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Pure provocation

Pure provocation
Les gens qui se réclament de la provocation pour elle-même oublient que la provocation n’est pas un but en soi, mais un moyen. La provocation «pure» est un moyen, elle poursuit toujours un but même inconscient. L’utilité pratique de la provocation, c’est d’exprimer des valeurs. Empiriquement, on constatera que les valeurs exprimées dans le signifiant provocateur (parole ou acte) sont avant tout des valeurs de puissance individuelle, qui reprennent les formes de pouvoir symbolique que la société assigne, concède ou au contraire refuse à l’individu. On pourrait imaginer que la provocation dénuée d’idée consciente, la provocation-réflexe, exprime aussi des idées et des besoins contestés, et qu’elle constitue alors une subversion. La raison en est sans doute que la provocation implique une prise de risque. Ce risque, une fois internalisé, forme une inhibition.

Merci Maggie : la bande-son des funérailles de Thatcher | Rue89 Culture On ne compte plus les chansons souhaitant sa mort et imaginant ses funérailles : pendant trente ans, Margaret Thatcher a inspiré tous les genres musicaux, du punk au folk, du ska à la house. Au point que sa carrière politique se confond avec l’histoire de la musique. Démonstration en dix morceaux. The Notsensibles : « I’m In Love With Margaret Thatcher » Single (1979) Le punk commence à s’essouffler lorsque Margaret Thatcher arrive au pouvoir, et lui redonne un peu d’inspiration. « Oh Margaret Thatcher is so sexyShe’s the girl for you and meI go red when she’s on the telly’Cos I think she fancies me. » The Notsensibles : « I’m in Love with Margaret Thatcher » The Beat : « Stand Down Margaret » Sur l’album « I Just Can’t Stop It » (1980) Le ska sera la réponse musicale aux crispations xénophobes de la société britannique. « I see no joyI see only sorrowI see no chance of your bright new tomorrowSo stand down MargaretStand down please. » The Beat : « Stand Down Margaret » Single (1991)

...pour être laissée à des rigolos Moi : Tagazok, gars. . Moi : Ah, ben, ça tombe bien, je me suis justement retiré dans un fjord perdu de la Norvège pour réfléchir au sens des propositions humoristiques. Lui : ... Moi : Bon, d'accord, je suis juste occupé à ré-exploser Ganondorf. Tu vois, il y a une référence à l'homosexualité. Lui : D'accord, on retrouve bien le décalage non ? Lui : Tu es sûr que c'est un bon exemple ? Lui : Et le fait qu'on ne "le pense pas", ça ne peut pas être un élément qui modifie le sens de la proposition alors ? Note : Une fois de plus, ce dialogue, bien qu'inspiré de faits réels, est fictif : je ne m'arrête jamais au milieu d'un boss.

Economie politique du geek un nouvel article pour souligner toutes les pratiques et tous les comportements sexistes qui pourrissent la culture geek. Travail impressionnant qui devrait, a minima, lancer une certaine réflexion. Comme précédemment, les réactions sont parfois... Bref. L'une d'elle, relativement courante, peut s'exprimer en des termes mesurés - : elle consiste à discuter de ce qu'est un geek, pour dire qu'au final, c'est pas moi, c'est les autres. Le problème est la transposition à la France ou, plus généralement, à tout univers social hors du système scolaire américain. Et lorsque l'on sort du système scolaire, les choses sont encore plus délicates : de quelle oppression souffrent exactement les amateurs de jeux vidéo ou les défenseurs du logiciel libre ? Mais surtout définir ainsi les geeks revient à passer à côté de l'essentiel. On peut y ajouter cet autre point : les geeks s'intéressent à des produits issus des industries culturelles. Mais voilà, les choses ne sont pas si simples.

L'humour est une chose trop sérieuse... Lui : Wah, hé, faut que je te montre un truc, tu vas trop te marrer. C'est un test dans le dernier Consoles +, c'est trop bon. Moi : ... Lui : Tu ris pas ? Moi : Désolé, le sexisme, ça me fait pas franchement rire. Lui : Wah, c'est bon, c'est de l'humour quoi. Note : ce dialogue est évidemment fictif, bien qu'inspiré de nombreuses discussions réelles : personne n'est capable de m'écouter aussi longtemps.

Papa bleu, maman rose LE MONDE | • Mis à jour le | Par Florence Dupont (Ancienne élève de l’Ecole normale supérieure, agrégée de lettres classiques, elle est professeur de latin à Paris-Diderot.) Du bleu et du rose partout dans le ciel de Paris : les manifestants contre le projet de loi sur le mariage pour tous ont déferlé dans les rues de la capitale en agitant des milliers de fanions, de drapeaux et de banderoles à ces deux couleurs. Ils en ont saturé les écrans télé. Rose et bleu, la "manif" est la croisade des enfants. Bleu ou rose : les deux couleurs qui marquent les bébés à l'instant de leur naissance assignent à chacun, définitivement, sa résidence sexuelle. La médecine, l'état civil et ses premiers vêtements enferment l'enfant à peine né dans l'alternative du genre. D'un coup d'oeil, le médecin ou la sage-femme a repéré les organes génitaux qui vont officiellement déterminer l'un ou l'autre sexe du bébé – tant pis s'il y a un doute… Il faut choisir tout de suite.

Feminist pictures visualoop: La honte sans fin de la violence des hommes contre les femmes Le problème : la violence contre les femmes prend plusieurs formes : physique, sexuelle, psychologique et économique. Violence par un conjoint : La violence physique et/ou sexuelle est généralement infligée par le conjoint. 48% des femmes en Zambie, au Pérou et en Ethiopie ont souffert de violence physique de la part d'un conjoint.Saviez-vous que la moitié des femmes victimes d'homicides ont été tuées par leur mari, conjoint ou ex ? Violence sexuelle : les taux de violence sexuelle sont difficiles à estimer, car dans beaucoup de sociétés, la violence sexuelle cause un sentiment de forte honte aux femmes victimes. Violence sexuelle lors des guerres : le viol est souvent employé comme une stratégie consciente par les groupes armés pour humilier l'opposant, terrifier les individus et détruire les sociétés.36 viols sont signalés chaque mois en République Démocratique du Congo. On a besoin d'en finir avec la honte.

Richard Dawkins' latest anti-Muslim Twitter spat lays bare his hypocrisy | Andrew Brown Richard Dawkins and Twitter make one of the world's great pairings, like face and custard pie. But whereas more accomplished clowns ram custard pies into the faces of their enemies, Dawkins' technique is to ram his own face into the custard pie, repeatedly. I suppose it saves time and it's a lot of fun to watch. On Sunday afternoon he was at it again, wondering why the New Statesman employs an imaginative and believing Muslim: "Mehdi Hasan admits to believing Muhamed [sic] flew to heaven on a winged horse. But this is only half the fun. For instance, Tom Watson, the MP who pursued Murdoch, tweeted back almost at once: "You really are a gratuitously unpleasant man". "You are gratuitously unpleasant; I am just frank" comes straight out of the Yes Minister catechism of irregular verbs. But it gets better. Of course Dawkins would probably deny with complete sincerity that this is what he means – until the next time he says it.

Les blagues sur les roux 300 morts au Bangladesh, nouvelle frontière de la mondialisation Colère au Bangladesh, la nouvelle frontière de l’économie mondialisée. Deux jours après la mort de 300 ouvriers dans l’effondrement d’un immeuble vétuste abritant des usines textiles, la police a tiré avec des balles en caoutchouc vendredi sur des centaines de milliers de protestataires dans la capitale, Dacca. Le Bangladesh est devenu la dernière destination des capitaux de la mondialisation, nouveau refuge d’investisseurs à la recherche de coûts de production toujours plus bas, fuyant l’augmentation des salaires en Chine ( !) pour assurer la sous-traitance des grandes marques de vêtements occidentales. C’est cette équation simple de la mondialisation -mettre les pays en concurrence pour faire baisser les coûts- qui s’est jouée dans cette terrible catastrophe de Savar, dans la banlieue de Dacca. Les lieux de la catastrophe au Bangladesh (Firoz Ahmed, Demotix, via Global Voices) Quelques heures plus tard, l’immeuble s’effondrait comme un château de cartes.

Ceci n’est pas du second degré La publicité Ryanair ci-dessus est évidemment sexiste. Mais tous ne l’entendent pas ainsi (ce serait surprenant lorsqu’on parle de sexisme…), et un article commente : Le message est certes à prendre au second degré. Du second degré, vraiment ? Pourtant, si on comprend le message de ces affiches au second degré, cela signifie que le message que les publicitaires cherchent à communiquer est en réalité l’inverse de ce qui est écrit, ce qui donne : nos prix ne sont pas attractifs et notre équipage non plus. Il n’y a second degré que si le message que l’on souhaite faire passer est clairement différent du message communiqué en surface (et le plus souvent opposé à ce message de surface). À la réflexion, c’est un exemple frappant d’une certaine esthétique moderne : on emprunte les formes du second degré, mais le message délivré est bel et bien au premier degré. Quelles sont ces formes du second degré que l’on emprunte ainsi ? Juste pour rire ? Difficulty Level: Hardcore

Vos désirs sont des échos ou des egos ? c’est le petit matin. elle a dormi une partie de la nuit tournée contre moi. j’étais toute la nuit sur le dos, elle se collait à moi. à des moments elle posait son bras sur mon torse pour tenir mon épaule, à d’autres moments elle m’entourait de sa jambe et enfonçait sa tête dans mon cou. c’est le petit matin, je m’éveille un peu, je suis toujours sur le dos, elle est tournée de l’autre côté. je veux me lover contre elle, me caler dans son dos. la serrer doucement, ne pas la réveiller, me rendormir contre elle. je suis toujours sur le dos. je regarde son épaule, je regarde le plafond, son épaule, le plafond, son épaule, le plafond. je suis toujours sur le dos. elle dort, elle respire, je l’aime, j’essaye de respirer. je suis toujours sur le dos. toujours toujours. je ne peux pas me tourner, je ne peux même pas glisser ma main dans son dos. mon corps est immobile, le jour, la nuit. des sangles invisibles contiennent mes mouvements. toujours toujours. ce n’était pas vraiment une histoire. zig

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