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L’intersectionnalité en question (1) : la dépolitisation blanche

L’intersectionnalité en question (1) : la dépolitisation blanche
Le terme intersectionnalité renvoyant au fait de prendre en compte dans une lutte militante aussi bien le racisme, le sexisme que la lutte des classes, émane de Kimberlé Crenshaw dans le cadre d’un article universitaire, disponible ici en français. Si l’article est paru en 1991, on peut dire qu’en pratique l’intersectionnalité existait dès lors que des femmes esclaves, puis colonisé-e-s et exploité-e-s résistaient contre les dominations de race, classe et sexe qui les affectaient, qu’importe que cela soit théorisé ou non. Il y a quand même eu une secousse militante forte dans le militantisme des années 1970 : les résistances des femmes noires ont acquis un statut politique. C’est ainsi que sont nés le Black Feminism, et plus tard le Womanism. Les femmes noires étaient désormais au centre, pas à la marge. Malheureusement, l’intersectionnalité subit de plus en plus un processus de dépolitisation par des universitaires blanc-he-s. 1) Transmission élitiste du concept Like this:

L’intersectionnalité en question (2) : face à la dépolitisation quelles solutions envisager pour les post colonisé-e-s ? | Chronik de Nègres Invertis Voir Article 1. L’intersectionnalité en question : la dépolitisation blanche. La photo représente des femmes sud-africaines protestant dans les années 1980 contre l’apartheid, et est tirée de ce site. Au vu des trois points abordés dans le premier article, doit-on considérer que l’intersectionnalité ou tout simplement le principe d’articulation des rapports sociaux est perdu à jamais ? Non voyons ! Les réseaux sociaux, entre autres, montrent une volonté croissante de la part de femmes noires, et non blanches en générale, de signifier la complexité de leur position et de la prendre en compte. Tout cela ne peut pas être balayé d’un revers de la main, à cause des conneries des blanc-he-s. 1) Se construire des filiations non blanches/non occidentales Nous pouvons travailler à reconstruire les mémoires des luttes de chez nous, qui correspondent à cette articulation des rapports sociaux, pour montrer aux nôtres que ce processus de lutte n’est pas « blanc » dans son essence. Conclusion J'aime :

L’utilisation du mot « Black » pour les Noir-e-s de France : une insulte sans nom. | Pensées En Blancs Cassées Il est de plus en plus tendance d’appeler « Black » les personnes de couleur noire en France. Et ce malgré le fait qu’il existe déjà un mot dans la langue française pour caractériser ces individus : Noir-e. Il s’agit d’un anglicisme qui n’évoque rien de bon pour la société française. Le terme « Black » démontre l’attitude toujours et extrêmement complexé envers les Noir-e-s de France . En ce qui concerne les femmes, le mot « Black » n’est pas trouvable dans les termes de recherches sur Google. A la question posée (aux personnes Noir-e-s et non Noir-e-s) : Pourquoi dis-tu « Black » ? Il est de coutume républicaine française de ne pas désigner une personne par sa couleur de peau, de peur de créer des divisions, d’effectuer des catégorisations de la société parce que la République Française se veut « Une et Indivisible ». D’ailleurs, petite parenthèse. Dire qu’une personne est noire, blanche ou métisse n’est pas raciste. Articles qui ont déjà évoqués le problème sur le WEB : Kel Lam.

Forum social mondial à Tunis : ce que veulent les femmes Manifestation pour le respect des droits des femmes, Tunis, 13 août 2012 © Abaca Suivez l'actualité de terrafemina.com sur Facebook Économie, politique, social, mais aussi sexualité, mœurs et égalité entre les sexes sont au programme du 12e Forum social mondial qui se déroule à Tunis et qui laisse une large place aux femmes. Pour la première fois, le Forum social mondial (FSM), pendant alternatif de Davos, est organisé dans un pays arabe, en l'occurence la Tunisie. Ennadha comparé aux frères musulmans égyptiens « Ennahda veut instaurer la charia (loi islamique) et priver les femmes de leurs libertés, c'est le même projet qu'en Égypte », a affirmé Zeineb Chihi, une universitaire, devant la foule rassemblée pour le premier jour, tandis qu'Ahlem Belhadj, présidente de l'Association tunisienne des femmes démocrates, s’est insurgée de « la violence faite aux femmes pour qu'elles quittent l'espace politique ». « Solidarité avec les femmes du monde entier » Existe-t-il un féminisme musulman?

La problématique de l'appropriation culturelle [Cet article est une traduction de « What’s Wrong with Cultural Appropriation? These 9 Answers Reveal Its Harm »] Donc vous venez d’arriver à une soirée d’Halloween. Et vous pensez que cette accusation est ridicule. Vous n’aviez pas d’intentions haineuses, donc vous ne voyez pas comment cela pourrait avoir un impact négatif. Si vous vous demandez quel est le problème à propos de l’appropriation culturelle, je vais vous l’expliquer. Poursuivez la lecture pour quelques explications sur pourquoi les gens pourraient s’énerver si vous empruntez quelque chose d’une autre culture. Ce qu’est l’appropriation culturelle (et ce que ça n’est pas) Pour faire court : l’appropriation culturelle, c’est lorsque quelqu’un adopte des aspects d’une culture qui n’est pas la sienne. C’est pourquoi l’appropriation culturelle est différente de l’échange culturel, lorsque des gens partagent mutuellement avec d’autres, car l’échange culturel n’a pas cette dynamique de pouvoir systémique. 1. 2. 3. 4. 5. Surprise ! 6.

CASES REBELLES | Noir-e-s et en colère L’émission n°35 est entièrement consacrée à Q-zine, magazine en ligne par et pour les Queers et LGBTI africains et leurs allié-e-s. Comme on est fans de ce super projet, on vous propose un super entretien avec la super Mariam Armisen, activiste, fondatrice du Réseau des jeunes LGBTI d’Afrique de l’ouest, qui est à l’origine de Q-zine. Panafricaniste, bilingue français-anglais, Q-zine est une publication d’une grande richesse qui se construit essentiellement de manière participative, par des appels à contribution. On y trouve des essais, des poèmes, des témoignages, de la fiction, des photos de mode, et plus encore. Dans son désir de donner de la visibilité à la diversité, la créativité, la complexité, la pluralité chez les LGBTI et Queers africains, Q-zine s’attaque à de multiples questions avec des angles originaux : les étiquettes dans le milieu LGBTI, la spiritualité, la mode, etc. M.L. – Cases Rebelles : Peux-tu te présenter, présenter le réseau QAYN et Q-zine? M. M. M. M. M. M. M.

Pour une utilisation décomplexée du mot noir «Black», «minorité visible», «issu de la diversité»... Les contournements sont nombreux, aussi bien à l’écrit qu’à l’oral. Comme si ne pas dire permettait d'éviter le racisme. La presse française se met depuis peu à écrire le mot «noir» de manière plus fréquente, peut-être moins gênée. Avec la création du Conseil représentatif des associations noires de France (Cran) en 2005, ainsi que le documentaire et le livre de Pascal Blanchard (Noirs de France, La France noire), ou encore le numéro «100% Noirs de France» de Respect Magazine, il semble que le mot soit devenu moins tabou. «Dans la France des “Blacks” et des “Renois”, on va peut-être, grâce au travail abattu par Pascal Blanchard, commencer à appeler les Noirs des… Noirs», écrivait Sabine Cessou dans SlateAfrique. On parle de personnes «issues de la diversité», de «minorités visibles», parfois même de «blackgeoisie». Les choses se sont depuis assouplies, mais l'attitude est loin d'être décomplexée. Avec ou sans majuscule? Claire Levenson

Read a F*cking Zine: 50 Zines by Queer People of Color By Daniela Capistrano and Nia King In collaboration with QZAP.org and Barnard Zine Library Inspired by this year’s International Zine Month activities and Allied Media Conference, POC Zine Project founder Daniela Capistrano collaborated with artist/activist Nia King, Queer Zine Archive Project and Barnard Zine Library to curate a list of 50 zines made by QTPOC (Queer and/or Trans-Identified People of Color). As QZAP notes on their website, “people of color started the radical queer revolution and kick started the queer zine scene.” Below the list are some tips to aid your search. I. Here are 10 queer zines by people of color made within the last ten years that you can either access for free online and/or order right now. 1. 2. 3. 4. 5. 6. Source: Rachel Casiano Hernandez 7. 8. Source: Mimi Thi Nguyen 9. Source: Daniela Capistrano 10. II. Zines were a big part of how I processed being mixed-race when I didn’t have a community of mixed folks to talk to. Source: Osa Atoe/Shotgun Seamstress

Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ? (2014) : le racisme, c’est rigolo Claude et Marie Verneuil n’ont vraiment pas de chance : trois des quatre filles de ces Français issus d’une vieille famille catholique se sont mariées respectivement un Juif, un Arabe et un Chinois, alors que la quatrième s’apprête à leur présenter Charles, son fiancé ivoirien. Pour ces provinciaux racistes, la pilule ne passe pas. Alors, pour retrouver le fragile équilibre familial, les trois gendres conspirent vainement pour faire rater le mariage de la cadette. Dès sa sortie, cette comédie populaire a été acclamée par le public et la critique comme hymne à la tolérance et rapprochée d’un autre film à succès, « Intouchables ». Alors comment l’oeuvre de Philippe de Chauveron réussit ce tour de force à réhabiliter une certaine forme de racisme tout en prétendant défendre l’inverse? Des minorités lissées et une apologie de l’assimilation Le bon immigré et le mauvais immigré mis dos-à-dos n’est pas une configuration nouvelle dans le cinéma français. La haine comme valeur commune

As Clemmie Wonders · Du caractère polymorphe et multicolore du relou en milieu urbain Le « racisme anti-Blancs » déconstruit en un sketch Le racisme anti-blancs, ou « racisme inversé », est au coeur de ce génial sketch par l’humoriste Aamer Rahman. Un must-see. Aamer Rahman, comédien de stand-up australien originaire du Bangladesh, fait partie du duo Fear of a Brown Planet aux côtés de Nazeem Hussain. Dans un sketch mis en ligne le 28 novembre, intitulé Reverse Racism (le racisme inversé), il aborde ce qu’on appelle en France le « racisme anti-blancs ». Et c’est une petite pépite. Le voici, avec sa traduction : Beaucoup de gens n’aiment pas mon humour. EDIT — Puisque ce sketch en laisse certain-e-s perplexes, voire agacé-e-s, voici une petite explication que j’ai donnée sur le forum et qui pourra peut-être enrichir le propos d’Aamer Rahman : Pour moi ce que ce sketch veut montrer, c’est que le racisme est une construction sociale qui va bien plus loin que « Les Noirs sont bons danseurs » ou autres clichés.

Ces féministes qui réinterprètent l'islam « Féminisme » et « islamique » : si l’association de ces deux termes dérange encore et continue de susciter invariablement en Occident une interrogation incrédule, c’est parce que l’égalité des sexes est le fruit d’une élaboration historique. S’est-on jamais posé la question de la pertinence d’un féminisme chrétien, par exemple ? Un tel courant a pourtant bel et bien été fondé dès la fin du XIXe siècle, en particulier en France, en Belgique et au Canada. Il a permis notamment l’élaboration d’une théologie féministe qui a interrogé -– et interroge encore — le canon des Écritures, la paternité divine, l’identité du Christ, l’action de l’Esprit-Saint, le culte de Marie, et surtout les institutions patriarcales de l’Église, au grand dam du magistère de l’Église catholique. Cette pensée est largement ignorée quand elle n’est pas stigmatisée, y compris par la plupart des féministes pour qui toute religion est patriarcale, surtout les religions monothéistes et surtout, parmi elles, l’islam.

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