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[2009] La "souffrance au travail" chez France Télécom

[2009] La "souffrance au travail" chez France Télécom
Il ne fait pas bon travailler chez France Télécom. Le nombre d'arrêts pour maladie a augmenté de 50% depuis 5 ans. Quant au nombre de visites chez le médecin du travail, il est passé de 3430 à 4468 entre 2007 et 2008, soit une augmentation de 30%, selon les chiffres des syndicats de l'entreprise spécialisée dans les télécommunications. Cette situation mène parfois à l'irréparable. Le 14 juillet dernier à Marseille, un salarié s'est suicidé à son domicile. Dans une lettre, Michel D. mettait en cause "la surcharge de travail" et "le managment par la terreur". La principale cause de cette situation, selon les syndicats de France Télécom : les conditions de travail au sein de l'entreprise. Des salariés poussés à quitter l'entreprise Actuellement le groupe emploie plus de 100.000 salariés. Ce serait notamment le cas de ceux qui travaillent sur la plate-forme d'appels. Les techniciens sont également concernés. Seulement 70 cas de stress résolus selon la direction

[2010] Enquête préliminaire sur les suicides - Société Le parquet de Paris a ouvert jeudi 8 avril une information judiciaire contre X pour "harcèlement moral" après la vague de suicides chez France Télécom, a-t-on appris vendredi 9 avril de source proche de l'enquête. L'information judiciaire concerne également le chef "d'insuffisance du document d'évaluation des risques dans l'entreprise." L'enquête va être confiée à un juge d'instruction du pôle santé publique de Paris qui reste à désigner. L'information judiciaire pour harcèlement moral et mise en danger de la vie d'autrui fait suite à une plainte déposée par le syndicat Sud-PTT après des suicides chez l'opérateur télécom ces dernières années. Entre 2008 et 2009, 35 salariés de France Télécom se sont suicidés. D'après l'observatoire du stress et des mobilités forcées, créé par la CFE-CGC et Sud-PTT, 11 salariés se sont suicidés depuis le début de l'année 2010. Un rapport accablant "Faire la part des choses" L'avocate a souligné qu'"aujourd'hui personne n'est mis en examen.

Nouveau suicide lié aux conditions de travail chez France Télécom La CGT d'Orange-France Télécom a mis en cause une nouvelle fois, mercredi, les conditions de travail dans l'entreprise après le suicide d'un salarié en poste à Schiltigheim (Bas-Rhin), survenu le 8 mars dernier. Après les suicides, au début du mois, à la CPAM de l'Hérault, à La Poste de Rennes et d’un cadre de Gefco à Bordeaux sur leur lieu de travail, un technicien d'intervention d'Orange âgé de 58 ans, s'est tiré une balle dans la tête après avoir évoqué dans une lettre "la responsabilité de l'entreprise dans son geste désespéré", a dénoncé Frédéric Karas, délégué syndical CGT à France Télécom. Dans sa lettre, le technicien "cite nommément les responsables, des cadres de l'entreprise. Mais c'est une responsabilité globale, c'est un système de management" qui l'a poussé à se suicider, a expliqué le délégué CGT, évoquant un "climat de suspicion, de défiance". "Il était très soucieux de transmettre son expérience très spécialisée. Lire aussi Notre dossier sur la souffrance au travail

Entretien avec Bruno Mettling : « L'amélioration des conditions de travail est l'une des priorités de France Télécom. », DRH de France Télécom Un an après son lancement, le baromètre social mis en oeuvre par France Télécom indique que 84% des salariés interrogés pensent que la qualité de vie au travail est identique ou meilleure à celle d'autres entreprises. C'est la troisième vague d'un sondage semestriel réalisé en juin 2011 auprès de 4 000 salariés qui ont été interrogés à travers une cinquantaine de questions sur cinq thèmes principaux : la qualité des relations managériales, la qualité de vie au travail, la perception des éléments de reconnaissance et de rétribution, les perspectives professionnelles et la stratégie de l'entreprise. Le groupe obtient ainsi une moyenne de 6,8 (contre 6,2 en octobre 2010 et 6,7 en décembre), un score très proche de la moyenne française qui se situe à 6,9. Le Monde Informatique : Quels sont les outils et process qui ont permis à France Télécom de gagner des points sur le sujet qualité de vie au travail ? Biographie

Suicides à France Télécom : perquisitions en cours au siège parisien Des perquisitions étaient en cours mardi au siège parisien de France Télécom-Orange, dans le cadre de l'information judiciaire ouverte à la suite de la vague de suicides de salariés en 2008 et 2009, a indiqué un porte-parole de l'opérateur. Cette enquête pour "harcèlement moral" instruite au pôle santé publique avait été lancée en avril 2010 après un rapport de l'Inspection du travail mettant en cause la politique de gestion du personnel et une plainte de la fédération Sud-PTT fin 2009. La CFDT, la CFE-CGC/Unsa, la CFTC, la CGT et FO s'étaient ensuite constituées partie civile. 35 suicides en deux ans Pour l'avocat de la CFE-CGC/Unsa, Me Frédéric Benoist, ces perquisitions laissent penser que "les choses avancent". "J'espère que les perquisitions vont permettre aux magistrats instructeurs d'apprécier les faits dans leur globalité et qu'ils ne vont plus se limiter à la seule problématique du harcèlement moral", a-t-il déclaré. "Méthodes patronales brutales"

[2009]La direction de France Télécom a présenté son plan pour améliorer les conditions de travail dans l'entreprise Cette fois, c’est sûr, France Télécom, pourtant étrangement titulaire du label responsabilité sociale, a pris la mesure de la situation. Pour répondre à la vague de suicides dans l’entreprise – plus d’une vingtaine depuis janvier 2008 – la direction a décidé, semble-t-il, de sortir de sa torpeur et dégainé hier une série de mesures d’urgence. Dans une ambiance forcément un peu lourde, les syndicats de France télécom ont été reçus hier par le DRH de France télécom, Olivier Barberot, pour un CNHSCT où il leur a annoncé « très ému » par la situation, les principales décision de la direction face à la situation. La veille de la rencontre, un technicien du centre d’intervention de Troyes avait en effet tenté de mettre fin à ses jours devant ses collègues. Tranquille jusqu’à octobre Alors qu’ils le réclamaient depuis des lustres, les syndicats ont obtenu l’arrêt immédiat des restructurations en cours. © Morvandiau Vers un état des lieux… Lire ou relire dans Bakchich :

France Télécom : un contrat social pour rassurer les salariés, les syndicats attendaient plus Après avoir longuement analysé l'état d'esprit et les doléances de ses salariés à travers un long questionnaire, France Télécom vient d'envoyer à ses 102 000 salariés son "nouveau contrat social" censé mettre fin au malaise qui plombe la vie sociale de l'entreprise. Il s'agit de réagir à la vague de 35 suicides qui a frappé l'entreprise depuis 2008 (dont 23 depuis janvier), vague qui ne semble pas refluer puisque cinq employés auraient récemment mis fin à leurs jours, selon une information de l'AFP. La nouvelle direction de l'opérateur, notamment Stéphane Richard, a clairement souligné qu'elle prenait ce problème très au sérieux en refusant le "déni des suicides" et voulant "remettre l'humain au coeur de l'entreprise". La réponse est-elle à la hauteur des attentes ? Ce "nouveau contrat social" se décline en 6 points. En haut des priorités, le recrutement. "Un budget convivialité" Par ailleurs, un budget convivialité sera alloué aux managers (de quoi amuser les troupes ?) "Peut mieux faire"

Cinq suicides en quinze jours chez France Télécom D'après la CFE-CGC-Unsa, les cinq salariés se seraient donné la mort en dehors de leur lieu de travail. Ces décès portent le nombre de morts à 23 depuis le début de l'année contre 19 en 2009. France Télécom fait de nouveau face à la polémique. Cinq salariés de l'entreprise se sont suicidés au cours des quinze derniers jours d'après le syndicat CFE-CGC/Unsa. France Télécom reconnaît qu'il y a eu plusieurs suicides «ces deux dernières semaines dans différentes régions de France» mais refuse de les dénombrer. «Ces salariés, qui ne se connaissaient pas, n'avaient pas de lien entre eux et travaillaient dans des métiers distincts», a expliqué un deuxième porte-parole du groupe. Si le chiffre est confirmé, cela porterait le nombre de suicide à 23 depuis le début de l'année contre 19 en 2009. «Les responsables n'ont pas été sanctionnés» La CFE-CGC/Unsa pointe du doigt le plan d'amélioration des conditions de travail qui a été mis en place avec l'arrivée du nouveau PDG,Stéphane Richard.

[2008] Création de l'Observatoire du stress et des mobilités forcées Détails Catégorie : ROOT Publié le mardi 1 juillet 2008 00:59 Écrit par Super User Affichages : 2270 A France Télécom, le sentiment de stress est général, renforcé par une politique de réorganisation globale et permanente : 22 000 suppressions d'emploi entre 2006 et 2008, soit un emploi supprimé sur cinq, mobilités fonctionnelles, mobilités géographiques, changement d'encadrement, suppression d'emploi et hausse de la productivité individuelle, tout concourt à généraliser une instabilité du personnel. Une réaction syndicale nécessaire Une réaction syndicale est évidemment nécessaire, elle devient urgente et doit s'inscrire dans la durée. L'Observatoire du stress et des mobilités forcées Ainsi, si le sentiment de stress est pourtant bien général, il manquait à notre action les éléments objectifs d'appréciation du niveau de stress existant à France Télécom. Un Comité scientifique Contacts pour nous écrire :

[2010] Un juge va enquêter sur les suicides chez France Télécom - France - Toute l'actualité en France home_theme © © France Info - Radio France (Actualisé à 11h30) Cette enquête est une grande première : elle ne visera pas des dysfonctionnements ou des négligences, mais l'organisation du travail dans son ensemble. C'est le système de management qui sera étudié. Cette instruction est ouverte sur la base d'un rapport d'une inspectrice du travail. Un autre syndicat de France Télécom, la CFE-CGC-Unsa, annonce ce matin qu'il se joint à la plainte déposée par Sud-PTT : il va se constituer partie civile. Matthieu Aron

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