background preloader

Je suis une fille aux chromosomes XY — Témoignage

Je suis une fille aux chromosomes XY — Témoignage
Quand je suis née, la sage-femme a fait la classique blague « Ah ben on s’est trompés, c’est un garçon en fait ! ». Ma mère a répondu en se marrant « Me prenez pas pour un jambon-beurre, y a des miroirs au plafond ! »… Elle ne s’imaginait pas sur le moment que cette boutade s’avèrerait être prémonitoire. Une enfance normale Quand je suis née, j’étais une fille. J’ai eu droit aux poupées Barbie et aux têtes à coiffer, malgré ma nette tendance à chiper les voitures et les Power Rangers de mon frère. J’ai eu droit aux mises en garde à base de « Tu es une fille, tu ne peux pas faire tout ce que fait ton frère. De mon côté, je me fichais de ces injonctions : j’étais un véritable garçon manqué, trop survoltée pour accepter de jouer tranquillement dans ma chambre quand mon frangin construisait des cabanes dans la forêt, trop remuante pour prendre soin de ma robe alors qu’il est SI amusant de se rouler dans l’herbe. Mais comme le disait ma mère : « Garçon manqué, fille réussie ! M’énerve pas.

Les spécificités des athlètes féminines au profil XY Une étude de deux experts français explique les capacités physiques hors-norme de certaines athlètes féminines qui avaient fait polémique aux JO de Londres. Lors des derniers Jeux olympiques de Londres en 2012, quatre athlètes féminines finalistes présentaient des taux de testostérone élevés, proches de ceux d'un homme. Soupçonnant un dopage, le Comité international olympique (CIO) a confié une étude aux professeurs Charles Sultan du CHU de Montpellie, et Patrick Fénichel du CHU de Nice, afin de vérifier l'origine de ces taux. Les résultats de leurs recherches montrent que ces athlètes présentent un profil génétique de type XY. Autrement dit, celui d'un homme, bien qu'elles aient un sexe de femme. «C'est la première étude à montrer qu'une anomalie génétique explique des capacités physiques hors-normes», explique Charles Sultan, responsable du service d'hormonologie au CHU de Montpellier. En 2009, l'athlète sud-africaine et championne du monde Caster Semenya a fait renaître la polémique.

Related: