background preloader

Sommes-nous en démocratie ?

Sommes-nous en démocratie ?
Related:  leonie1234

Les partis politiques, acteurs de la démocratie - Maxicours • Première définition Il est possible dans un premier temps de s'appuyer sur une première définition restrictive des partis politiques. Cette définition est construite en 1966, par deux politologues (Joseph La Palombara et Myron Weiner). Ils considèrent les partis politiques comme : « une organisation durable : c’est-à-dire une organisation dont l’espérance de vie politique est supérieure à celle de ses dirigeants. Une organisation localebien établie et apparemment durable, entretenant des rapports réguliers et variés avec l’échelon national. La volonté délibérée des dirigeants nationaux et locaux de l’organisation de prendre et exercer le pouvoir, seuls et avec d’autres et non pas simplement d’influencer le pouvoir. Cette première définition permet de différencier ainsi les organisations qui n’auraient pour objectif que d’influencer le pouvoir politique plutôt que de l’exercer. Cette première définition semble cependant frappée d’obsolescence eu égard à ses limites.

Populisme, l'Europe en danger Ils prétendent parler au nom du peuple, dont ils épousent habilement les attentes. À chaque problème, ils offrent invariablement les mêmes réponses : haro sur l'immigration, l'Europe et les élites. Marine Le Pen en France, Geert Wilders aux Pays-Bas, Viktor Orbán en Hongrie, Beppe Grillo en Italie… : à grand renfort de formules chocs et de rhétorique simpliste, les leaders de ces mouvements, qui ont réussi à se construire une façade respectable, captent l'adhésion de citoyens toujours plus nombreux. À l'échelle européenne, certains d'entre eux choisissent désormais de s'allier pour conquérir le Parlement, comme la présidente du Front national et le chef de file de l'extrême droite néerlandaise, qui espèrent triompher lors des élections de mai 2014. Radiographie

Qu’est-ce qu’un parti politique ?| Vie publique.fr En France, les partis politiques se créent librement. L'activité politique peut s'exercer dans différentes organisations (associations, groupements politiques, clubs de réflexion, etc.). Un parti politique est une association loi 1901. Sans apporter une définition légale à la notion de parti politique, la loi du 11 mars 1988 reconnaît comme parti politique "la personne morale de droit privé qui s’est assignée un but politique si elle est éligible à l'aide publique ou si elle a régulièrement désigné un mandataire financier". Les partis politiques qui relèvent de la loi du 11 mars 1988 doivent déposer, chaque année, leurs comptes à la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP). Fin 2020, la CNCCFP décomptait ainsi 579 partis politiques en France. Le saviez-vous ? Les partis politiques au sens moderne apparaissent en France au début du XXe siècle avec la loi du 1er juillet 1901, qui crée le statut d’association à but non lucratif.

L’État français est-il en guerre contre les Français ? La loi de programmation militaire française étend les pouvoirs des Armées à la « la prévention de la criminalité ». Ce faisant, elle abroge, sur le modèle de ce qu’ont fait les États-Unis après le 11-Septembre, la distinction classique entre défense et sécurité intérieure, entre armée et police. Du coup, elle soumet les citoyens français à un régime de surveillance autrefois réservé à des agents d’une puissance étrangère. L’espionnage massif de ses citoyens par les services secrets d’un pays est aujourd’hui devenu la norme. Une loi militaire comme « prévention de la criminalité » La loi de programmation militaire sert habituellement à encadrer les budgets des forces militaires de l’Hexagone. Afin de procéder à cette fusion du pénal et du militaire, la loi de programmation évince le pouvoir judiciaire et concentre les pouvoirs aux mains de l’exécutif. Une loi martiale numérique Jean-Claude Paye

La participation politique : le problème de l'abstention - Maxicours Les causes de ce phénomène sont nombreuses et difficiles à identifier, on peut citer toutefois : - Le désintérêt pour la politique ou le manque d’informations. On retrouve plus d’abstentionnistes chez les non-diplômés (en 2007, aux élections législatives, 77 % des personnes n’ayant pas voté avaient un diplôme inférieur au baccalauréat). - Une culture politique insuffisante : l’abstention est plus forte chez les catégories populaires (en 2007 57 % des non-votants étaient des employés ou des ouvriers et seulement 18 % de cadres). Les classes populaires se sentent aussi moins bien représentées par le personnel politique qui ne semble pas assez proche de leurs problèmes quotidiens. - Une volonté de manifester un certain mécontentement, une opposition. - Une manifestation de la rationalité : puisque ma voix ne changera pas le résultat pourquoi aller voter ? - L’abstention dépend fortement des enjeux électoraux.

Qu'est-ce qu'une Scop ? Les Scop, Sociétés coopératives, désignent les entreprises à statut Scop (Société coopérative et participative) et à statut Scic (Société coopérative d’intérêt collectif). Soumises à l’impératif de profitabilité comme toute entreprise, elles bénéficient d’une gouvernance démocratique et d’une répartition des résultats prioritairement affectée à la pérennité des emplois et du projet d’entreprise. Les deux formes juridiques de Sociétés coopératives : La Scic Dans une Scic, les mécanismes coopératifs et participatifs sont identiques à ceux de la Scop. Pour mieux comprendre ce que sont les Scop, les Scic et même les CAE, découvrez le premier film d'animation sur les Sociétés coopératives :

Abstention : défaillance citoyenne ou expression démocratique ? Anne MUXEL - Directrice de recherches au CEVIPOF - IEP de Paris Cahiers du Conseil constitutionnel n° 23 (Dossier : La citoyenneté) - février 2008 La participation électorale est considérée comme l'un des traits les plus caractéristiques de la bonne santé d'un régime démocratique. Comme dans bien d'autres pays européens, en France, elle ne cesse pourtant de s'affaiblir depuis une vingtaine d'années. Bien que le scrutin présidentiel de l'année 2007 fasse exception et que la politisation de l'élection aboutissant à une participation record ait été replacée sur le devant de la scène, une abstention récurrente a marqué le paysage électoral français toutes ces dernières années. Plutôt en déclin et à coup sûr inconstante, la participation électorale apparaît donc moins assurée que par le passé. 1. Le devoir de voter n'est pas remis en cause, mais il obéit à un impératif moral et social moins fort que par le passé. L'indécision et l'intermittence favorisent la montée de l'abstention 2. 3.

Un village auto-géré depuis 1971 ! Des élus qui écoutent les citoyens, des citoyens qui participent vraiment à la décision, des référendums qui tranchent quand aucune solution nette n’émerge ? Mais si, c’est possible. Ça s’appelle la démocratie. Les 800 habitants de Vandoncourt, dans le Doubs, n’ont pas attendu que la démocratie participative soit à la mode pour s’impliquer dans la vie de leur village. Le débat en cours sur l’implantation d’un parc éolien est un bon exemple de la culture démocratique qui règne dans la commune. Une opposition qui n’incommode pas le maire, Patrice Vernier : « Je me suis engagé auprès des habitants en leur disant que dès que nous aurons tous les éléments en main, nous organiserons une réunion publique contradictoire ». Ce n’est pas la première fois que ce type de scrutin informel est organisé pour s’assurer que les décisions ne soient pas seulement prises « pour les habitants, mais aussi avec les habitants », comme le répète à l’envi l’équipe municipale. Chacun a son mot à dire

Abstention: "Le vrai danger pour la démocratie, c'est qu'un jour il n'y ait plus d'électeurs!" On s'attend à une abstention record, aux élections municipales. Ipsos évoque un taux de 40% au premier tour, ce dimanche. Ce scrutin, local donc "proche des gens", n'est-il plus à l'abri de cette tendance? L'abstention en France connaît une progression constante, de scrutin en scrutin, quel que soit le type d'élection. Jean-Yves Dormagen est directeur du Département de Science Politique à l'université de Montpellier I et membre du Centre d'Études Politiques de l'Europe Latine (CEPEL-CNRS). On ne connaît ces chiffres qu'a posteriori parce qu'à chaque fois l'INSEE décortique les listes d'émargements et établit des profils sociologiques très précis: on sait qui vote ou pas, où on vote plus ou moins... Le climat délétère de ces dernières semaines, nourri par les "affaires", peut-il alimenter l'abstention, ce dimanche et le prochain? Qui sont les abstentionnistes "majoritaires" alors, si ceux qui font le choix de bouder les urnes sont les "minoritaires"? Je ne pense pas. Que craint-on?

Élections sénatoriales françaises Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les dernières élections ont eu lieu le 25 septembre 2011, et les prochaines auront lieu en septembre 2014. Histoire[modifier | modifier le code] IIIe République[modifier | modifier le code] Ve République[modifier | modifier le code] En 2000, le Parlement vote une loi visant un passage au scrutin de liste proportionnel dans les départements à 3 sénateurs et plus, et une augmentation du nombre de délégués pour les grandes communes, mais cette dernière mesure est censurée par le Conseil constitutionnel, car le Sénat doit représenter les collectivités territoriales[1]. En 2003, la durée du mandat passe de neuf ans à six ans. En 2005, le mandat de tous les sénateurs est prolongé d’une année, pour que les élections sénatoriales se fassent juste après les élections municipales[3]. En 2011, l’âge minimum passe de 30 à 24 ans[4]. Mode de scrutin actuel[modifier | modifier le code] Répartition départementale depuis 2008 Électeurs[modifier | modifier le code]

Une campagne électorale participative : comment aller plus loin Le moment de la campagne est crucial. Il donne le ton du mandat que vous allez mener, cristallise les espoirs des électeurs et pose les fondements de la confiance que les citoyens pourront accorder. Comment faire de votre campagne un moment fort de démocratie ouverte, en cohérence avec les valeurs participatives et collaboratives que vous souhaitez porter tout au long de votre mandat ? Faire campagne selon les valeurs de la démocratie ouverte, c’est impulser une culture de la participation qui durera tout au long du mandat. Co-construire un programme avec les habitants pour les rendre acteurs des décisions qui impactent leur territoire. Pour vous guider, nous vous proposons ici d’interroger le fonctionnement interne de la liste, la relation aux acteurs du territoire, la posture des futurs élus et leur éthique politique. La composition de la liste et ses règles de fonctionnement Qui doit composer une liste ? Comment le pouvoir est-il partagé au sein de la liste ? Pourquoi ? En conclusion…

Européennes : pourquoi les listes ne sont pas nationales ? Pour le scrutin des européennes, la France est divisée en huit grandes circonscriptions. Chacune correspond généralement à plusieurs régions et se voit attribuer un nombre de sièges (de 3 à 15) proportionnel à sa population. A chaque circonscription ses propres listes, soit une vingtaine en moyenne ! La majorité des pays ont opté pour une unique circonscription nationale, à l'instar de l'Espagne, des Pays-Bas, de la République tchèque ou de la Grèce. Un avantage pour les grands partis Cet « éclatement » devait permettre un rapprochement entre les élus et leurs électeurs. Ce qui est moins connu, c'est que ce système, imaginé pour éviter une forte dispersion de la représentation, avantage les grands partis et, à l'inverse, handicape les petites formations. « C'est une manipulation des partis dominants », résume l'ancien syndicaliste Louis Weber, coauteur du livre « le Parlement européen, pour faire quoi ? CARTE INTERACTIVE.

Comment se déroule une campagne électorale ?| Vie publique.fr Il est nécessaire de distinguer la campagne, au sens large, et la campagne officielle. En effet, certains candidats peuvent déclarer leur intention de se présenter de longs mois avant l’élection proprement dite, organiser des réunions publiques et intervenir dans les médias. Or, en réalité, la campagne officielle est courte et sa durée est fixée par les textes. L’un des éléments essentiels du déroulement des campagnes électorales aujourd'hui réside dans l’accès aux médias audiovisuels. La loi ordinaire et la loi organique du 25 avril 2016 de modernisation des règles applicables aux élections et à l’élection présidentielle ont modifié, notamment, les règles régissant la campagne électorale audiovisuelle. La campagne doit aussi être loyale.

Le vote sans la démocratie (et inversement) Deux auteurs stimulants, le Flamand David Van Reybrouck, qui avait signé Congo, une histoire, et l’Américain David Graeber, qui a publié Dette, 5 000 ans d’histoire (voir nos articles ici et là) s’intéressent, dans deux livres plus mineurs que leurs précédents, aux limites des processus électoraux. Le premier signe aux éditions Actes Sud un ouvrage au titre choc, Contre les élections. Il part de son expérience belge et de l’absence de gouvernement de ce pays pendant un an et demi, dont il estime qu’elle est la manifestation du caractère primitif et obsolète des processus électoraux, pour valoriser d’autres formes de représentation et de désignation du pouvoir législatif, en particulier le tirage au sort. Avec sa plume toujours alerte et sa puissance descriptive, David Van Reybrouck reprend surtout à son compte des élaborations théoriques ou des pratiques expérimentées ici ou là. Bulletins, ballottes et billets Les limites de la règle majoritaire Lire aussi Source : www.mediapart.fr

Related: