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Si vous n'avez rien suivi à l'affaire des écoutes de Nicolas Sarkozy

Si vous n'avez rien suivi à l'affaire des écoutes de Nicolas Sarkozy
Dix-huit heures après le début de sa garde à vue dans les locaux de la police judiciaire à Nanterre, Nicolas Sarkozy a été mis en examen dans la nuit du mardi 1er au mercredi 2 juillet pour « corruption active », « trafic d'influence » et « recel de violation du secret professionnel ». La veille, deux hommes, dont l'avocat de M. Sarkozy, soupçonnés d'avoir aidé l'ex-président à obtenir des informations liées au dossier Bettencourt, avaient eux aussi été mis en examen. 1. L’ancien président de la République est menacé par plusieurs affaires. Le 19 avril 2013, le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire contre X pour « corruption active et passive », « trafic d'influence », « faux et usage de faux », « abus de biens sociaux » et « blanchiment, complicité et recel de ces délits ». Lire (en édition abonnés) : Deux juges vont enquêter sur un financement libyen de la campagne de Sarkozy › La chronologie de l'affaire : (Cliquez sur les flèches pour avancer dans la chronologie) 2. 3. Related:  Affaire Bismuth (écoutes téléphoniques)

Écoutes de Sarkozy : les retranscriptions qui renforcent les soupçons Mediapart révèle, mardi 18 mars, une partie des conversations enregistrées par la justice sur le téléphone confidentiel de Nicolas Sarkozy, soupçonné de trafic d'influence dans plusieurs affaires. Ces conversations, entre Nicolas Sarkozy et son avocat, Thierry Herzog, confirment les informations révélées par Le Monde, le 7 mars. Tous deux étaient bien en lien avec Gilbert Azibert, haut magistrat à la Cour de cassation auprès de qui ils se tenaient informés de la procédure concernant les agendas de M. Sarkozy. Ces agendas, saisis dans l'affaire Bettencourt, contiennent des éléments qui peuvent alimenter d'autres enquêtes visant l'ancien président de la République, notamment l'affaire des financements libyens et dont Nicolas Sarkozy veut faire interdire l'utilisation. Pour cela, il a besoin que la Cour de cassation invalide les actes d'instruction de l'affaire Bettencourt qui l'utilisent. Lire notre récit Les agendas de Sarkozy au cœur de trois affaires Le 5 février, M.

Ecoutes de Sarkozy: Des enregistrements accablants pour l'ex-Président SCANDALE Des extraits de conversations entre Nicolas Sarkozy et son avocat Thierry Herzog, publiés par Mediapart, prouvent que l'ex-Président a essayé d'entraver le déroulement de l'enquête... Publié le Mis à jour le Mediapart publie ce mardi soir sur son site des extraits des conversations privées entre Nicolas Sarkozy et son avocat, Thierry Herzog. On y apprend également que Nicolas Sarkozy est allé jusqu’à mettre en scène de fausses conversations avec son conseil sur sa ligne officielle pour «pour qu’on ait l’impression d’avoir une conversation». «Notre ami» Gilbert Azibert, ces «bâtards de Bordeaux» Les enregistrements révèlent notamment que Thierry Herzog serait bien intervenu auprès de «notre ami» (comme le désigne Nicolas Sarkozy) Gilbert Azibert, avocat général près la Cour de cassation, pour faire annuler la saisie de ses agendas dans le cadre de l’enquête Bettencourt. Une «taupe» au sein de l’Etat? Mots-clés :

Ecoutes de Sarkozy : qui sont les acteurs de l'affaire ? Trois mois après la révélation de la mise sur écoute de Nicolas Sarkozy, son avocat, Me Thierry Herzog, et les magistrats Gilbert Azibert et Thierry Sassoust ont été placés lundi 30 juin en garde à vue. L'ancien président l'a été vingt-quatre heures plus tard. Tous quatre doivent être interrogés dans le cadre de l'enquête pour « trafic d'influence » et « violation du secret de l'instruction » menée par le pôle financier du TGI de Paris. Thierry Herzog, l'avocat Qui est-il ? Lire le portrait (en édition abonnés) : Me Thierry Herzog, l'indéfectible ami de Nicolas Sarkozy Quel rôle ? La lettre de l’avocat général Philippe Lagauche, brandie mercredi 13 mars par Christiane Taubira, explique que Me Herzog a évoqué avec son client « à plusieurs reprises les interventions réelles ou supposées » de Gilbert Azibert dans la décision que devait prendre la Cour de cassation le 11 mars dans l’affaire Bettencourt. Lire nos explications : Ecoutes téléphoniques : qui sait quoi, et quand ? Qui est-il ? M.

Ecoutes : le complot de Sarkozy contre ces «bâtards» de juges - Page 1 Ce sont les mots d’un ancien président de la République pris la main dans le sac. Parlant sur des téléphones portables qu’ils croyaient sûrs, Nicolas Sarkozy et son avocat, Me Thierry Herzog, ont orchestré en ce début d’année un véritable complot contre l’institution judiciaire pour échapper aux juges et en tromper d’autres. Le nouveau procureur financier n’avait pas d’autre choix que d’ouvrir une information judicaire pour « trafic d’influence », mais les faits vont bien au-delà. C’est un nouveau scandale d’État dont il s’agit. Mediapart a eu accès à la synthèse des retranscriptions de sept écoutes judiciaires sur la seconde ligne téléphonique de l’ancien président, ouverte sous la fausse identité de “Paul Bismuth”. Dans une dérive à peine croyable, Nicolas Sarkozy est allé jusqu’à mettre en scène avec son conseil de fausses discussions sur sa ligne officielle pour « donner l’impression d’avoir une conversation ». Le lendemain, mercredi 29 janvier, nouvel appel.

Comment Sarkozy a essayé d'éviter les écoutes téléphoniques Des méthodes tout droit sorties de la série The Wire. Les écoutes judiciaires de conversations téléphoniques entre Nicolas Sarkozy et son avocat Thierry Herzog montrent que les deux hommes ont rivalisé d'habileté pour tenter d'échapper à la surveillance des juges. Passage en revue des vaines astuces utilisées. Les TOC Dans le cadre de l'enquête sur le financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, les juges placent la ligne officielle de l'ancien chef de l'État sur écoute. Son avocat ouvre à Nice deux lignes téléphoniques prépayées (appelés "TOC" pour "telephon out of control") sous le nom d'emprunt "Paul Bismuth". Les magistrats instructeurs parviennent cependant à traquer ces deux lignes officieuses sans que leurs propriétaires soient mis au parfum. Le message codé Lorsque Nicolas Sarkozy soupçonne une perquisition prochaine de ses bureaux dans le cadre du dossier libyen, inquiet, il demande à son avocat de se rencarder, révèle les écoutes. Le magistrat taupe

Affaire des écoutes : Nicolas Sarkozy placé en garde à vue Après dix-huit heures de garde à vue, Nicolas Sarkozy a été mis en examen, dans la nuit du mardi 1er au mercredi 2 juillet, pour « corruption active », « trafic d'influence » et « recel de violation du secret professionnel ». Peu avant, son avocat, Me Thierry Herzog, et un haut magistrat de la Cour de cassation, Gilbert Azibert, avaient eux aussi été mis en examen. L'ex-chef de l'Etat s'exprimera, mercredi à 20 heures, sur TF1 et Europe 1, sa première interview depuis qu'il a quitté ses fonctions. Comme Le Monde l'avait révélé lundi, M. Les magistrates, qui mènent leurs investigations dans la plus grande discrétion, enquêtent sur un réseau d'informateurs susceptible d'avoir renseigné les proches de M. C'est à la faveur de l'enquête sur un possible financement libyen de la campagne présidentielle victorieuse de M. >> Lire le décryptage : Affaire des écoutes : ce qui est reproché à Nicolas Sarkozy En l'occurrence, M. Si le contenu des écoutes téléphoniques entre M.

Affaire des écoutes : ce qui est reproché à Nicolas Sarkozy Renvoyé devant un tribunal correctionnel, l’ancien chef de l’Etat est soupçonné d’avoir voulu influencer un haut magistrat pour obtenir une décision favorable de la Cour de cassation. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Les Décodeurs Nicolas Sarkozy sera jugé devant un tribunal correctionnel dans l’affaire des écoutes, révèle Le Monde jeudi 29 mars. L’ancien président de la République est soupçonné de « corruption active » et « trafic d’influence ». Le résumé de l’affaire : Il est suspecté d’avoir tenté d’obtenir d’un magistrat à la Cour de cassation, Gilbert Azibert, des informations le concernant couvertes par le secret. Qui est poursuivi : Nicolas Sarkozy (« corruption active » et « trafic d’influence »)Son avocat, Thierry Herzog (« corruption active », « trafic d’influence » et « violation du secret professionnel »)L’ancien magistrat Gilbert Azibert (« corruption active », « trafic d’influence » et « violation du secret professionnel ») 1. 2. 3. 4.

Affaire des "écoutes" : la justice rejette les recours de Nicolas Sarkozy Revers judiciaire pour Nicolas Sarkozy. La cour d'appel de Paris a rejeté, ce lundi 25 mars, le recours de l'ancien président de la République contre la décision des juges de le renvoyer en correctionnelle dans l'affaire de "corruption" et de "trafic d'influence" à la Cour de cassation, révélée par des écoutes téléphoniques. Les magistrats ont donc déclaré "irrecevable" l'appel qu'avait interjeté l'ancien chef de l'État contre son renvoi devant le tribunal correctionnel ordonné le 26 mars 2018 par les juges d'instruction, a indiqué cette source judiciaire. Ils ont également refusé de transmettre une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) soulevée par sa défense. Les juges d'instruction avaient suivi l'avis du PNF et ordonné le 26 mars 2018 un procès pour "corruption active" et "trafic d'influence" contre Nicolas Sarkozy, son avocat et ami Thierry Herzog et Gilbert Azibert, ex-magistrat à la Cour de cassation, au terme d'une instruction marquée par des péripéties procédurales.

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