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- Le « story-telling » contre l’information

- Le « story-telling » contre l’information
story-telling et information Le “story-telling” est devenu l’un des termes à la mode du marketing-journalistique. La nouvelle martingale d’audience et de satisfaction lecteur. Pour intéresser désormais le public, il faut lui raconter une histoire susceptible de l’émouvoir. Une pratique ancienne qui présente des risques déontologiques. Obama a perdu, Mitt Romney a gagné. Les faits sont mornes, banals, inintéressants ? L’enquête universitaire valide ou invalide un postulat en fonction des éléments trouvés. Patrick Champagne dans “la vision médiatique” a montré comment les journalistes construisent parfois la réalité qu’ils prétendent décrire. Primo, les journalistes télé n’ont guère le temps de procéder à une vraie enquête. Secondo, la course à l’audience, la concurrence pousse au spectaculaire et à la simplification. Des émeutes à Vaux-en-Velin ? Tant pis si les choses sont plus complexes, tant pis si la majorité des habitants de la cité est composée de travailleurs silencieux et dociles. Related:  Médias d'information

Rare beauté dans la dévastation Par Philippe LOPEZ Des survivantes du typhon Haiyan en procession à Tolosa, aux Philippines, le 18 novembre 2013 (AFP / Philippe Lopez) TOLOSA (Philippines), 22 nov. 2013 – Mon collègue Jason Gutierrez et moi revenions d’un reportage sur les communautés de pêcheurs ayant tout perdu après le passage du typhon Haiyan sur l’île de Leyte, aux Philippines, quand nous avons croisé le chemin de cette petite procession religieuse dans le village de Tolosa. Le temps est très orageux à cette époque de l’année aux Philippines. Alors que nous roulions sur le chemin de retour vers Tacloban, des nuages ont commencé à se former devant le soleil déclinant. Le long de cette route, les habitants avaient allumé des feux pour brûler les débris laissés par le typhon, provoquant une brume blanche éparse. C’est à ce moment précis que sur la route, en face de nous, a surgi ce groupe de huit ou dix femmes et enfants qui marchaient en récitant des prières et en portant des icônes.

Comment utiliser le storytelling ? Recevez 1 astuce tous les 2 jours par email pour vous aider à attirer plus de clients : Génération de trafic & SEOGrowth HackingEmailing... Des conseils simples à appliquer immédiatement. Conseils Marketing a le plaisir de recevoir Stéphane Dangel spécialiste en Story Telling sur www.storytellingfrance.com. Dans cet article Stéphane nous rappelle que le Story Telling n’est pas limité à la Publicité et au Marketing. On a tendance à le mettre à toutes les sauces ce storytelling. Il y a ce type qui a réécrit les dialogues d’Hamlet sur une page Facebook, et en utilisant toutes les fonctionnalités de Facebook. On imagine le potentiel, pour d’autres usages, plus marketing, commerciaux avec ce genre de storytelling. Il y a aussi le Story Telling façon Twitter… où l’on ré-écrit une histoire : Des chercheurs américains ont trouvé l’explication : c’est la vibration des feuilles provoquée par le vent qui est alors à l’oeuvre. Le Story Telling en Management Voici un petit cadeau, mon livre

Facebook : son nouvel algorithme, son ciblage, et notre ligne éditoriale Le Monde.fr aime Facebook : nous y postons tous les jours une sélection d'informations que nous estimons importantes, essentielles, immanquables (sous formes de liens, d’images ou de vidéos). Nos lecteurs aiment Facebook : ils sont plus de 400 000 à y suivre notre page, pour "aimer" et surtout commenter nos informations. Et ils sont environ 26 millions en France, selon les derniers chiffres Nielsen, et un milliard dans le monde, selon les derniers chiffres de Mark Zuckerberg, à avoir un profil. Sur Facebook, ils publient des statuts ou des liens, partagent coups de cœur et coups de gueule, discutent avec leurs amis ou des inconnus des petits et grands événements de la vie. Mais Facebook, c’est également une plateforme retravaillée en permanence par des équipes soucieuses de faire évoluer la formule et l’expérience des utilisateurs. Pour les professionnels, toutes ces évolutions ne sont pas forcément faciles à appréhender. Las. Michaël Szadkowski et Flavien Hamon

Patrick Chappatte, un journaliste (presque) comme les autres | Jet d'encre N’allez sur­tout pas le « trai­ter » d’artiste ! Patrick Chap­patte reven­dique farou­che­ment son sta­tut de jour­na­liste. Celui-ci a pour­tant l’art de racon­ter des his­toires, via le des­sin, dont la puis­sance d’évocation dépasse par­fois lar­ge­ment celle de l’écrit. Le BD-journalisme peut repré­sen­ter selon lui le futur de cette pro­fes­sion, car les images ont le don d’universalisme et l’humour per­met de trai­ter dif­fé­rem­ment des sujets sérieux. Auto­por­trait Chap­patte © www.bdfil.chUn savoir-faire journalistiqueSi je vou­lais racon­ter une his­toire à la manière de Chap­patte, mes trois pré­cé­dentes phrases auraient consti­tué la phase plus impor­tante de mon récit. La petite Almaza Samouni et son récit des trois obus frap­pant sa mai­son. « Dans l’enclos de Gaza », Mise en ligne par LeTemps.ch.

Mythologicorp Pourquoi les journalistes devraient se méfier de Twitter "Je me demande si je ne devrais pas quitter Twitter", ai-je lâché hier à un confrère et co-fellow, alors que nous prenions un café chez Coupa, légendaire spot étudiant sur le campus de Stanford. Nous discutions tous deux de modèles économiques pour la presse et débattions du match publicité vs payant. "Pourquoi donc ?", a demandé mon interlocuteur, me promptant à détailler mon argumentaire, basé sur un sentiment qui semble progresser ici dans la Silicon Valley 1. 2. 3. Et c'est là où le bat blesse : en tant que journaliste, je contribue à créer gratuitement pour Twitter des contenus qui lui servent à capter de l'attention et entretenir l'attractivité de la plateforme et ainsi vendre de la publicité. Et si fermer son compte est peut-être une décision simpliste et/ou radicale, il me semble impératif de s'interroger sur la stratégie de contenus à y distribuer... [écouter la chronique sur RFI]

La Hulotte, 100 numéros d'une revue indispensable et irremplaçable pour les amoureux de la nature ! La Hulotte , "le journal le plus lu dans les terriers" fête son numéro 100 avec panache : le dossier de presse spécial "100" retrace l'aventure de cette revue pas comme les autres, et propose de découvrir plus avant le génial créateur de ce journal indispensable à tout amoureux de la nature, enfant ou non ! Le premier numéro de La Hulotte nait en 1972 dans les Ardennes, sous les doigts de Pierre Déom, instituteur de son état, dans le but d'apprendre la nature aux écoliers, pour qu'ils la respectent. Y figurent quelques astuces pour observer la nature et la découvrir : fabriquer un nichoir à balcon, prendre et reconnaître des empreintes d'animaux sauvages, distinguer une buse d'un milan royal, transformer un pot de fleurs en nichoir à rouge-queue... On y trouve également quelques textes et dessins d'enfants, mais aussi de grandes enquêtes, incitant les lecteurs à noter scrupuleusement er rapporter leurs observations d'hirondelles ou de buses. Le succès est immédiat et fulgurant.

Accueil Slidologie.net, le blog de l’agence Slide at Work©, un espace conçu pour vous, afin de : Notre mission : En finir avec la pensée Powerpoint pour enfin réaliser des présentations inspirantes, mémorables et percutantes, qui interagissent avec un auditoire intéressé et motivé ;) Like this: J'aime chargement… - Oui, le journaliste doit se faire marketeux ! Le “packaging” journalistique – Crédit : funkyah via Flick’r Le journalisme n’a pas pour vocation de délivrer la vérité à une foule crédule, ignare et manipulée. Son rôle est pluriel : informer mais aussi divertir, socialiser… rendre service. Pour lui, ce n’est pas du journalisme, ce n’est pas de l’information. Argument recevable, il ne s’agit en effet pas d’information, mais d’opinion. Je lui réponds que les témoignages ne se substituent pas au dossier factuel sur la situation de l’hôpital en France, mais s’y ajoutent. Mais mon argument ne porte pas le moins du monde. Il déplore même d’une manière générale ce travail d’animateur de communautés qu’on lui propose. D’ailleurs en creusant un peu, il avoue que les commentaires en général n’ont pas d’intérêt et susciter l’avis des lecteurs, ce n’est pas du journalisme. Ces objections, aussi étonnantes qu’elles apparaissent au premier abord, venant de la part d’un jeune journaliste de la “social génération” ne sont pas sans fondement.

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