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Pourquoi remettons-nous souvent les choses au lendemain

Pourquoi remettons-nous souvent les choses au lendemain
La procrastination est la tendance (plus cognitive que pathologique comme nous allons le voir) à remettre systématiquement les choses au lendemain. Mais, rappelle le journaliste David McRaney sur son blog, la procrastination correspond à une idée reçue qui affirme qu’on est paresseux et qu’on gère mal son temps, alors qu’à la vérité, elle est alimentée par notre faiblesse à gérer nos impulsions. Un conflit cognitif entre le présent et le futur Si vous jettez un oeil à la file d’attente des films que vous projetez de voir (comme c’est le cas sur un service de VOD ou de prêt de DVD comme Netflix), vous constaterez qu’elle est constituée pour beaucoup de documentaires passionnants et de films d’auteurs, plus que des derniers blockbusters (qui demeurent toujours parmi les plus loués, comme le montre l’étonnante cartographie des locations de Netflix). Image : Marshmallow Tug of War photographié par Alex Tran. « Vous pouvez essayer de combattre ce penchant naturel.

LES DEUX LOGIQUES DE LA PERFORMANCE. Approche globale et intégrée pour bâtir la performance durable fondée sur la qualité La course sans fin vers toujours plus de compétitivité pose une question de fond. Jusqu'où peut-on pousser les gains de productivité sans dégrader les autres domaines de la performance : qualité, sécurité, innovation, satisfaction clients, développement RH, conditions de travail, climat social… ? Selon leur philosophie sous-jacente, on peut classer les réponses en deux catégories : • Les gains de productivité dégradent la qualité et les conditions de travail. • Loin de s'opposer, productivité, qualité et intérêt des salariés se renforcent. Les exemples ne manquent pas à l’appui de chacune de ces positions opposées. Pour sortir du paradoxe, il faut renoncer aux réponses idéologiques et simplistes, au profit d’une analyse approfondie des constats du terrain, afin d’en dégager les conditions de validité de l’une ou l’autre philosophie. Ce cas a été retenu pour deux raisons. Le cas provient de la mise en œuvre de l’Arbre de Performance (ADP) dans un grand groupe de télécommunications. 1. 2.

Voir le monde à sa manière Nous sommes tous familiers avec l'idée que nos pensées et nos émotions varient d'une personne à l'autre, mais la plupart des gens pensent que la façon dont ils perçoivent le monde avec leurs yeux est généralement très similaire quel que soit les individus. Pourtant la taille du cortex visuel primaire, la zone à l'arrière du cerveau responsable du traitement de l’information visuelle, peut varier selon un rapport de un à trois chez les humains. Des chercheurs du Centre Wellcome Trust pour la neuro-imagerie à l'UCL (University College London) ont montré pour la première fois que la taille de cette région affecte la façon dont nous percevons notre environnement. Leur étude est publiée en ligne aujourd'hui dans la revue Nature Neuroscience. Pour leurs travaux, les chercheurs ont utilisé des séries d’illusions d’optique qu’ils ont montrées à des sujets tests comme l’illusion d’Ebbinghaus représentée sur l’image ci-dessus.

Pyramide des besoins de Maslow Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pyramide des besoins Théorie de Maslow[modifier | modifier le code] Présentation générale[modifier | modifier le code] C'est en 1970, dans la deuxième édition de son ouvrage Motivation and Personality, qu'apparaît l'exposé le plus complet de sa théorie de la motivation : la hiérarchie des besoins. Maslow découvrit par la suite que les besoins s'inscrivaient dans le cadre d'une hiérarchie. Remarque : Lorsqu'un besoin précédent n'est plus satisfait, il redevient prioritaire. Relativité et progressivité[modifier | modifier le code] La représentation de la hiérarchie des besoins sous la forme d'une pyramide a généré bon nombre de malentendus et, par là même, des critiques infondées. L'émergence soudaine des besoins ;La satisfaction absolue des besoins. Autrement dit, cette représentation a véhiculé l'idée selon laquelle un besoin doit être satisfait à 100 % avant que le besoin suivant émerge. Maslow nuançait cette apparente fixité à deux égards.

Imagine de ne pas prendre ce dernier chocolat La simple idée de déguster un chocolat peut parfois nous décider à passer à l'acte. Néanmoins, selon une nouvelle étude, si les gens s'imaginaient dévorer des chocolats étape par étape, avec à chaque fois le fait de croquer, mastiquer et avaler, ils auraient moins tendance à en manger s'ils en avaient l'opportunité. Ce type de réponse atténuée à un stimulus répété est connu sous le terme d'habituation. Carey Morewedge, de l'Université (Une université est un établissement d'enseignement supérieur dont l'objectif est la production du savoir (recherche), sa conservation et sa transmission (études...) Morewedge et ses collègues ont trouvé que les participants qui avaient imaginé manger de grandes quantités de sucreries ou de fromage en avaient beaucoup moins consommé ensuite.

Le père Noël est-il sexy ? La couleur rouge des habits du père Noël le rendrait nettement plus sexy aux yeux des femmes qu'avec n'importe quelle autre couleur. © Kevindooley, Flickr, CC by 2.0 En général, les femmes aiment les hommes dont le visage est symétrique et qui présente des particularités typiquement masculines : une mâchoire large, des épaules plus larges que les hanches, une taille supérieure à la moyenne, une voix plus grave… Des particularités moins viriles sont aussi préférées de ces dames : la gentillesse, l’intelligence, un statut social élevé, une stabilité émotionnelle et une humeur joyeuse. En ce qui concerne les animaux (Oiseaux, Poissons, Crustacés, Primates), les femelles semblent attirées par les mâles arborant la couleur rouge qui est souvent le signe d’un rang social élevé. Même apposée artificiellement par les scientifiques (une bande rouge attachée aux pattes des mâles), cette couleur titille encore les femelles. Si c’est une constante parmi les Vertébrés, qu’en est-il chez l’Homme ?

L’intelligence émotionnelle aux P’tits déjeuners de la science Les P'tits déjeuners de la science, un rendez-vous axé ce jeudi 16 décembre sur l'intelligence émotionnelle. © DR Après le QI, l’intelligence émotionnelle ? - 2 Photos L’IE, pour « intelligence émotionnelle », remplacera-t-elle le QI, ce coefficient intellectuel censé mesurer l’intelligence comme un thermomètre indique la température ? Peut-être. Deux des intervenants nous en disent plus : Bernard Remaud, qui préside la CTI, Commission des titres d’ingénieurs, un organisme chargé d’accréditer les formations d’ingénieurs, privées ou publiques, en France, en Europe et plus loin encore, et Gilles Corcos, consultant spécialiste du sujet, auteur d’un livre (Développez vos compétences émotionnelles) et fondateur du cabinet Odyssée Motion. Les P'tits déjeuners de la science se suivent aussi en vidéo... Futura-Sciences : Qu’est-ce que l’intelligence émotionnelle ? Bernard Remaud : J’y vois un concept valise, une sorte de packaging qui englobe des idées déjà connues. GC : Oui. Sur le même sujet

Apprendre à gérer la complexité Le dernier numéro du Rotman Magazine (du nom de l’école de management de l’université de Toronto) est consacré à la complexité, à l’incertitude et à l’ambiguïté, et essaye de comprendre comment gérer plus efficacement cette nouvelle réalité. Image : la couverture du dernier numéro du Rotman Magazine, sur la complexité. Se défier de nos représentations Dans une interview (.pdf), Donald Sull, professeur de management à la Business School de Londres et auteur des Bienfaits de la turbulence (The Upside of Turbulence : Seizing Opportunity in an Uncertain World) revient sur les cartes mentales que nous construisons pour comprendre le monde et qu’on peine à remettre en cause quand le monde se transforme. Les cartes mentales que nous construisons ne sont pas mauvaises en soit, au contraire, elles sont nécessaires pour se concentrer, coordonner nos activités et mobiliser nos ressources, explique-t-il. Les incongruités sont un bon indicateur Suivre nos intuitions

Que valent vraiment nos décisions « éclair »  ?  - Les Echos.fr Vous avez perdu le sens de la réalité ? Un bébé peut le dire De très jeunes enfants, même des nourrissons, peuvent réaliser que les autres gens voient le monde différemment d'eux indique une nouvelle étude. Et cela semble se produire automatiquement, sans effort délibéré, notent les chercheurs. La capacité à attribuer aux autres des intentions et des croyances, souvent évoquée sous le nom de théorie (Le mot théorie vient du mot grec theorein, qui signifie « contempler, observer, examiner ». Dans le langage courant, une théorie est une idée ou une connaissance spéculative, souvent basée sur...) de l'esprit, est un élément essentiel des interactions sociales et a peut-être été cruciale pour l'évolution des hommes en sociétés. Jusqu'à récemment, il était généralement admis que les aptitudes liées à la théorie de l'esprit n'apparaissaient qu'à partir de l'âge de trois-quatre ans. Depuis, de nombreuses études utilisant diverses méthodes ont suggéré que des enfants beaucoup plus jeunes pouvaient en fait les posséder.

Peut-on mettre les neurosciences à toutes les sauces Par Rémi Sussan le 04/01/11 | 3 commentaires | 2,988 lectures | Impression Révolution dans l’habitat ou nouveau buzz marketing ? Le Wall Street Journal a récemment publié un curieux article sur l’usage des sciences cognitives dans la création de… cuisines aménagées ! Car pour Grey, une cuisine n’est pas seulement un endroit pour préparer à manger. Pour créer une cuisine de rêve, Grey et son d’équipe passent près de 80 heures à s’entretenir avec leur client n’hésitant pas, précise le Wall Street Journal, à s’installer chez eux pour analyser sa personnalité et ses préférences. “Selon Mr Grey, Un bon moyen de commencer à créer une cuisine heureuse”, affirme l’article, “consiste à découvrir ce qu’il appelle le “point de bien être (sweet spot)” … vous savez, votre point de vue préféré, là où vous avez une vue sur la table, le paysage, l’entrée ou la cheminée, tout en préparant un plat”. Image : le vaudou des corrélations en neurosciences sociales… Les ambiguïtés de la neuroarchitecture

Pour être heureux, éteignez la lumière ! Les hamsters de Sibérie qui dorment à la lumière seraient dépressifs... © photovoir.fr Dormir dans une obscurité totale, voilà qui serait important. Aussi bien pour le sommeil… que pour la santé mentale. Dans la nuit, une faible luminosité provoquerait chez ces rongeurs des modifications de l’hippocampe. Résultat, les hamsters du second groupe ont présenté davantage de symptômes de dépression... Ces résultats complètent ceux de précédentes études. A voir aussi sur Internet Sur le même sujet Comprendre les lois de la ville Geoffrey West (Wikipédia) est physicien et travaille depuis quelques années sur le thème de la ville à l’Institut de Santa Fé, un Institut de recherche dédié à l’étude des systèmes complexes, rapporte le New York Times dans un étonnant article sur ses recherches, signé Jonah Lehrer. L’objectif de West : découvrir les lois cachées qui régissent l’organisation urbaine. A l’heure où la majorité de la population mondiale vit en ville et où cette urbanisation ne cesse de s’accélérer, nous ne savons pas grand-chose du rôle des villes, rappelle le journaliste scientifique Jonah Lehrer. Certes, les économistes ont bien mis l’accent sur le rôle des villes dans le produit intérieur brut ou l’amélioration du niveau de vie, tandis que les psychologues ont étudié l’impact de la vie urbaine sur la mémoire à court terme et sur notre capacité à l’auto-contrôle… Mais force est de reconnaître que la théorie urbaine ressemble à un domaine sans principes ni règles. Vers une théorie prédictive des villes ?

Se débarrasser par écrit de ses soucis ? Êtes-vous anxieux à l'approche d'un test ou d'un examen ? La haute pression qui règne sur les étudiants devant passer des tests importants peut les conduire à agir en dessous de leurs capacités ou à être paralysés par le stress. Dans Science, une étude de Gerardo Ramirez et Sian Beilock, de l'Université (Une université est un établissement d'enseignement supérieur dont l'objectif est la production du savoir (recherche), sa conservation et sa transmission (études supérieures). Aux...) de Chicago (Chicago est une mégapole des États-Unis, située dans la partie nord du Middle West, à 1 280 kilomètres à l'ouest de New York et à plus de 3 200 kilomètres au nord-est de Los...), montre pourtant qu'un bref exercice d'écriture peut les aider à éviter d'être anxieux.

L’anesthésie modifie le schéma corporel Beaucoup de personnes amputées décrivent qu’elles ressentent leur membre disparu comme étant « encore présent », une sensation bien connue de la médecine qui parle de « membre fantôme ». Il s’agit là une complication importante et désagréable qui fait suite aux amputations car cette sensation est souvent douloureuse. Ces illusions de sont liées à l'apparition au sein du cerveau de représentations inadaptées du segment du corps disparu. Or, les personnes qui subissent une anesthésie locorégionale, qui consiste à endormir un territoire desservi par un nerf ou un groupe de nerfs, décrivent des sensations analogues. Une équipe dirigée par Stein Silva a donc suivi 20 personnes devant subir une anesthésie du bras avant une intervention chirurgicale. Il en découle plusieurs observations, premièrement tous les patients ont décrit des sensations anormales au niveau du bras endormi.

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