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Nomophobie : comment soigner cette addiction aux nouvelles technologies

Nomophobie : comment soigner cette addiction aux nouvelles technologies
Qu'est-ce que la nomophobie ? Jean-Michel Rolland définit la nomophobie comme une forme d'addiction concernant « toutes les personnes qui donnent l'impression d'abuser de l'usage » des nouvelles technologies, c'est-à-dire qui utilisent les outils technologiques (ordinateur, tablette, smartphone, réseaux sociaux) dans l'excès. Le terme de nomophobie reste peu connu mais peut équivaloir à celui de cyberdépendance. Cette attirance prononcée pour les technologies agit directement sur notre quotidien car elle développe sans cesse notre disponibilité et nos besoins d'interactivité. Les symptomes de la nomophobie Si après avoir lu ces lignes, vous commencez à vous poser des questions au sujet de votre dépendance aux technologies, il existe plusieurs signes qui peuvent vous mettre la puce à l'oreille. L'impact de la nomophobie dans le monde de l'entreprise La question de la maîtrise des outils technologiques devient une préoccupation majeure de l'entreprise. Que faire face à la dépendance ?

Et si nous étions tous des déconnectés Valeurs croisées de Samuel Bianchini : les spectateurs réagissent face à un mur de chiffres qui lui-même réagit selon leurs gestes, créant en quelque sorte leur empreinte numérique. Dans un article visiblement écrit juste avant qu’elle ne parte elle-même en vacances d’été, la sociologue Joëlle Menrath interpelle son lecteur (en ligne) : « Et vous, comment déconnectez-vous pendant les vacances ? »… Elle y met en scène Olivier, le matin de son départ alors que sa femme et ses deux enfants l’attendent dans le taxi. Dans le cadre de son métier, entre SMS et réseaux sociaux, ce pédopsychiatre nage dans le numérique comme un merlu dans le Golfe du Morbihan. Joëlle Menrath se sert de cette historiette pour présenter sa thèse : l’addiction aux outils du numérique ou son contraire la déconnexion totale ne sont que des exceptions, voire des caricatures de réalité pour journalistes paresseux. Leur petite leçon de complexité du réel a quelque chose de savoureux. rédacteur : Ariel Kyrou

Tout savoir sur l'addiction au numérique Christine Mateus | | MAJ : L'addiction au numérique entre à la faculté avec le lancement d'un cours... en ligne. Pouvons-nous nous passer des écrans ? Comment bien vivre avec Internet ? L'université de Nantes s'empare de ces questions de société en créant son premier MOOC, un e-enseignement collaboratif ouvert à tous et gratuit, sobrement intitulé @ddict. Une première en France. Ces cours démarrent aujourd'hui avec une semaine de découverte du sujet et d'apprentissage du fonctionnement de la plate-forme France université numérique (FUN) qui abrite cet enseignement. Les intervenants entreront dans le vif du sujet le 5 janvier avec les six thématiques qui seront développées. Réflexion autour des nouveaux comportements Il s'agit avant tout -- pour les étudiants mais aussi pour toute personne intéressée -- d'un espace de partage et de réflexion autour des nouveaux comportements engendrés par la multiplication des écrans. Dépendant au numérique ? La formation ouvre à titre expérimental.

Notre addiction aux nouvelles technologies illustrée en 20 posters humoristiques "La technologie a rendu nos vies beaucoup plus intéressantes et confortables mais nous a déconnectés d'une autre manière". C'est le constat fait par Ajit Johnson, doctorant à l'université d'Edimbourg, en Ecosse. Chacun peut se reconnaître Avec sa série #ThisGeneration, le jeune homme a souhaité illustrer avec humour (et beaucoup de réalisme !) Faites le test : si plus de la moitié des planches ci-dessous vous parlent, il y a fort à parier que vous êtes dépendants aux nouvelles technologies...

Ce vendredi, journée mondiale sans Facebook… Tenir 24h sans consulter son profil ou celui de ses amis, ne pas «liker» un commentaire ou une photo ou bien encore ne pas «poker» l'un de vos contacts. Les objectifs de la journée sans Facebook sont simples, leur réalisation un peu plus compliquée. Preuve en est le résultat de l'édition 2013, où 42% des inscrits avaient renoncé à se connecter, selon les données publiées par le réseau social lui-même. Un chiffre qui représente tout de même quelque 400 millions de personnes dans le monde. Pour motiver les récalcitrants, les organisateurs de cette journée mondiale mettent en avant «la lutte contre l'addiction à la cyberdépendance», le fait de «protester contre l'intrusion des publicités qui se font passer pour de l'information» et enfin «la sécurisation nécessaire de l'outil qui est plutôt du genre perméable à de nombreuses attaques et autres pillages d'informations». Pour cela, un calcul simple peut être réalisé. (Jmh/L'essentiel)

Définition : cyberaddiction/cyberdépendance Actuellement, les qualificatifs les plus souvent utilisés pour définir un usage problématique des jeux vidéo ou d’Internet sont ceux de « cyberaddiction » ou de « cyberdépendance ». Le « cyber » de cyberaddiction et cyberdépendance fait référence aux différents usages possibles d’Internet (voir FAQ relative). Quant aux concepts d’addiction et de dépendance, qui sont souvent utilisés comme des synonymes, ils définissent en fait des caractéristiques cliniques quelque peu différentes. Stricto sensu, on parle de dépendance lorsqu’une personne présente deux types de symptômes : des symptômes de sevrage, à savoir une irritabilité ou de la nervosité lors de l’arrêt de la substance ou du comportement en cause, et des symptômes de tolérance, c’est-à-dire le besoin d’augmenter les doses de substance ou de comportement en cause, pour atteindre un état émotionnel satisfaisant.

La dépendance aux nouvelles technologies, c'est grave docteur ? Et si vous commenciez votre désintox numérique ? Vous n'en pouvez plus de vérifier votre smartphone toutes les trois minutes ? Gare ! Pour ceux qui ont vraiment du mal à résister à l'appel des réseaux sociaux, le site anti-social.cc propose un logiciel qui bloque l'accès aux sites qui vous déconcentrent et vous empêchent d'être efficace au travail. Les lunettes connectées sont à Wimbledon Une joueuse américaine de tennis, Bethanie Mattek Sands, a choisi de porter durant le tournoi londonien les fameuses Google glass (les lunettes connectées à internet qui vous permettent, entre autres, de filmer ce que vous voyez). La joueuse américaine aura désormais tout le temps de tester ses lunettes. Barack Obama reprend "Get lucky" Grâce a un montage habile, un internaute fait chanter au président américain le tube du duo électro français. Lire la suite

Les débranche-tout Au resto, au cinéma, aux toilettes, ils gardent toujours un œil sur leur téléphone. Jusqu'à l'overdose. Des cures existent pour ces ultraconnectés. M le magazine du Monde | • Mis à jour le | Par Lisa Vignoli "Absent du bureau, je serai de retour le 19 août." A une époque pas si lointaine, ce message avait encore un sens : on ne serait pas joignable pendant un temps, il faudrait faire avec. Afin de se "déconnecter" pour de bon, c'est-à-dire de s'éloigner du réseau Internet et téléphonique pour quelques heures, quelques jours, quelques semaines, il faut désormais envisager quelque chose de bien plus radical : abandonner du même coup ordinateur, tablette et téléphone. Plus qu'un simple outil de communication, le smartphone est devenu cet objet transitionnel dans lequel, selon la formule consacrée, on a déposé "toute sa vie". Aussi, quand il décide de s'en séparer – même temporairement –, le déconnecté le crie haut et fort.

Définitions générale d'addiction ( cliquer sur l'image) L’usage de certaines substances est très ancien. En Asie, les feuilles du cannabis sont utilisées à des fins thérapeutiques depuis des millénaires. opium et en signalait déjà les dangers. Aux XVIe et XVIIe siècles on se servait du tabac pour guérir les plaies. coca ïne. Alcool, tabac, cannabis, héroïne, cocaïne, etc. sont des substances psychoactives qui agissent sur le cerveau c'est-à-dire qu’elles modifient l'activité mentale, les sensations, le comportement et qu’elles provoquent des effets somatiques (sur le corps) variables selon les propriétés de chacune, leurs effets et leur nocivité. Le cannabis, la cocaïne, l' ecstasy , l'héroïne (…) sont des substances illicites : le code pénal en interdit et en réprime la production, la détention et la vente, conformément aux conventions internationales. L'alcool et le tabac sont des produits dont la vente est contrôlée, et leur consommation dans les lieux publics réglementée.

DEPENDANCE AUX NOUVELLES TECHNOLOGIES by solenn Marouze on Prezi Les remèdes pour les addicts du numérique se développent Les thérapies contre l'addiction aux nouvelles technologies se développent, du papier peint anti-Wifi aux vacances 100% offline, en passant par les cures de désintoxication. « Les gens se connectent sans arrêt, partout, dans toutes les positions - au lit, au restaurant, dans les salles d'attente », constate Remy Oudghiri, directeur de l'institut de sondage français Ipsos et auteur d'un livre sur la « e-dépendance ». Les écrans ont colonisé les années 2010. Aux États-Unis, près de la moitié des adultes disposent d'un smartphone, et plus d'un tiers arborent une tablette numérique. « Ce surgissement soudain des possibilités infinies de connexion, après une période initiale d'enthousiasme, conduit chaque utilisateur à réfléchir sur la façon de savourer l'existence tout en profitant de leur connexion. La question se pose de savoir comment éviter la dépendance », ajoute M. Oudghiri. Des chercheurs français ont créé un papier peint spécial qui bloque la transmission des ondes wi-fi.

Addictions jeux videos Le jeu vidéo est aujourd’hui un loisir qui concerne toutes les tranches de la population. Une enquête montre que 53 % des Français1 jouent régulièrement et 68 % occasionnellement. Qui joue le plus ? A quel type de jeu ? Pourquoi certaines personnes deviennent-elles addictes ? Qui joue ? Les derniers chiffres1 (octobre 2017) montrent que les plus gros joueurs se situent dans les tranches d’âge : 10-14 (95 %), 15-18 (92 %) et 19-24 (91 %). A quel type de jeu jouent les joueurs ? Dans le classement 2017 des 10 premiers jeux vendus en France toutes plateformes confondues1, on trouve : Les jeux de rôle en ligne massivement multi-joueurs (Massively multiplayer online role-playing game- MMORPG) dont « World of Warcraft » (WOW) et les arènes de bataille en ligne multijoueur (Multiplayer online battle arena-MOBA) dont « League of legends » (LOL) sont des jeux présentant potentiellement un caractère addictif. Puis-je être « addict » au jeu vidéo ? Les caractéristiques de l’addiction au jeu vidéo

Les adolescents, internet et les nouvelles technologies : un nouveau pays des merveilles ? Introduction Le degré auquel les nouvelles technologies vont influencer notre existence dans le futur est encore incertain, mais il est d’ores et déjà possible de tirer quelques leçons des tendances actuellement discernables. Dans la brève revue qui suit, l’impact potentiel des nouvelles technologies dans le domaine de l’éducation et de la santé sera d’abord discuté. Dans un deuxième temps, nous nous interrogerons sur les risques liés à l’utilisation d’internet par les adolescents. Nous terminerons sur quelques considérations dans le domaine de la prévention. Les adolescents sont d’importants utilisateurs des nouveaux outils que sont le téléphone mobile (Natel), les lecteurs numériques portatifs et autres outils offrant l’opportunité en un seul clic d’avoir accès à internet. Les adolescents de toutes les régions du monde ont largement intégré ces nouvelles technologies dans leur vie courante. Impact éducatif des nouvelles technologies Nouvelles technologies : aussi une source de risques

Des cures de désintox pour les accros d'Internet En Californie, un camp propose à tous les cyberdépendants des séjours pour revenir aux joies de l'enfance, loin des connexions et des réseaux. New York À chaque addiction son remède. Les adultes sont invités à se livrer, par exemple, à des batailles de polochons, à des concours de rire, ou encore à participer à des ateliers de cuisine pieds nus. «Redevenir humain» Camp Grounded propose déjà des soirées «déconnectées» (sans smartphone) qui font un tabac en Californie. La charte du camp ne fait pas mention de punitions pour ceux qui seraient pris en flagrant délit de tweeter, mais les organisateurs mettent en garde les rabat-joie. La société lance également au printemps des séjours d'une semaine de «détox» à l'étranger, au Cambodge, au Nicaragua et au Costa Rica.

Notes sur la section : Définitions Générale

Bonjour et merci pour partager aussi cet article. Cela dit je rejoins les autres commentaires :
il existe dans le titre même un paradoxe dans l'emploi de la terminologie du mot " nomophobie". La phobie se définit comme une "Crainte angoissante et injustifiée d'une situation, d'un objet ou de l'accomplissement d'une action." (cf : Larousse), ce qui ne se rapproche en rien de la cyberdépendance, addiction pathologique aux TIC. L'addiction se définit elle comme : "asservissement d'un sujet à une substance ou une activité dont il a contracté l'habitude par un usage plus ou moins répété". La phobie et l'addiction constituent deux pathologies bien distinctes.
Merci en tout cas, pour donner l'occasion d'échanger sur ce vaste sujet...
Eléonore by choisy_groupec_psy Feb 27

Bonjour,

Cet article n'est pas partiellement faux dans le sens où la définition de nomophobie qui dérive bien du ''no mobile-phone phobia'' est un mobile, soit un téléphone portable qui est une des nouvelles technologies.
La nomophobie fait partie d'une forme d'addiction car il y en a plusieurs sortes dont celle-ci.

Après Sébastien, je pense que tu joues avec les nuances de la terminaison du mot car cela veut bien dire ''avoir peur d'être séparé de son portable'' mais si tu as peur de te séparer de ton portable c'est que tu l'as quasi constamment à la main (ou à la poche si tu préfères) mais généralement pour t'en servir à tout moment...
Un nomophobe est plutôt quelqu'un qui utilise souvent son portable, c'est pour ça qu'il le veut toujours près de lui; ça peut être quelqu'un qui joue sur son portable pendant son temps au WC ou qui joue toute la nuit à des Candy Crush (ou autres); quelqu'un qui utilise les réseaux sociaux sans arrêt et regarde et/ou réponds à chacune de ses notifications etc...
Le terme nomophobie peut équivaloir à celui de cyberdépendance car la cyberdépendance est le besoin de internet et de nos jours, un portable qui ne te permet pas de te connecter n'est plus vraiment un portable (c'est triste à dire mais c'est ça). L'utilisation du portable s'est étendue et il n'est plus utilisé seulement pour appeler (il y a même eu une étude récemment qui disait que les gens préféraient envoyer des SMS que d'appeler...) mais pour des tas d'autres choses (mailings, appeler gratuitement à l'étranger, envoyer des photos sur la toile,faire des recherches etc..); Avec l'arrivée de la 4G, il est difficile de se séparer de son portable et je l'avoue durant la semaine je suis une grande nomophobe mais parfois quand je suis consciente de mon excès je fais 3 jours de suite sans portable (en prévenant les proches bien sûr) et ça fait du bien à mourir d'être ''off'' de tout; je ne suis peut être plus connecter sur mon portable mais mon cerveau est connecté à mon esprit...

Bonne journée à tous ;)

Cassandra by alexis_groupec_psy Mar 6

Bonjour,
Cet article est intéressant mais partiellement faux.
Il est dit:
"... définit la nomophobie comme une forme d'addiction concernant « toutes les personnes qui donnent l'impression d'abuser de l'usage » des nouvelles technologies, c'est-à-dire qui utilisent les outils technologiques (ordinateur, tablette, smartphone, réseaux sociaux) dans l'excès. Le terme de nomophobie reste peu connu mais peut équivaloir à celui de cyberdépendance."

Or le terme nomophobie désigne une peur/phobie d'être séparé de son téléphone portable et non pas une utilisation excessive des technologies. Il vient de l'expression anglaise "no mobile-phone phobia".

Bonne soirée
Sébastien by etcheto_groupea_psy Feb 12

Article très intéressant. Merci pour le partage! Bien cordialement. by petitprez_groupe4_psy Apr 8

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