background preloader

Ceci n’est pas du second degré

Ceci n’est pas du second degré
La publicité Ryanair ci-dessus est évidemment sexiste. Mais tous ne l’entendent pas ainsi (ce serait surprenant lorsqu’on parle de sexisme…), et un article commente : Le message est certes à prendre au second degré. Du second degré, vraiment ? Pourtant, si on comprend le message de ces affiches au second degré, cela signifie que le message que les publicitaires cherchent à communiquer est en réalité l’inverse de ce qui est écrit, ce qui donne : nos prix ne sont pas attractifs et notre équipage non plus. Je doute que ce soit le sens de ces affiches. Il n’y a second degré que si le message que l’on souhaite faire passer est clairement différent du message communiqué en surface (et le plus souvent opposé à ce message de surface). À la réflexion, c’est un exemple frappant d’une certaine esthétique moderne : on emprunte les formes du second degré, mais le message délivré est bel et bien au premier degré. Quelles sont ces formes du second degré que l’on emprunte ainsi ? Juste pour rire ? Related:  Baby feminism!

Audie n'est PAS anti-voile Collectif des créatrices de bande dessinée contre le sexisme La culture du viol se porte bien dans nos écoles — Témoignages Cinq élèves de sixième scolarisés dans le collège Montaigne, un établissement du VIème arrondissement parisien, ont été sanctionnés pour avoir pratiqué des attouchements sexuels sur leurs camarades de classe. Je ne sais pas si c’est la paresse ou le déni qui a conduit de trop nombreux médias à focaliser cette affaire sur un détail (l’utilisation des smartphones), plutôt que sur son problème de fond (c’est à dire la prégnance de la culture du viol dans notre société)… Toujours est-il que nous avons tenu à recentrer le problème, sur l’éducation des garçons dans ce cas, et plus globalement, sur la nécessité de revoir complètement l’éducation des enfants au respect de l’autre. À lire aussi : Collège Montaigne : faut-il interdire les portables ou (enfin) éduquer les garçons ? Loin de susciter des rectificatifs ou d’inciter à revoir le traitement de ce sujet, notre article est passé relativement inaperçu. À lire aussi : « NOULÉFILLES », cet agaçant syndrome de Stockholm Avant l’ère du téléphone…

La revue lesbienne Well Well Well a été entièrement rédigée selon des règles de grammaire égalitaires FÉMINISME - Souvenez-vous, quand vous étiez sur les bancs de l'école, de la première règle de grammaire qu'on vous a apprise: "Le masculin l'emporte sur le féminin". Depuis, vous avez pris le réflexe de gommer dans vos phrases la forme féminine quand elle se mêle à la forme masculine. N'est-ce qu'un détail de la grammaire française ou s'y cache-t-il un enjeu plus important, celui, tout simplement, de l'égalité entre les hommes et les femmes? L'an dernier, la revue avait déjà bien fait parler d'elle, et pour cause: après les disparitions successives de têtue.com, de la Dixième Muse, de Lesbia Magazine, les lesbiennes se sont retrouvées sans média qui leur était destiné. "Si on ne le fait pas, qui le fait?" Cette année, la revue s'est lancé un défi de taille: déconstruire la grammaire telle qu'on la connaît et suivre des règles qui mettent "fin à la masculinisation de la langue". "Si on ne le fait pas, qui le fait?" "Les hommes et les femmes sont géniales" De quoi s'agit-il? Contactez-nous

Le non consentement sexuel féminin est-il excitant ? (Mon texte va uniquement s'intéresser au concept de consentement féminin dans les couples hétérosexuels et en Occident.) On voit actuellement, émanant des mouvements féministes, émerger beaucoup de projets autour du consentement en matière sexuelle. Des féministes tentent donc d'inculquer l'idée qu'il faut s'assurer du consentement avant de pratiquer tel ou tel acte sexuel et proposent par exemple des ateliers autour du consentement comme cette initiative anglaise. Face à ces initiatives, on voit surgir énormément de résistances en particulier masculines ; le motif le plus évoqué étant que "cela va fait tomber l'excitation". Tout mon article servira à démontrer, au travers d'exemples, que le non consentement féminin est à la fois considéré comme sans importance mais aussi et surtout profondément excitant. Se tient en ce moment au Musée du Luxembourg à Paris, une exposition nommée "Fragonard amoureux.

Qui Sont Les Violeurs ? | L'Écho Des Sorcières Description textuelle : A chaque fois que je parle de viol avec des hommes cis, j’ai droit à ce genre de réaction : (4 hommes sont représentés et disent « Nan mais les violeurs c’est des détraqués, c’est tout »« Ce que tu décris là c’est pas un viol. C’est mal mais c’est pas un viol »« Peut-être qu’il pensait bien faire ? »« Un viol c’est forcément violent » J’avais l’impression qu’ils essayaient de me convaincre que je ne pouvais rien y faire…et cela me mettait très en colère. Et puis, à force de discuter, j’ai compris. Dans leur monde, le consentement, ça ressemble à ça :(Deux rectangles sont représentés :– Un rectangle blanc dans lequel est écrit « mecs bien » et décrit comme « sexe consenti »– Un rectangle noir dans lequel est écrit « violeurs » et décrit comme « viol ») Et forcément, ils se voient tous ici (reprise de la figure décrite ci-dessus et les 4 hommes représentés au début sont tous dans la case blanche) Je sais pas si vous avez déjà entendu un homme reconnaître avoir violé ?

Sexisme chez les geeks : Pourquoi notre communauté est malade, et comment y remédier J’aimerais préciser quelque chose. Quand Mar_Lard a publié son article sur Joystick en août dernier sur ce blog, nous avons décidé de publier tous les commentaires afin que tout le monde puisse se rendre compte de la violence des réactions. Je suggère à ceux qui voudraient réitérer ce genre d’exploits (histoire de contribuer à la démonstration de Mar_Lard, merci les mecs) de lire la charte de modération désormais en vigueur sur ce blog au lieu de perdre leur temps. [EDIT] Devant le nombre de confusions, 2ème précision: ce blog appartient à AC Husson mais l’auteure de cette contribution est Mar_Lard. Si vous voulez la contacter par mail, je transmettrai. Attention, cet article inclut de nombreux exemples susceptibles de choquer : images d’une grande violence ou sexuellement explicites, insultes et propos à caractère fortement sexiste/homophobe/raciste, menaces de violences sexuelles et autres. Ce paragraphe a suscité des réactions extrêmes. 1. Le problème est dans l’industrie. Bref. Ouais.

L'humour est une chose trop sérieuse... - Une heure de peine... Lui : Wah, hé, faut que je te montre un truc, tu vas trop te marrer. C'est un test dans le dernier Consoles +, c'est trop bon. Moi : ... Note : ce dialogue est évidemment fictif, bien qu'inspiré de nombreuses discussions réelles : personne n'est capable de m'écouter aussi longtemps.

Stars et agresseurs sexuels, le combo tabou Mi-mai, le comédien Laurent Lafitte provoquait un tollé à Cannes pour avoir osé tacler Woody Allen et Roman Polanski et évoquer les accusations d’agressions sexuelles qui leur collent aux basques depuis des décennies. «Cela fait plaisir que vous soyez en France, parce que ces dernières années, vous avez beaucoup tourné en Europe, alors que vous n’êtes même pas condamné pour viol aux Etats-Unis.» Dans l’assistance, ça a rigolé jaune, poussé des «oooohhh» de gêne/honte/scandale/amusement avant de reprendre un visage stoïque et sourire bright, paillettes obligent. Petit rappel des faits. Pendant des années, rien de spécial. Néanmoins, la société a la fâcheuse tendance à nous lobotomiser avec des poncifs erronés et redoutables. Évidemment, Woody Allen est loin d’être le seul concerné. Ça n’aura pas servi à grand-chose puisque JL récidive et se prend une seconde condamnation en mai 2015 pour avoir demandé à une jeune de 14 ans de s'adonner à des jeux sexuels par webcam interposée.

Parlons de droits plutôt que de choix | Genre ! Il existe une tendance, dans le féminisme contemporain, à parler des revendications féministes – et donc à les justifier – en termes de choix. Je reconnais avoir beaucoup employé cette rhétorique moi-même, notamment à propos du port du voile pour les femmes musulmanes. Je suis farouchement en faveur du droit de ces femmes à décider de porter ou non le voile, mais réduire ce droit à un simple choix pose un problème majeur : cela revient à faire dépendre de l’individu une décision qui n’est jamais purement personnelle, mais qui s’inscrit dans un cadre précis et contraignant. En France, par exemple, la décision de porter ou non le voile est conditionnée par l’existence d’une islamophobie ambiante, d’agressions visant particulièrement des femmes voilées, d’une rhétorique républicaine confondant laïcité et suppression de toute marque religieuse (si la religion concernée est l’islam), etc. Or qu’est-ce qu’on oppose à Laurence Rossignol critiquant la « mode pudique » ? J'aime :

Sexism, scandals, and matchmaking: a year of tennis, in one comic Pourquoi veut-on faire des femmes enceintes des imbéciles heureuses? Tout et n’importe quoi a été dit sur le cerveau des femmes enceintes. Surtout n’importe quoi –y compris par l’auteure de ces lignes: «le cerveau d’une femmes enceinte peut perdre jusqu’à 8% de son volume»; «pendant une grossesse, la neurogénèse (ou naissance de nouveaux neurones) diminue». Les femmes elles-mêmes n’hésitent pas à dire qu’elles ont été particulièrement bêtes et étourdies pendant leur grossesse. Pourtant, le babybrain a été méticuleusement démonté par plusieurs études scientifiques. Bref, décrire les femmes enceintes comme des êtres envahis d’hormones et vaguement trépanés n’a aucun sens. C’est pourtant la démarche de Sarah Seltzer, qui, dans un article publié sur Jezebel, ne questionne pas tant la réalité scientifique du syndrome du neurone unique que les raisons pour laquelle, elle-même, pendant sa grossesse, s’est apposé le diagnostic «babybrain». Bébêtes

Pas mieux qu'une femme pour faire le ménage? On remarquera sans peine que cette floraison de pouvoir politique féminin survient à un moment où la politique britannique est dans les choux. Avec le résultat du référendum du 23 juin, le prochain Premier ministre devra passer la moitié de son temps à négocier avec les Européens qui veulent bouter sans ménagement les ingrats Britanniques hors de leur union, et l’autre moitié à calmer les Britanniques impatients de voir déguerpir les Européens de leur royaume pas si uni que ça. En d’autres termes, la fonction a tout du cadeau empoisonné. Et cette liste de partis politiques dirigés par des femmes devient tout de suite moins impressionnante lorsque que vous saisissez qu’à la notable exception du SNP avec Nicola Sturgeon (et peut-être les Verts, qui n’en sont pas à leur première présidente) ces femmes se sont installées au premier rang lorsque leur parti était en crise. Adultes en chef Comme l’écrit Young, «le facteur déterminant de sa victoire fut, sans conteste, Edward Heath. Compétentes

Finissons-en avec l'épiosiotomie systématique et non consentie! Temps de lecture: 9 min «Épisio». L’épisiotomie est à ce point banalisée qu’elle a hérité de son petit surnom, rendant ainsi la pratique, sinon inoffensive, en tout cas, presque anodine dans son énonciation. Dès qu’il est question d’accouchement, le mot est assez vite lâché, mais un peu comme on parlerait d’une anesthésie dentaire un peu costaude, ou de n’importe quel acte chirurgical pénible mais inévitable. Pourtant, il n’en est rien. «Mutilation inutile» «Épisio», ça sonne mieux et moins flippant que «intervention chirurgicale qui consiste à sectionner la muqueuse vaginale et les muscles superficiels du périnée afin d’agrandir l’orifice de la vulve et de faciliter l’expulsion du fœtus lors de l’accouchement». «Comme tout le monde, j’ai longtemps cru que l’épisiotomie était un “passage obligé”, contre lequel on ne peut rien faire (c’est ce que ma sage femme m’avait dit pendant mes cours de préparation aussi). Contre son gré Le témoignage, on s’en doute, a suscité moult réactions.

Related: