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Université du Québec à Rimouski UQAR

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Québec revoit la place de l'anglais au primaire | Tommy Chouinard Le gouvernement Charest avait «décrété de façon autoritaire» et «précipitée» l'obligation d'offrir l'anglais intensif pour 2015-2016, a soutenu Mme Malavoy en conférence de presse. C'est selon elle une «cible irréaliste» qui ne tenait pas compte des différentes réalités régionales et qui engendrait toutes sortes de «difficultés», notamment dans l'organisation des matières. La ministre «lève cette obligation» pour «mettre un frein important» au programme. Elle laisse toutefois aux conseils d'établissement des écoles la décision d'offrir ou non un enseignement intensif de l'anglais. Cette année, un peu plus de 12 % des écoles offrent ce programme. Marie Malavoy donne un contrat - dont la valeur est inconnue - à l'École nationale d'administration publique (ENAP) pour dresser le bilan de ce programme dans les établissements qui l'offrent. L'anglais au premier cycle «C'est une préoccupation importante pour nous. Réactions du milieu scolaire

Les écoles autochtones plombées par des structures défaillantes Alors que les écoles des réserves autochtones présentent toujours des taux de décrochage alarmants, une étude de l’Institut Fraser pointe une organisation défaillante des services. Avec moins de 40 % de taux de réussite, le système d’éducation en vigueur dans les réserves des Premières Nations du Canada ne donne pas les résultats auxquels on pourrait s’attendre. Et, selon une étude rendue publique par l’institut Fraser, les investissements consentis ne sont pas seuls en cause. D’entrée de jeu, l’étude intitulée « Mythes et réalités de l’éducation des Premières Nations » (Myths and Realities of First Nations’ Education), signée par Ravina Bains, constate que « contrairement à ce qui est en vigueur dans nos systèmes d’éducation provinciaux, il n’y a pas de standards éducatifs minimaux imposés pour les élèves des Premières Nations vivant dans les réserves ». Le cas d’Attawapiskat Dans son film Hi Ho !

Classes d'accueil: apprendre le français pour s'intégrer | Laila Maalouf | National C'est dans une classe bien vivante, aux murs décorés de chiffres, de lettres et de syllabes en couleur, que Daniel Gosselin reçoit ses 17 élèves âgés de 6 à 8 ans. Ils viennent de partout: Philippines, Guinée, Chine, Maroc, Égypte, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Tunisie, Iran... L'enseignant est le premier interlocuteur francophone de ces enfants et leur premier contact avec la culture québécoise. C'est grâce à lui si, après trois mois en classe d'accueil, ils peuvent déjà lire et écrire quelques phrases, formuler des questions. «Plus ils sont jeunes, plus leur intégration se fera facilement, même si certains peuvent tarder à parler, note M. Cela explique notamment pourquoi, dans cette classe, tout paraît si stimulant: les manuels beaucoup plus imagés que ceux des classes ordinaires, les pupitres disposés en forme de «U» pour permettre à l'enseignant d'établir un contact individuel avec chaque élève, les tableaux qui illustrent les petites tâches de la vie quotidienne. Bâtir une identité

Le milieu scolaire prêche pour la maternelle à 4 ans | Alain Martineau Alors que le ministre de l'Éducation rappelle que le réseau vivra de grandes transformations dans les prochaines années (il en dira davantage après les élections scolaires du 2 novembre), Yves Bolduc a tenu à réitérer l'importance du niveau préscolaire dans le parcours de l'enfant dans le cadre de la 6e Semaine de l'école publique, qui se déroule sous le thème «Le préscolaire: le début d'une grande aventure», du 28 septembre au 4 octobre. «C'est la raison pour laquelle nous poursuivons l'implantation de la maternelle à 4 ans dans les milieux défavorisés, a indiqué le ministre. Dès leurs premiers pas à l'école, nous devons éveiller la curiosité des élèves et les aider à développer leur autonomie», a-t-il dit. De son côté, la Fédération autonome de l'enseignement (FAE) soutient que le préscolaire favorise grandement la réussite scolaire et sociale des enfants, dès leurs premiers pas dans le réseau. «Parfois, dit-elle, des enfants partent de très loin.

La violence à l'école fait des ravages dès le primaire | Daphnée Dion-Viens Les résultats préliminaires de cette vaste étude ont été présentés jeudi par l'équipe de la chercheuse Claire Beaumont, titulaire de la Chaire de recherche sur la sécurité et la violence à l'école de l'Université Laval. L'enquête, réalisée auprès de 56 000 élèves, de 4800 membres du personnel des écoles (principalement des enseignants) et de 9000 parents, permet de tracer le tout premier portrait de la violence dans les écoles québécoises. Un premier constat: les agressions sont bien présentes, en particulier au primaire, où le tiers des élèves et du personnel interrogés affirment voir des bagarres chaque semaine. Au primaire, 23,8 % des élèves affirment avoir été frappés «quelques fois» par un camarade de classe au cours d'une année scolaire, comparativement à 8,7 % au secondaire. Attaques verbales Les insultes seraient aussi plus fréquentes au primaire, où un élève sur cinq (20,6 %) affirme être «traité de noms» de façon répétée, au moins deux fois par mois. Manque de formation

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