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Revenu garanti, « la première vision positive du XXIe siècle »

Revenu garanti, « la première vision positive du XXIe siècle »
Susanne Wiest, Enno Schmidt et Daniel Häni Après avoir vécu douze ans dans une roulotte de cirque, pour être libre et pour économiser un loyer, Susanne Wiest s’est installée à Greifswald, dans le nord de l’Allemagne. Elle travaille comme maman de jour, sans gagner suffisamment pour joindre les deux bouts : elle doit accepter l’aide de ses parents. Une réforme fiscale, qui l’appauvrit en intégrant les allocations de ses enfants à son revenu imposable, augmente encore son exaspération et son sentiment d’absurdité. Et puis, un jour, elle tombe sur une carte postale. Une carte postale dorée, avec, en lettres blanches, cette simple question : « Quel travail feriez-vous si votre revenu était assuré ? L’audition de Susanne Wiest au Bundestag, le 8 novembre 2010 En décembre 2008, usant d’un droit accordé depuis 2005 à tout citoyen allemand, elle lance une pétition en ligne demandant au Bundestag de se pencher sur la question du revenu de base. 1. Marie-Paule Perrin et Oliver Seeger Un jardin ?

http://www.peripheries.net/article326.html

Agenda social du MEDEF : Les jeunes en "stand by" et les seniors sur la touche ! Enchantée par l'offre de la CFDT de "passer à autre chose" après le conflit des retraites, Laurence Parisot vient de communiquer aux syndicats son "agenda social". Celui-ci, freine des 4 fers sur les jeunes et fait l'impasse sur l'emploi des seniors ! Le MEDEF n'a pas mis longtemps à réagir aux propos de Xavier Bertrand le ministre du travail qui avait indiqué : " (...) qu'il allait lancer une « concertation spécifique » avec les partenaires sociaux sur l'emploi des jeunes, notamment pour trouver de « nouveaux outils » sur l'alternance (..

Simple, juste et efficace : le revenu de base pour tous Oui, c’est la crise, en France comme en Europe. Les derniers chiffres disponibles nous disent que plus de 26 millions de personnes sont en recherche d’emploi, soit 10,9 % des actifs européens. Les jeunes sont encore plus touchés avec un taux de chômage moyen de 24 %, qui atteint même 55 % en Espagne et en Grèce ! Imaginer un revenu garanti pour tous, par Mona Chollet (Le Monde diplomatique, mai 2013) On travaille, et, grâce à ce travail, on perçoit de l’argent. Une telle logique est si bien ancrée dans les esprits que la perspective d’instaurer un revenu inconditionnel, c’est-à-dire de verser à chacun une somme mensuelle suffisante pour lui permettre de vivre, indépendamment de son activité rémunérée, apparaît comme une aberration. Nous sommes encore persuadés de devoir arracher à une nature aride et ingrate les moyens de notre subsistance individuelle ; or la réalité est bien différente.

David Harvey : "Pour que le système change vraiment, il faut que les travailleurs se fâchent" Longtemps boudé par le champ académico-universitaire français1, l’anglais David Harvey est pourtant le théoricien marxiste le plus traduit au monde (avec Frederic Jameson). Ce n’est que justice : le penseur - pas forcément très simple d’accès, rien à voir avec Mike Davis ou Slavoj Žižek - est un décrypteur acharné du règne du capital. Surtout, ce théoricien de la Radical Geography a dépoussiéré l’héritage marxiste en lui adjoignant une dimension spatiale, posant l’étude des espaces du Capital comme préalable indispensable à une compréhension globale du monde tel qu’il tourne (mal). Pour cette conférence donnée à l’École d’architecture de Belleville2, David Harvey s’est éloigné de la géographie pour se concentrer sur le thème des son dernier livre, encore inédit en français, L’énigme du capital. × D’abord, à partir du moment où cette circulation s’interrompt, le système s’effondre complètement. × Deuxièmement, le système doit être en perpétuelle croissance.

Marcel Duchamp et le refus du travail Marcel Duchamp et le refus du travail A une époque où le néo-libéralisme exige de chacun qu’il se fasse « entrepreneur de lui-même » et « capital humain », l’artiste sert de modèle à de nouveaux modes d’asservissement, fondés sur le contrôle, l’auto-exploitation, la course en avant productive, la soumission aux règles du marché. Pour rompre avec cette logique, Maurizio Lazzarato propose de se souvenir de Marcel Duchamp qui prônait le non-mouvement et l’action paresseuse. Marx avait dit que les révolutions sont la locomotive de l’histoire mondiale. Mais peut-être les choses se présentent-elles tout autrement. Il se peut que les révolutions soient l’acte par lequel l’humanité qui voyage dans ce train tire le frein d’urgence.

Pourquoi les Français n’aiment pas travailler La France toujours en grève, voilà l’image que la terre entière a de notre pays… Et ils n’ont pas tort. Qu’est ce qui explique cette aversion au travail ? Première explication, tous les ans on se félicite d’avoir la meilleure productivité au monde, devant nos adversaires (en termes de modèle de société), les Américains. Donc déjà, on peut avoir un début d’explication, pour être plus productif, il faut aussi aller plus vite… ce qui engendre chez certains du stress. C’est l’argument de nombreux socialistes très intelligents. Quand on a discuté de la réforme des retraites : ouuuui… mais grâce à notre productivité du travail, notre modèle peut tenir !

Le refus du travail - L’orda d’oro Cet extrait de La horde d’or, la grande vague révolutionnaire et créative, politique et existentielle, Italie 1968-1977 [1] a été publié ici à un moment où, une fois de plus, on prétendait nous mobiliser pour la compétitivité de l’économie, le succès de l’entreprise France (cf. le « pacte de responsabilité », et la convention anti-chômeurs qui en découlait...). Il semblait utile de rappeler que la glorification du travail et de l’économie n’a rien d’une évidence, de rappeler l’existence de ce « point de vue ouvrier » qui refuse égoïstement l’« intérêt général » capitaliste. Le refus du travail L’expression « refus du travail » renvoie à deux significations distinctes, deux orientations théoriques et pratiques sur lesquelles nous devons à présent nous attarder. Le refus du travail c’est à la fois :

Qu'est-ce que le travail ? Un entretien lumineux et profond avec le philosophe André GORZ (1923-2007) sur l'emploi, le temps libre, et plus encore. Indispensable ! Au sens anthropologique, on appelle habituellement «travail» l’activité par laquelle les humains façonnent et transforment leur milieu de vie. C’est d’abord la malédiction biblique : le monde n’est pas naturellement propice à la survie des humains, il n’est pas «un jardin planté pour eux», disait Hegel. La vie humaine est «improbable», écrivait Sartre, elle rencontre cette improbabilité comme un ensemble d’adversités, de maladies, de raretés. Au sens philosophique, le concept de «travail» englobe les dimensions multiples de l’activité humaine. L’Europe compte près de 250 000 citoyens favorables à un revenu de base garanti à vie Doit-on perdre sa vie à la gagner ? Peut-on croire encore à un système qui accroît les inégalités ? Le meilleur des gestes anti-système ne consisterait-il pas à signer l’Initiative Citoyenne Européenne qui défend la création d’un Revenu de Base Inconditionnel ? Réponse avec Stanislas Jourdan, à l’origine de cette initiative et coordinateur du Mouvement français pour un revenu de base. Qu’est-ce qu’un revenu de base ?

Chômeuse depuis six mois, ma vie sociale s'éteint Fin de semaine pourrie. Vendredi soir à la maison. Devant mon écran allumé sur ma page Facebook, je me trouve presque pathétique.

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