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Comment le Qatar a perdu le Moyen-Orient

Comment le Qatar a perdu le Moyen-Orient
Abou Dabi «Fini le bon temps», c'est ce que m'a dit fin février un diplomate en poste à Doha, comme un présage du séisme politique qui s'apprêtait à frapper le Qatar. publicité Le 5 mars, l'Arabie saoudite, les Emirats Arabes Unis (EAU) et le Bahreïn annonçaient dans un communiqué commun qu'ils rappelaient leurs ambassadeurs postés à Doha –un geste qui, de mémoire récente, fait atteindre à leur vieille rivalité avec le petit émirat pétrolier un niveau de gravité encore inédit. La manœuvre succède à trois ans de tensions croissantes entre le Qatar et d'autres pays du Golfe, un désaccord portant sur l'influence des Frères Musulmans et la meilleure manière de l’appréhender. Une vexation qui a sa source en Iran? Le retrait diplomatique des Etats du Golfe confirme par ailleurs la spectaculaire dégringolade du Qatar qui, il n'y a pas si longtemps encore, était considéré comme l'improbable figure de proue du Moyen-Orient. Youssef al-Qardaoui, figure gênante Le précédent avec l'Arabie saoudite

Us and Them Projecting their own experience onto the rest of the world, Americans generally belittle the role of ethnic nationalism in politics. After all, in the United States people of varying ethnic origins live cheek by jowl in relative peace. Within two or three generations of immigration, their ethnic identities are attenuated by cultural assimilation and intermarriage. Surely, things cannot be so different elsewhere. Americans also find ethnonationalism discomfiting both intellectually and morally. But none of this will make ethnonationalism go away. A familiar and influential narrative of twentieth-century European history argues that nationalism twice led to war, in 1914 and then again in 1939. To continue reading, please log in. Don't have an account? Register Register now to get three articles each month. As a subscriber, you get unrestricted access to ForeignAffairs.com. Register for free to continue reading. Registered users get access to three free articles every month. Have an account?

L'Arabie saoudite et le Qatar en «guerre» avec l'Irak, affirme son Premier ministre L’Arabie saoudite et le Qatar déstabilisent l’Irak en soutenant des groupes d’insurgés, ce qui revient à déclarer la guerre au pays, a déclaré samedi le Premier ministre irakien, Nouri al-Maliki, sur la chaîne France 24. Cette rare attaque directe à l’encontre des puissances sunnites du Golfe intervient à moins de deux mois des élections législatives, prévues fin avril, alors que l’Irak s’enfonce dans une nouvelle spirale de violences avec déjà plus de 1800 morts cette année. Les tensions entre Ryad et Doha sont pourtant vives. Si l’Arabie Saoudite et le Qatar soutiennent tous deux la rébellion syrienne, les monarchies du Golfe, menées par Ryad, ont rappelé mercredi leurs ambassadeurs à Doha pour dénoncer le soutien du Qatar à la montée islamiste dans la région. A propos de ces deux pays, M. Un candidat et quatre enfants tués Le Premier ministre irakien s’en est particulièrement pris à l’Arabie saoudite, fustigeant son «choix dangereux» de «soutenir le terrorisme dans le monde».

Another Kind of Surge A little over three years ago, in advance of the referendum for South Sudan's independence, the great fear of the Sudanese and the broader international community was that the war between the north and south -- a war that was perhaps the second-deadliest globally since World War II -- might reignite. That crisis was averted because of immense international pressure, which resulted in a peaceful referendum and the birth of the world's newest country, demonstrating the power of preventive diplomacy when the international community is united, proactive, and engaged. Today, however, the biggest threats to the people of Sudan and South Sudan are the raging civil wars within their own countries, where mass atrocities are mounting. Although the headlines for the last two months have been dominated by conflagration in South Sudan, conditions in Sudan's Darfur region have deteriorated, and the government's bombing campaigns have intensified in the Nuba Mountains and Blue Nile. -/AFP/Getty Images

L’Arabie saoudite, Bahreïn et les Emirats rappellent leur ambassadeur au Qatar Le Conseil de coopération du Golfe (CCG) connaît sa première crise d'envergure depuis sa création en 1981. Au terme d'une réunion houleuse des ministres des affaires étrangères des six pays membres, l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et Bahreïn ont annoncé, mercredi 5 mars, le rappel de leurs ambassadeurs au Qatar. Le seul précédent remonte au rappel, en 2002, par Riyad de son ambassadeur à Doha pour protester contre une campagne jugée diffamatoire de la chaîne de télévision qatarie Al-Jazira. Par cette mesure inédite, les trois pétromonarchies condamnent le « non-respect » par Doha de l'accord de sécurité signé à Riyad en novembre 2013, et de son refus de s'entendre sur une politique unifiée et de s'engager à « garantir la non-ingérence de façon directe ou indirecte dans les affaires internes de chacun des pays membres par le biais d'individus, d'organisations et de médias hostiles », selon les termes d'un communiqué conjoint. Ces divergences...

Amérique - Diploweb.com, revue geopolitique, articles, cartes, relations internationales Du nord jusqu’au sud, Diploweb dresse le portrait d’un continent américain pluriel et complexe. Les enjeux géopolitiques et géostratégiques y sont décryptés dans des articles écrits par un collège d’experts en géopolitique de l’Amérique du Nord, de l’Amérique centrale et de l’Amérique du Sud qu’on appelle aussi parfois l’Amérique latine. Amérique du Nord La revue géopolitique Diploweb vous propose des analyses politiques et géostratégiques sur les Etats-Unis et le Canada. Surveillance américaine sur l’Internet Laurent BLOCH, le 19 janvier 2014. Les dispositifs d’espionnage de la NSA ne datent pas d’hier. Les Etats-Unis sous Obama : désengagement ou hégémonie masquée ? Maya KANDEL, le 17 décembre 2013. Géopolitique des Etats-Unis. Assassinats par drones : un cadre juridique ambigu Thierry RANDRETSA, le 21 novembre 2012. L’usage de drones par Israël dans son combat contre le Hamas pointe l’importance d’une réflexion (...) Etats-Unis, thalassokrator mais pas thalassocratie Carte géopolitique. B.

Très vives tensions entre le Qatar et l’Arabie Saoudite : Points Chauds Online : 1er PORTAIL MAURITANIEN DE L'ACTUALITÉS sur le MAGHREB et L'AFRIQUE FRANCOPHONE Rien ne va plus entre le Qatar et les autres pétromonarchies du Golfe. L’épreuve de force parait désormais inévitable entre le Qatar et les autres membres du Conseil de coopération du Golfe à la suite des «propos incendiaires» tenus par Youssef Al Qaradawi dans son prêche du vendredi 22 Février à Doha à la mosquée Omar ben Khattab, avec le soutien de l’ancien Emir et père de l’actuel, Hamad Ben Khalifa, qui reste le vrai patron. «Pour deux phrases, ils se sont mis en colère. Que serait-ce, si je me mettais à dénoncer leurs scandales et leurs injustices…. ls ne supportent pas sept mots», a déclaré le télé prédicateur islamiste, Youssef Al Qaradawi, dans son premier prêche après trois semaines de silence contraint. De l’huile sur le feu «De tels propos ont fait l’effet de l’huile sur le feu », poursuit Abdel Bari Atwane. -Le rappel des ambassadeurs d’Arabie saoudite et des Emirats Arabes Unis du Qatar -La fermeture de l’espace aérien saoudien aux avions du Qatar Abou Dhabi, l’étincelle

Numéro de revue : Géopolitique de Des Saoudiens cessent de collaborer avec des journaux du Qatar Des écrivains et saoudiens ont cessé de collaborer avec des médias qataris à la demande du ministère saoudien de l'Information, sur fond de dispute avec ce pays accusé d'ingérence dans les affaires de ses voisins et de soutien aux islamistes.Samar al-Mogran, une chroniqueuse saoudienne du quotidien qatari Al-Arab, a annoncé dimanche sur Twitter que "le ministère saoudien de la Culture et de l'Information a décidé de mettre fin à la collaboration des écrivains saoudiens avec les journaux du Qatar". Elle a ajouté que deux autres écrivains saoudiens, Salah Chihi et Ahmad Ben Rached al-Saïd, avaient cessé de collaborer avec des journaux qataris à la demande du ministère. Selon elle, un autre écrivain saoudien, Mehana al-Habil, a confirmé avoir reçu pour instruction du ministère de la Culture et de l'Information de cesser d'écrire pour la presse du Qatar.

Le Brésil et la géopolitique de l’indignation Ce texte est une version augmentée de l’article original, publié en portugais, le 27 Juin 2013 dans le journal Brasil de Fato . Les immenses manifestations qui secouent le Brésil depuis juin 2013 ont surpris presque tout le monde, à l’intérieur du géant sud-américain comme à l’extérieur. Même s’il est hasardeux de prévoir des tendances lorsque l’on analyse des conjonctures politiques, il y a bien deux raisons à cette stupéfaction. Tout d’abord, ces dernières années, le Brésil a acquis le statut de « pays émergent », assumant de fait un rôle dominant dans la région, et une stature symbolique dans le contexte international, fondée sur l’alliance de la croissance économique et de politiques sociales. Mais comme tout ce qui brille n’est pas or, il convient de chercher des éléments d’analyse permettant de réévaluer les deux causes énoncées. L’émergence d’une « indignation à la brésilienne » L’indignation n’est pas un mouvement social. Étude comparée de l’indignation

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