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Monsanto veut contrôler le business des abeilles

Monsanto veut contrôler le business des abeilles
Après les semences, les pesticides, les engrais... Voilà que Monsanto s’intéresse à la pollinisation. Ou plus précisément, aux abeilles. Un tiers de notre alimentation dépendrait de leur patient travail, un service évalué à 153 milliards d’euros par an par une équipe de chercheurs de l’INRA. Depuis quelques années, Monsanto s’intéresse à la mauvaise santé des abeilles, et explique vouloir les sauver à coup de recherche génétique. Le principal promoteur des plantes transgéniques débarque dans un contexte très difficile pour les apiculteurs. Depuis la fin des années 1990 en France, et l’hiver 2006-2007 aux Etats-Unis, les essaims semblent victimes d’un mal mystérieux. Les scientifiques n’ont pas réussi à trouver une seule explication à ce "syndrome d’effondrement des colonies", mais un ensemble de causes qui provoqueraient la disparition des colonies d’abeilles : des causes "pathogènes" comme certains parasites, virus ou champignons, enfin (et surtout ?) Un "sommet sur la santé des abeilles" Related:  Abeilles - constat et questionsEspèces menacées / Protection

Engager un développement durable de l'apiculture ? L’apiculture est un maillon essentiel de l’agriculture, puisque 1/3 de ce que nous mangeons n’existerait pas si les abeilles disparaissaient. En Europe, elles pollinisent à elles seules plus de 80 % des espèces de plantes à fleurs (sauvages et cultivées). Sans les abeilles, pas de miel, mais pas non plus de fraises, d’aubergines, de poires ou d’amandes sur les étals des marchés… La France a tous les atouts pour être un grand pays apicole, en agissant à la fois sur la santé de ces pollinisateurs hors pair, sur la biodiversité essentielle à leur environnement et sur la structuration de la filière apicole. LES ENJEUXLes abeilles jouent un rôle important dans le maintien de la biodiversité et sont aussi des auxiliaires indispensables à l’agriculture. Les abeilles, en butinant de fleurs en fleurs, pollinisent les plantes et permettent à celles-ci de produire fruits et graines qui font partie de notre alimentation quotidienne. Elles produisent également le miel. Quelles actions ?

Monsanto perd face aux apiculteurs yucatèques | Vivre au Mexique Les apiculteurs de la péninsule du Yucatán ont remporté un procès contre le géant Monsanto, après deux ans de procédures. Ils s’opposaient à la décision du Ministère de l’Agriculture d’autoriser la plantation d’OGM. Le juge a révoqué l’autorisation et demandé que, conformément à la constitution mexicaine, des référendums soient tenus dans les communautés autochtones Santa Elena, Ticul, Oxkutzcab, Tekax, Tzucacab, Peto et Tizimin avant tout changement en la matière. (En ces temps où la finance semble dicter tous nos faits et gestes, il faut avouer qu’un juge qui rappelle le droit à l’autodétermination des peuples, ça fait plaisir!) Le Mexique est un des plus grands exportateurs de miel, le 3e au monde, et 40% de cette production a lieu au Yucatán. 25 000 familles en vivent. La victoire est encore loin d’être définitive, Monsanto, soutenu par les autorités fédérales, a déjà lancé 74 appels contre le jugement.

Pesticides: les Français en ont plein le sang Les Français devancent les Allemands et les Américains au concours de celui qui a le plus de pesticides dans le sang. Les concentrations biologiques de plusieurs substances chimiques ont été mesurées, entre 2006 et 2007, par l'Institut national de veille sanitaire, sur un échantillon représentatif de la population (2000 adultes pour les métaux, 365 pour le mercure, 400 pour les pesticides et les PCB): les trois conclusions qui en découlent sont alarmantes. Si les niveaux de plomb, cadmium, mercure, arsenic organique, sont stables ou en baisse, les pesticides, eux, sont présents dans notre sang à des niveaux au moins trois fois plus élevés que dans celui des Américains ou des Allemands. Ces pesticides sont largement utilisés en agriculture, en horticulture et pour un usage domestique (idéaux pour se débarrasser des insectes à la maison, désherber les allées, protéger les plantes du jardin, en finir avec les tiques et les puces de nos animaux de compagnie, ou les poux chez l'enfant).

Des abeilles filmées en plein travail au ralenti Une nouvelle vidéo présente le vol d’abeilles filmées au ralenti. Des images surprenantes qui dévoilent toute la grâce de ces insectes au travail. Lorsqu’elle est en vol, une abeille peut effectuer jusqu’à 200 battements d’ailes par seconde. Cette rapidité de mouvement rend l’observation difficile. Pourtant, ces insectes sont particulièrement gracieux dans ce qu’ils entreprennent. Une élégance qui gagne à être connue. C’est dans cet esprit là que Michael N. Il a ensuite monté les images et les a intercalées avec quelques informations fascinants sur les butineuses. Trois piqûres en un tournage L’artiste explique dans la description de la vidéo : "Je me suis fait piquer trois fois ce qui est assez remarquable en raison de ma proximité. Des insectes dociles à protéger Malgré ces petits inconvénients, le photographe reste particulièrement bienveillants envers les sujets de son film documentaire.

Disparition des insectes : une catastrophe silencieuse Les personnes de plus de 40 ans se souviennent des pare-brise, phares et calandres de voiture constellés de cadavres d'insectes. La propreté des voitures actuelles est le signe d'une disparition massive d'insectes qui doit nous alarmer. L'agriculture moderne a permis, par l'usage massif d'« intrants », une augmentation considérable de la productivité des cultures. Elle atteint depuis quelques décennies des limites dues à l'impact environnemental de ses pratiques. Dès les années 60, la naturaliste américaine Rachel Carson décrivait dans son best-seller Silent Spring la lente éradication des peuplements d'oiseaux par l'usage irréfléchi du DDT et d'autres insecticides organochlorés. Adieu abeilles, papillons, oiseaux Un danger plus redoutable nous menace avec l'usage des insecticides néonicotinoïdes, dont la molécule dérive de celle de la nicotine. Solutions européennes dérisoires le premier de ces insecticides ainsi que la clothianidine et le thiamethoxam.

Cultiver son jardin pourrait devenir un acte criminel " Nous voulons rester libres de manger ce que nous voulons et ce que nous cultivons et libres de cultiver les variétés anciennes." Ces mots sont ceux de Damien, l'un de nos internautes qui nous a écrit via notre page 'Alerte-nous' pour rappeler qu'une marche pacifique mondiale a eu lieu ce samedi 25 mai contre 'Monsanto'. En Belgique, la mobilisation a eu lieu à 16h à Bruxelles (quelque 1.000 personnes se sont réunies place de la Bourse) et à 14h à Anvers (80 personnes ont été arrêtées). L'exemple américain ne donne pas espoir La Commission balaie les critiques en assurant que les petites entreprises et certaines semences de niche seront exemptées des obligations coûteuses de tests et d'enregistrement. Indignation Les eurodéputés verts promettent quant à eux de combattre une proposition "contreproductive et dangereuse" : " La biodiversité est en danger.

Les abeilles parasitées ne sont pas exclues des ruches Les abeilles, malgré leur vie sociale extrêmement hiérarchisée, auraient une personnalité propre dont les bases moléculaires sont identiques à celles des vertébrés. Heureusement, les envies de liberté de quelques abeilles sont parfaitement compatibles avec le mode de fonctionnement des ruches. © L. Brian Stauffer Les abeilles parasitées ne sont pas exclues des ruches - 2 Photos Depuis plusieurs années, il n’est pas rare, à la sortie de l’hiver, qu’un apiculteur français ou transfrontalier ait à constater la mort de 30 à 50 % de ses abeilles. Actuellement, de nombreux agents ont été tenus pour responsables de cette surmortalité, dont les très médiatiques néonicotinoïdes. Cependant, même les plus « antipesticides » savent que l’utilisation des produits phytosanitaires n’explique pas tout. Quel que soit le parasite dont elles sont victimes, les abeilles infectées quittent souvent leur ruche prématurément, parfois au point de mettre leur vie en péril. A voir aussi sur Internet

La Terre a perdu la moitié de ses populations d'espèces sauvages en quarante ans La planète est malade, et sa guérison semble de plus en plus incertaine. La pression exercée par l'humanité sur les écosystèmes est telle qu'il nous faut chaque année l'équivalent d'une Terre et demie pour satisfaire nos besoins en ressources naturelles, tandis que le déclin de la biodiversité est sans précédent. Ce sont les conclusions alarmantes du Fonds pour la nature (WWF), dans la dixième édition de son rapport Planète vivante, le bilan de santé le plus complet de la Terre. Ce rapport bisannuel, réalisé avec la société savante Zoological Society of London et les ONG Global Footprint Network et Water Footprint Network, et présenté à l'Unesco mardi 30 septembre, se fonde sur trois indicateurs. Résultat : les effectifs de ces espèces sauvages ont décliné de 52 % entre 1970 et 2010. « Nous avons enrichi notre base de données d'un millier de populations, mais surtout, nous avons changé de méthodologie, explique Christophe Roturier, directeur scientifique du WWF France. Audrey Garric

Supreme Court sides with Monsanto in major patent case WASHINGTON -- The Supreme Court usually isn't friendly toward questionable patents, but it came down overwhelmingly on the side of agribusiness giant Monsanto Monday in a case that's bound to resonate throughout the biotechnology industry. The court ruled unanimously that an Indiana farmer violated Monsanto's patent on genetically modified soybeans when he culled some from a grain elevator and used them to replant his own crop in future years. "If simple copying were a protected use, a patent would plummet in value after the first sale of the first item containing the invention," Justice Elena Kagan ruled in a short 10-page opinion. "The undiluted patent monopoly, it might be said, would extend not for 20 years as the Patent Act promises, but for only one transaction. And that would result in less incentive for innovation than Congress wanted." Who it helps: Inventors and entrepreneurs who have patents on products that can be self-replicated, from computer software to cell lines.

L’industrie des accrocs alimentaires L’affaire des lasagnes a mis à jour les contradictions d’une industrie agroalimentaire toujours plus dévoreuse d’énergie et de matières, engagée dans une course aux bas prix. Avec 147 milliards d’euros engrangés en 2009 et 400 000 salariés, c’est le premier secteur industriel français. Il dépend intégralement du travail des agriculteurs. Leurs méthodes de production, héritées d’un autre âge pour la plupart, épuisent l’environnement, ne rémunèrent pas toujours équitablement les hommes et consomment trop d’énergie. Alors que s’ouvre aujourd’hui le 50e Salon international de l’agriculture, retour sur trois symptômes d’un système malade. Le bio au rythme d’un escargot Tout le monde en veut, mais l’agriculture française la boude. Redonner des ailes à l’apiculture Les 40 000 apiculteurs français sont à la peine et perdent à 20 à 30% de leurs colonies tous les ans. L’impasse des marées vertes Laure NOUALHAT et Eliane PATRIARCA

Deux fois moins d'animaux sauvages qu'en 1970 L’action de l’homme a entraîné la disparition, en quarante ans, de plus de la moitié des animaux sauvages de la planète : ce constat brutal est au cœur du rapport Planète vivante 2014 de l’ONG WWF, dernier état des lieux d’une Terre surexploitée. «Les différentes formes du vivant sont à la fois la matrice des écosystèmes permettant la vie sur terre, et le baromètre de ce que nous faisons vivre à notre planète», écrit le directeur général du Fonds mondial pour la nature (WWF International), Marco Lambertini. «Et en nous désintéressant de leur sort, nous courons à notre perte», alerte-t-il. Entre 1970 et 2010, l’indice Planète vivante – qui mesure l’évolution de 10 380 populations de 3 038 espèces de mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens et poissons – a chuté de 52 %. Dans son dernier rapport bisannuel, datant de 2012, le WWF faisait état d’une baisse de 28% des espèces sauvages entre 1970 et 2008. A qui la faute ? A qui la faute ?

Monsanto and other GM firms are winning in the US – and globally | Wenonah Hauter | Comment is free If you have a feeling that genetically modified (GM) foods are being forced upon the population by a handful of business interests and vociferously defended by the scientists that work in the agriculture industry or at the research institutions it funds, you might be onto something. The zeal with which GM proponents evangelize transgenic seeds (and now, transgenic food animals) is so extreme that they are even pouring vast sums of money to defeat popular efforts to simply label GE foods – like the nearly $50m spent to defeat the popular 2012 ballot measure to label GE foods in California, Proposition 37. What's more, it's not just happening in the United States. I am the head of Food & Water Watch, and we have spent months looking at the extent to which the US State Department is working on behalf of the GM seed industry to make sure that biotech crops are served up abroad whether the world wants them or not. Here are some of the tidbits gleaned from our comprehensive look at the cables:

SonnyBeez : Another wild honeybee colony.. South Africa: Don't strip protections for elephants! Antony Mcgowan, United Kingdom Nov 21, 15:32 Morgaine Wakelin, New Zealand Nov 21, 15:26 laurie holmes, United Kingdom Tina King, NC Nov 21, 15:09 david duffney, MI Nov 21, 14:31 Brigitte St-Jean, NB Nov 21, 13:48 Jeremy joseph, FL Nov 21, 13:45 andra manole, Romania Nov 21, 13:29 dixie meyer, NV Nov 21, 13:12 Jay Evans, United Kingdom Nov 21, 13:13 Colette Ferguson, MA Nov 21, 12:54 Elizabeth Reeve, FL Nov 21, 12:17 Mariana Barreiros, Portugal Nov 21, 12:01 Miriam Adams, NM Nov 21, 11:57 Elaine Frank, PA Nov 21, 11:45 Debra Easley, TX Sylvie Kasztan, AZ Nov 21, 11:22 chris foreman, United Kingdom Nov 21, 10:33 ainouche sara, Algeria Nov 21, 09:46 kristin gonzalez, FL Nov 21, 09:23 Susan Johnson, IL Nov 21, 09:12 Kathryn Karaba, MI Nov 21, 09:11 Liane Chan, CA Nov 21, 08:59 P Guevara, CA Nov 21, 09:00 judy katz, NC Nov 21, 08:57 Shawna Cotnam, ON Nov 21, 08:54 Angela Helvey, MT Nov 21, 08:39 ann flowers, United Kingdom Nov 21, 08:27 Jim Kaye, PA Nov 21, 08:21 Myriam Tegeler, Germany Nov 21, 08:19 Tamey Irons, CA Nov 21, 08:15 montie jones, OK

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