background preloader

Pourquoi il faut sortir de l'euro

Pourquoi il faut sortir de l'euro

Sortir légalement de l'UE et de l'euro La question des modalités de sortie de l’Union européenne est en effet une question qui déclenche les passions dans les rangs eurosceptiques. Doit-on ou non faire usage de l’article 50 ? Peut-on uniquement abandonner l’euro ? Face aux lourdeurs imposées par l’article 50 du TUE, beaucoup s’interrogent en effet sur la possibilité de trouver ailleurs des dispositions permettant de dénoncer les Traités. Il faut savoir que la France n’est pas signataire de cette Convention. « L’exit clause » ferme-t-elle l’accès aux autres options de sortie prévues par la Convention de Vienne ? Autrement dit: L’article 50 du TUE est-il le seul moyen de se dégager des traités européens ? L’article 56 de la Convention de Vienne dispose qu’ « Un traité qui ne contient pas de dispositions relatives à son extinction et ne prévoit pas qu’on puisse le dénoncer ou s’en retirer ne peut faire l’objet d’une dénonciation ou d’un retrait ». - Article 57 de la Convention : la suspension

Les eurodéputés ont adopté définitivement l'union bancaire (Boursier.com) — Le Parlement européen a définitivement adopté mardi le règlement sur la restructuration des banques en difficulté, ou Mécanisme de résolution unique (MRU). Il prévoit la mise en place d'un fonds, abondé par les banques elles-mêmes, pour éviter qu'une faillite éventuelle n'entraîne celle d'un Etat et se répercute sur les contribuables. Ce texte constitue le deuxième pilier de l'Union bancaire, avec le Mécanisme de supervision unique (MSU). Deux autres textes législatifs adoptés mardi, alors que le Parlement siégeait pour la dernière fois de la mandature, complètent ce mécanisme. L'achèvement in extremis du processus législatif est le fruit d'un compromis difficilement trouvé entre le Parlement et les Etats membres. L.R. avec Reuters — ©2014, Boursier.com

Déconnants décodeurs Le 20 septembre dernier Le Monde, dans sa rubrique des « décodeurs », publiait un article de Maxime Vaudano sous le titre racoleur « La sortie de l’euro prônée par le Front national nous ruinera-t-elle ? »[1]. Ce papier contient des ambiguïtés et des erreurs, parfois si énormes, que l’on se demande s’il ne ressort pas d’une rubrique humoristique des « déconneurs ». Je n’aurai pas eu vocation à le commenter si je n’étais cité, et souvent mal cité, dans le cours de cet article. 1. L’article se focalise sur la dimension juridique du problème et présente comme un « scénario radical » la redénomination en Francs des montants de dette souveraine souscrit dans des contrats de droit français. « Meilleure preuve : la mesure radicale prise fin 2011 par la Banque d’Angleterre : suggérer aux institutions financières d’intégrer systématiquement dans leur contrat une clause de sortie de la zone euro, pour réduire l’incertitude en cas de changement de monnaie de leurs débiteurs. ». 2. Tableau 1 3.

Du microcrédit aux « subprime » pour les pauvres, par Paul Lagneau-Ymonet et Philip Mader La tenue du Forum mondial Convergences vers un monde équitable et durable au palais Brongniart, à Paris, du 17 au 19 septembre 2013, offre l’occasion d’examiner l’un des dispositifs-phares mis en œuvre pour répondre aux contradictions du capitalisme : la microfinance. L’octroi de prêts et la mise à disposition de produits d’épargne ou d’assurance permettraient aux plus démunis d’entreprendre afin de s’extraire de la pauvreté. A des taux faramineux (30 % par an, voire plus) (1), des individus ou des groupes de personnes sans garantie pourraient se procurer de quoi développer une activité artisanale ou commerciale susceptible de les sortir de l’ornière. Parce qu’il assure, grâce à des actions palliatives, l’acquiescement au monde tel qu’il est, ce système compte un nombre considérable de prosélytes, notamment chez les politiques, les patrons, les philanthropes et au sein des associations de lutte contre la pauvreté. La prophétie ne s’est pas réalisée.

Selon Donald Tusk, une victoire du Brexit pourrait mener à la fin de la civilisation occidentale À l'occasion d'un entretien accordé au quotidien allemand Bild, le président du Conseil européen Donal Tusk a rappelé son inquiétude quant à l'éventuelle sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. Moins de deux semaines avant le référendum historique qui se tiendra le 23 juin, Donald Tusk estime qu'une victoire du "Brexit" serait lourde de conséquences, et pourrait même mener à la "destruction" de la civilisation occidentale. "Ce serait économiquement, mais aussi du point de vue géopolitique, un revers pour la Grande-Bretagne. [...] S'il se dit "convaincu que l'UE va survivre, même si le prix sera élevé", un Brexit "encouragera" d'après lui toutes les mouvances radicales eurosceptiques, et "les ennemis extérieurs qui boiront le champagne". >>>> À lire aussi : Le Brexit, une vue de l’esprit ? atlantico sur facebook notre compte twitter Ajouter au classeurLecture zen Lire ou relire plus tard Pour classer cet article et le retrouver dans votre compte : Besoin de vous concentrer Je m'abonne

La vérité éclate : un accès de franchise de la Banque d'Angleterre démolit les bases théoriques de l'austérité. (The Guardian) -- David Graeber On dit que dans les années 1930, Henry Ford aurait fait remarquer que c’était une bonne chose que la plupart des Américains ne savent pas comment fonctionne réellement le système bancaire, parce que s’ils le savaient, « il y aurait une révolution avant demain matin ». La semaine dernière, il s’est passé quelque chose de remarquable. La Banque d’Angleterre a vendu la mèche. Dans un document intitulé « La création de l’argent dans l’économie moderne », co-écrit par trois économistes de la Direction de l’Analyse Monétaire de la banque, ces derniers ont déclaré catégoriquement que les hypothèses les plus courantes sur le fonctionnement du système bancaire sont tout simplement fausses, et que les positions plus populistes, plus hétérodoxes qui sont généralement associées à des groupes comme Occupy Wall Street, sont correctes. Ce faisant, ils ont jeté aux orties les bases théoriques de l’austérité. La banque centrale peut imprimer autant d’argent qu’elle le souhaite. David Graeber

Related: