour les salariés du privé. Dede: J'ai 56ans et 4 mois, 162 trimestres cotisés et valides. Compte tenu de votre âge et des trimestres acquis, la Cnav continuera à vous valider des trimestres jusqu'à l'âge de la retraite, même en cas de chômage non indemnisé. Momi: Née en janvier 1951, j'aurai en 2011 164 trimestres + 8 (1 enfant) = 172 trimestres. Compte tenu de votre année de naissance, il vous faut 163 trimestres et vous les avez largement. Leko: Faut-il taxer les actuels retraités qui ont connu une carrière avec peu de chômage et de précarité, pour financer les retraités de demain ? Effectivement, il faut une approche globable des équilibres d'efforts entre les générations. Oui.

Vers un nouvel impôt "spécifique" pour financer les retraites - Nicolas Sarkozy l'avait promis et l'ancien ministre du Budget, Eric Woerth, assuré au moment du vote du budget 2010: il n'y aura pas de hausse d'impôt cette année. Mais pour résoudre l'équation de la réforme des retraites, le gouvernement pourrait bien changer d'avis. L'entourage du président de la République a évoqué, hier, la mise en place d'"un prélèvement spécifique sur une catégorie de la population". Réforme juste Aucune précision supplémentaire n'a filtrée sur cet éventuel nouvel impôt même s'il pourrait concerner les ménages les plus aisés. Car même si rien n'est encore arrêté, l'objectif pour le président est surtout que la réforme des retraites "soit perçue comme absolument juste", selon l'Elysée. Effort particulier Depuis la défaite aux élections régionales, une partie de l'UMP exige un effort supplémentaire des Français les plus riches. Disccusions le 12 avril

Des intellectuels et des économistes de gauche dénoncent la réfo LE MONDE | • Mis à jour le | Par Sylvia Zappi Aquelques jours de la remise du rapport du Conseil d'orientation des retraites (COR), l'association Attac et la Fondation Copernic rendent public un appel, mercredi 7 avril, à la Bourse du travail de Paris. Quelque 370 personnalités issues de la gauche syndicale, politique, associative mais aussi des milieux des économistes et des sociologues, y dénoncent "le coup fatal au système de retraites par répartition" et appellent à "une vaste mobilisation citoyenne" pour défendre une autre voie. Les pétitionnaires s'en prennent sans ambages aux réformes du gouvernement envisageant la suppression de l'âge légal de départ à la retraite à 60 ans, la remise en cause du calcul des pensions sur les six derniers mois d'activité dans le secteur public et l'allongement de la durée de cotisation. Ils mettent également en cause les travaux du COR qui préconiseraient la mise en place d'un système par points.

CONCERTATION : La hausse des cotisations, pas une bonne solution La CFTC inquiète de l'absence de proposi Valls veut un «pacte national» sur les retraites Le député-maire d'Evry Manuel Valls, candidat à la présidentielle, via les primaires PS, appelle les socialistes à "un pacte national" sur la réforme des retraites "non seulement avec les partenaires sociaux mais aussi avec la majorité". "Au nom de la responsabilité, nous devons proposer un pacte national sur ce sujet (de la réforme des retraites), non seulement avec les partenaires sociaux, mais aussi avec la majorité", explique l'élu socialiste, dans une interview au Monde daté de dimanche-lundi. Pour lui, "le rôle de la gauche n'est pas de nier les changements démographiques, ni cacher l'ampleur des déficits". "La gauche peut défendre une retraite à la carte et l'allongement de la durée de cotisation", ajoute-t-il, mais "à quatre conditions: augmentation du taux d'activité des seniors, prise en compte de la pénibilité, élargissement de l'assiette des cotisations et relèvement des petites pensions". (source AFP)

le calendrier n'emballe pas les syndicats - Libératio Attention, chantier. La concertation gouvernement-partenaires sociaux s’est ouverte ce lundi, au ministère du Travail, avec un défilé de syndicalistes dans le bureau d’Eric Woerth. Par ordre d’apparition: Jean-Claude Mailly (FO), Laurence Parisot (Medef), François Chérèque (CFDT), Jean-François Roubaud (CGPME) ce matin, puis Jacques Voisin (CFTC), Bernard Thibault (CGT),Bernard Thibault (CGT), Jean Lardin (UPA) et Bernard Van Craeynest (CFE-CGC), cet après-midi. Retrouvez aussi toutes les explications sur ce que la réforme des retraites pourrait changer pour chaque catégorie dans Libération. (Au ministère du Travail, ce lundi. Le calendrier C’est Jean-Claude Mailly, premier à être reçu, rue de Grenelle, qui vient d’en annoncer les grandes dates. Par avance, Mailly met en garde le gouvernement contre la tentation de «jouer sur l’effet Coupe du monde de football» - de mi-juin à mi-juillet: «Si c’était le cas, il se mettrait hors jeu!» Celui-ci a, par contre, rejeté ce reproche.

vers un nouvel impôt Alors que la concertation sur la réforme des retraites a commencé lundi au ministère du Travail, une question semble d’ores et déjà avoir été réglée en haut lieu. Selon l’un des leaders de la majorité qui s’est confié à Europe 1, il y aura bien un nouvel impôt ciblé sur les hauts revenus, pour financer une réforme qui s’annonce coûteuse. Nicolas Sarkozy aurait donné son aval à une telle mesure. L’annonce de ce nouveau prélèvement devrait avoir lieu au plus tard en juin, soit un petit mois avant l’examen par le conseil des ministres du projet de loi. Contrairement à ce qui a d’abord été pressenti, ce nouvel impôt ne devrait pas consister en une hausse de la CSG ou de la CRDS. Mais bien en une nouvelle mesure, très simple, tenant en un simple article. Pour le gouvernement et le président de la République, le bénéfice de ce nouvel impôt serait double.

Cacophonie syndicale sur la réforme des r REACTIONS : Le gouvernement a ouvert ce matin les concertations sur l'épineux dossier des retraites. Le consensus s'annonce difficile … Eric Woerth, ministre du Travail en charge de la réforme des retraites reçoit ce lundi les représentants des syndicats et du patronat. Les réactions recueillies à la sortie des entretiens témoignent des antagonismes profonds et augurent de négociations délicates pour parvenir à un projet de réforme du système. • Danièle Karniewicz (CFE-CGC): la présidente de la Caisse nationale de l'assurance vieillesse (Cnav), également chargée des négociations au nom du syndicat de cadres (CFE-CGC), plaide pour un «bouclier retraite» qui garantirait un niveau minimum, c'est-à-dire un pourcentage du dernier salaire d'activité que chacun toucherait. • Laurence Parisot (Medef): la présidente du mouvement patronal a estimé lundi qu'il ne fallait pas «continuer à résoudre la question des retraites par une augmentation régulière des cotisations» patronales ou salariales.

les syndicats dénoncent un calendrier trop court - L Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le Les leaders syndicaux sont sortis inquiets lundi 12 avril du premier round de la concertation sur les retraites, reprochant au gouvernement d'agir dans la précipitation et de se focaliser sur l'âge de la retraite. Deux jours avant la publication de nouvelles prévisions de déficit du système, l'ensemble des organisations patronales ont refusé toute hausse des prélèvements. Le ministre a expliqué que la concertation se prolongerait par des réunions thématiques jusqu'en mai (pénibilité, emploi des seniors, mécanismes de solidarité pour la retraite, pilotage du système) et des réunions spécifiques sur les fonctionnaires. François Chérèque (CFDT) a jugé cet agenda "trop court pour aller au fond des sujets". Jean-Claude Mailly (FO) a soupçonné l'exécutif de vouloir "jouer sur l'effet Coupe du monde de football", de mi-juin à mi-juillet, pour faire passer la pilule.

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