background preloader

Ressource 4: Internet : un amplificateur pour les addictions comportementales

Ressource 4: Internet : un amplificateur pour les addictions comportementales
Au Centre médical Marmottan nous avons développé depuis le début des années 2000 un accueil spécifique pour des personnes en butte à certaines addictions sans drogue. Dans le cadre de cette consultation nous recevons principalement des usagers de jeux vidéo, des joueurs d’argent et de hasard et des usagers de sites pornographiques. Nous adhérons au consensus selon lequel la majorité des personnes s’adonnant à ces pratiques ne sont pas des usagers problématiques. Certains d’entre eux cependant, minoritaires, en éprouvent une souffrance et demandent une aide. Ces trois groupes de sujets peuvent avoir plusieurs supports d’usage. La pérennité de cette technologie nous convainc que ces usages problématiques ne relèveront pas d’un simple phénomène de mode mais généreront de manière régulière, bien que parcellaire, des formes de difficulté relevant de notre mission d’accompagnement et de soin. Ces éléments n’expliquent pas l’extension très large de ces consultations.

Ressource 3: Une meilleure appréhension du concept de cyberaddiction Dépendance à Internet Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La dépendance à Internet (également nommée cyberdépendance cyberaddiction usage problématique d'Internet (UPI) ou trouble de dépendance à Internet (TDI)) désigne un trouble psychologique entraînant un besoin excessif et obsessionnel d'utiliser un ordinateur et interférant sur la vie quotidienne. Des activités en ligne, telles que l'achat en ligne, si faite en personne, peuvent être considérées comme problématiques si celles-ci sont compulsives. Signes et symptômes[modifier | modifier le code] D'après le spécialiste français Romain Cally « sur le web, la compulsion apparaît lorsque l'internaute ne juge plus son comportement normal, mais ne peut pour autant éviter de se connecter. Symptômes psychologiques allégués[9] : Symptômes physiques allégués[10] : yeux secs ;maux de tête migraineux ;maux de dos ;syndrome du tunnel carpien ;repas irréguliers ou sautés ;mauvaise hygiène personnelle ;insomnies ou changements dans le cycle du sommeil. D. Psychologie :

Pour compléter ces ressources: Pearltrees et perles de tiers>>>>>>>> Note Ressource 2: Un ado sur huit a un usage problématique des jeux vidéo L’Observatoire français des drogues et des toxicomanies a étudié le comportement de 2 000 élèves de 12 à 16 ans. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Pascale Santi Un élève sur huit aurait un usage « problématique » du jeu vidéo. Avec plus de 11 écrans à domicile, les adolescents franciliens de cet échantillon sont suréquipés. 84 % d’entre eux ont une console de jeux, et 74 % une tablette. De Candy Crush à World of Warcraft en passant par les Sim’s ou GTA V...le jeu vidéo est pratiqué au moins une fois par semaine par 86 % des élèves interrogés, les garçons étant nettement plus nombreux que les filles. « Négliger d’autres activités pour jouer » Selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale, 5 % des jeunes de 17 ans joueraient entre cinq et dix heures par jour. « Utilisation excessive » , « usage abusif » , « addiction » : les termes varient pour désigner des pratiques jugées problématiques et leurs possibles effets sur la santé.

Note La cyberaddiction existe-t-elle ? L’addiction dépasse en effet dans les discours les plus divers la simple préoccupation, certes légitime, de soignants ou de responsables de santé publique envers des sujets en souffrance. Elle représente aujourd’hui une forme dominante de représentation du mal-être, voire de la condition de l’individu dans la société. Avec par exemple Alain Ehrenberg [1, 2], le constat peut être fait que l’addiction est devenue, avec la dépression, « la » pathologie emblématique de la société actuelle, au même titre que l’hystérie, ou plus généralement la névrose, l’avaient été au temps de l’invention de la psychanalyse par Freud. À l’époque victorienne, il était important de savoir « se tenir », de camoufler ses sentiments, de mettre en avant le devoir et de masquer le désir : l’hystérique posait alors problème, les liens des symptômes aux organes génitaux, puis au cerveau, enfin au désir et à l’histoire du sujet devenant les grandes questions théoriques de l’époque.

Note Commentaires des différentes ressources Ressource 1: Addictions Dossier réalisé en collaboration avec Bertrand Nalpas, Directeur de recherche à l’Inserm et chargé de mission Addiction – Décembre 2014 Les addictions les plus répandues concernent le tabac (nicotine) et l’alcool. Viennent ensuite le cannabis et, loin derrière, les opiacés (héroïne, morphine), la cocaïne, les amphétamines et dérivés de synthèse. Il existe également des addictions liées à des activités (et non à des substances), comme les jeux d’argent, les jeux vidéo, le sexe ou encore les achats compulsifs. Des substances plus ou moins addictives souvent testées à l’adolescence Des dépendances peuvent survenir à tout moment de l’existence, mais la période de 15 à 25 ans est la plus propice à leur émergence. Certaines substances semblent avoir un pouvoir addictif supérieur à d’autres compte tenu de la proportion de personnes dépendantes parmi leurs consommateurs. Part des usagers développant une dépendance à la substance qu'ils consomment. Un diagnostic très normé Des conséquences délétères

Pearltree tiers 2 : Plus de 4% des utilisateurs sont «addicts» à Facebook Facebook, Twitter, Lin­kedIn… Certains utilisateurs des réseaux sociaux sur Internet sont indéniablement accros à leurs connexions. À tel point que ces outils censés faciliter les relations sociales aboutissent parfois à un effet diamétralement opposé en isolant ceux qui ne peuvent s'en passer au cours d'un repas de famille ou d'un dîner entre amis! La maladie est si nouvelle que les psychiatres discutent encore de son existence réelle. C'est donc muni d'une batterie de tests, que le Dr Étienne Couderc, psychiatre à l'hôpital Esquirol de Limoges (Haute-Vienne) a coordonné au début de cette année une enquête, auprès de 517 utilisateurs du réseau social Facebook, âgés essentiellement de 18 à 36 ans et étudiants, pour la moitié d'entre eux. Des amis virtuels Ces accros se connectent en moyenne 11 fois par jour et pendant plus de 3 heures au total (191 min), là où les autres utilisateurs ne se connectent que 5 fois, en moyenne, pour une durée globale de 57 minutes.

Contenu de référence 3 : Addiction aux jeux vidéo : des enfants à risque ou un risque pour tous les enfants ? Bull. Acad. Natle Méd., 2012, 196, no 1, 15-26, séance du 10 janvier 2012 Communications Addiction aux jeux vidéo : des enfants à risque ou un risque pour tous les enfants ? Mots-clés : adolescent. comportement de dépendance. deficit de l’attention avec hyperactivite. enfant. jeux vidéo Videogame addiction : a danger for only at-risk children or for all children Keywords (Index medicus) : adolescent. attention deficit hyperactivity disorder. behavior, addictive. child. video games Marie-France Le Heuzey *, Marie-Christine Mouren ** Résumé L’intérêt croissant des jeunes pour les jeux vidéo, en ligne ou hors ligne, inquiète les adultes qui craignent que leurs enfants deviennent dépendants de ces jeux et développent une addiction. Summary With the rapid growth in the number of children and adolescents having access to videogames, there is a risk of addictive behavior, especially among those with underlying mental illnesses. Place des jeux chez les enfants et adolescents Les troubles de l’humeur Br.

Contenu de référence 1: 1. Les addictions numériques : Internet et les jeux vidéo La formule de M. Guy Almes selon laquelle il y a trois formes de mort : « la mort cardiaque, la mort cérébrale et la déconnexion du réseau »52(*) est particulièrement vérifiée chez les adolescents. Pour un certain nombre d'entre eux, la navigation sur Internet ou les jeux (notamment en ligne) sont devenus une drogue dont ils ne peuvent plus se passer. Une enquête sur les loisirs devant écran (Internet, jeux vidéo et télévision) a été menée auprès de 444 élèves de 3e scolarisés dans l'ensemble des collèges publics et privés d'une grande ville du Nord de la France53(*). En bref, s'il existe bien une cyberaddiction, plus puissante que la dépendance à la télévision, qui commence à prendre des proportions inquiétantes, la solution est connue : il s'agit du contrôle des parents, qui disposent des moyens pour couper la connexion ou pour maîtriser les horaires de navigation. Selon M. * 52 « There is three kinds of death in this world.

Related: