background preloader

Wikileaks, une vérité insoutenable ?

Wikileaks, une vérité insoutenable ?
“Une société transparente est une société totalitaire” F. Baroin (à propos de WikiLeaks) le 29.11.2010 Aucune “révélation” fracassante, rien qui ne peut ébranler le monde. Pourtant WikiLeaks a frappé le cœur du système. Il a rapporté les petites phrases diplomatiques des uns sur les autres, un gossip mondial qui expose finalement ce qui se savait ou se subodorait déjà. Les messages diplomatiques mis en ligne sont le fruit d’un vol. L’incursion de WikiLeaks produit un choc dans ce milieu tempéré par les mandarins omnipotents. Plus de ligne éditoriale, de joug politique dont les injonctions font taire les dossiers. Atteinte à la démocratie, dictature de la transparence, la levée de boucliers est immédiate. Agiter le spectre de l’homme nu, sans intimité relève d’une confondante mauvaise foi. Il ne s’est rien passé. Vogelsong – 3 décembre 2010 – Paris Like this: J'aime chargement…

Wikileaks lâché par PayPal Après le service d'hébergement d'Amazon et EveryDNS.net, c'est au tour de PayPal de lâcher WikiLeaks après la fuite géante de documents diplomatiques coordonnée par l'organisation de Julian Assange. Comme l'explique The Lede, un blog du New York Times, le site de paiement en ligne, filiale du site de e-commerce eBay, a annoncé samedi qu'il rompait ses relations avec Wikileaks dans un communiqué: «PayPal a fermé le compte de WikiLeaks à cause d'une violation de notre politique d'utilisation, qui stipule que notre système de paiement ne peut être utilisé pour aucune activité qui encourage, promeut, facilite ou enjoint des personnes à s'engager dans des activités illégales. Nous avons notifié cette décision au titulaire du compte» Le compte PayPal de l'organisation avait déjà été suspendu à plusieurs reprises dans le passé. Photo: le logo de Wikileaks (DR) publicité Devenez fan sur , suivez-nous sur

WikiLeaks cables reveal how US manipulated climate accord | Environment Hidden behind the save-the-world rhetoric of the global climate change negotiations lies the mucky realpolitik: money and threats buy political support; spying and cyberwarfare are used to seek out leverage. The US diplomatic cables reveal how the US seeks dirt on nations opposed to its approach to tackling global warming; how financial and other aid is used by countries to gain political backing; how distrust, broken promises and creative accounting dog negotiations; and how the US mounted a secret global diplomatic offensive to overwhelm opposition to the controversial "Copenhagen accord", the unofficial document that emerged from the ruins of the Copenhagen climate change summit in 2009. Negotiating a climate treaty is a high-stakes game, not just because of the danger warming poses to civilisation but also because re-engineering the global economy to a low-carbon model will see the flow of billions of dollars redirected. But intelligence gathering was not just one way.

6 questions sur WikiLeaks, le Napster du journalisme » Article » OWNI, Digital Journalism WikiLeaks est-il vraiment transparent? Fallait-il publier les mémos diplomatiques? Nous apprennent-ils quelque chose? Le processus est-il réversible? Assiste-t-on à une évolution structurelle de la société? OWNI essaie de répondre à ces interrogations. Près d’une semaine après le début de leur mise en ligne, les mémos diplomatiques révélés par WikiLeaks continuent d’agiter le landerneau politico-médiatique. Transparence = totalitarisme, vraiment? NON. La transparence, ça veut dire qu’il n’y a plus d’intimité, plus de discrétion [...] Quel rapport? Tous ces télégrammes ont été publiés après que les cinq rédactions partenaires (le Guardian, le New York Times, Der Spiegel, Le Monde et El Pais) les aient parcourus, étudiés, contextualisés, vérifiés. Fallait-il publier ces documents? OUI. Mais il y a une seconde question. C’est aux gouvernements, pas à la presse, de garder les secrets tant qu’ils le peuvent, et de s’ajuster vis-à-vis de la réalité quand ceux-ci sont découverts. OUI. NON. NON.

Julian Assange, monk of the online age who thrives on intellectual battle | Media | The Observer How many people had even heard of WikiLeaks a week ago? Or Julian Assange? And yet, seven days after the biggest intelligence leak of all time – the publication of over 75,000 files amounting to an entire history of the Afghanistan war – he is everywhere; in every newspaper, on every news broadcast, in what appears to be every country in the world. It's been an extraordinary week for WikiLeaks, which has seen the entrance on to the world stage of a remarkable new character: Assange, a man who, even friends and supporters admit, looks "a bit like a Bond villain". Could it be the week that changed the war in Afghanistan? It's possible, if the revelations contained in the files swing popular and then political opinion. By last Wednesday, President Hamid Karzai of Afghanistan had branded Assange "irresponsible". Perhaps the most surprising and confusing aspect of all this is that Assange didn't leak the material. "It would be a bit silly for me but I'm tempted to. "Is it clear?" Maybe.

Le commentaire de Claude Askolovitch sur l'affaire WikiLeaks (JDD) "On ne peut héberger des sites Internet qualifiés de criminels et rejetés par d’autres Etats en raison d’atteintes qu’ils portent à leurs droits fondamentaux", écrit le ministre. Etrange argutie: il suffirait donc qu’un Etat, même dictatorial, qualifie un site de "criminel" pour que la France le bannisse? Et curieux concept: la notion de "droits fondamentaux" des Etats est contestable; existent en revanche les droits fondamentaux de la personne humaine, et notamment celui-ci, exprimé dans la charte européenne: "Toute personne a droit à la liberté d’expression. Ce droit comprend la liberté d’opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu’il puisse y avoir ingérence d’autorités publiques et sans considération de frontières." Faisons simple. Si le State Department peut être pillé par un soldat de 22 ans, qu’il se réforme! On est dans Les 39 Marches, on est dans Largo Winch, dans une BD d’aventures… On est dans le réel. samedi 04 décembre 2010

WikiLeaks : l'espionnage de Google par Pékin serait "100% politique" LE MONDE | • Mis à jour le | Par Yves Eudes En janvier 2010, Google annonce avoir été victime au cours des derniers mois d'une série d'opérations de cyber-espionnage. Des pirates informatiques ont réussi à pénétrer ses serveurs et à voler des données personnelles et des messages privés appartenant à des citoyens chinois, notamment des dissidents politiques. Google affirme que les attaques venaient de Chine, et accuse indirectement le gouvernement chinois – sans fournir de preuve. En représailles, Google annonce son intention de contourner le système de censure imposé par l'Etat sur son moteur de recherche basé en Chine, en redirigeant les internautes vers son site de Hongkong, non censuré. La société envisage même, à regret, de quitter le marché chinois, car depuis son arrivée en 2006, les pressions, les tensions et les incidents n'ont jamais cessé. Après la déclaration publique de Google, plusieurs séances du comité du Politburo ont été consacrées à cette question.

“Wikileaks ne nous demande rien” Rémy Ourdan, grand reporter et ancien chef du service étranger du Monde, a coordonné pour le quotidien français les recherches et la mise en ligne des derniers documents obtenus par WikiLeaks. A quel moment avez-vous reçu ces documents ? WikiLeaks a mis ces documents à la disposition du Monde et des quatre autres journaux – The New York Times, The Guardian, El Pais, Der Spiegel, NDLR – il y a plusieurs semaines. Sous forme de CD ou en ligne ? Peu importe ! Combien de documents sur les 250.000 seront publiés ? Au total, les cinq journaux s’apprêtent à divulguer plusieurs milliers de télégrammes diplomatiques : ceux qui semblent les plus importants pour les articles qui seront publiés ces prochains jours. Avez-vous subi des pressions ? Des Affaires étrangères ou des services français ? WikiLeaks a mis ces documents à disposition sans contrepartie ? Et WikiLeaks, c’est qui ? C’est lui, et son équipe, qui a changé en partie. La publication va s’étaler sur combien de temps ? Serge Michel

Seule la blogosphère sauvera la liberté J’ai éprouvé hier durant toute la journée l’impression de vivre un moment historique, impression qui n’a fait que s’amplifier au fil des heures. J’ai publié mon billet sur Wikileaks pour me calmer mais ça n’a rien arrangé. Était-ce une hallucination ou un mauvais trip ? Je n’étais pas le seul inquiet. L’action des gouvernements contre Wikileaks est l’atteinte aux droits numériques la plus grave depuis le début d’Internet. Un gouvernement occidental, celui de la France en l’occurrence, prétendument démocratique, a bloqué l’accès à un site parce qu’il publiait des informations désagréables. En tout cas, ces réactions en disent long sur les enjeux que représente Internet. Oublions Wikileaks. La justice cassera j’espère la décision du gouvernement, sauvera notre démocratie encore un temps, mais nous avons effectué un pas de plus vers l’autoritarisme. Soit nous tentons de simplifier la société pour garder opérantes les anciennes méthodes de commandement et contrôle. J’étais ce matin à Sète.

PayPal gèle définitivement le compte de Wikileaks Mise à jour - À en croire un communiqué diffusé sur le blog officiel de PayPal, le site de paiement en ligne est revenu sur sa décision de geler le compte de Wikileaks. PayPal indique que le site pourra de nouveau accéder aux sommes auparavant bloquées. Néanmoins, le compte PayPal du site fait encore face à certaines restrictions. Ainsi, le site n'accepte plus, pour le moment, de nouveaux versements destinés à Wikileaks. Sujet du 04 décembre - Les difficultés s'accroissent pour Wikileaks. Dans un message publié sur son blog, PayPal explique avoir "restreint de façon permanente le compte utilisé par Wikileaks en raison d'une violation de la politique d'utilisation acceptable de PayPal qui stipule que nos services de paiement ne peuvent être utilisés pour des activités qui encouragent, promeuvent, facilitent ou poussent autrui à commettre des activités illégales". PayPal n'est pas le premier service de paiement en ligne à bloquer les transactions financières destinées à Wikileaks.

Dominique Wolton juge l'afaire WikiLeaks (JDD) Pourquoi ces cinq titres apportent-ils leur légitimité à ces révélations douteuses? Les données ont été récupérées par effraction, ce qui pose un problème moral. Quelles sont les motivations du site WikiLeaks? Qui a intérêt à voir délivrer ces secrets d’Etat? Toutes les informations n’ont pas vocation à tomber dans l’espace public. Dire aujourd’hui que l’on n’apprend rien de fondamentalement nouveau ne fait qu’accentuer tous les paradoxes. Plus préoccupant encore, ces titres cautionnent la coupure Nord-Sud. Propos recueillis par Camille Neveux - Le Journal du Dimanche samedi 04 décembre 2010 WikiLeaks : la chasse est ouverte Pendant qu’Eric Besson cherche à faire pression sur le serveur français OVH pour qu’il expulse WikiLeaks, accusé de « violer des secrets », les Américains ne sont pas en reste. Des élus républicains appellent à poursuivre WikiLeaks et son porte-parole Julian Assange au titre de l’US espionage act. Un représentant au Congrès demande même qu’Assange soit poursuivi pour haute trahison. La Maison Blanche entend interdire l’accès à WikiLeaks, sauf pour les personnes autorisées, depuis les ordinateurs des administrations fédérales, comme en témoigne cet e-mail dévoilé par le site TPM (voir illustration ci-contre). La couverture du magazine Time de ce samedi Cette fébrilité générale ne devrait pas retomber dans les jours qui viennent.

Related: