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WikiLeaks, une vérité insoutenable ?

WikiLeaks, une vérité insoutenable ?
“Une société transparente est une société totalitaire” F. Baroin (à propos de WikiLeaks) le 29.11.2010 Aucune “révélation” fracassante, rien qui ne peut ébranler le monde. Pourtant WikiLeaks a frappé le cœur du système. Il a rapporté les petites phrases diplomatiques des uns sur les autres, un gossip mondial qui expose finalement ce qui se savait ou se subodorait déjà. Les messages diplomatiques mis en ligne sont le fruit d’un vol. L’incursion de WikiLeaks produit un choc dans ce milieu tempéré par les mandarins omnipotents. Plus de ligne éditoriale, de joug politique dont les injonctions font taire les dossiers. Atteinte à la démocratie, dictature de la transparence, la levée de boucliers est immédiate. Agiter le spectre de l’homme nu, sans intimité relève d’une confondante mauvaise foi. Il ne s’est rien passé. Vogelsong – 3 décembre 2010 – Paris Like this: J'aime chargement…

Avec Wikileaks, la surveillance change de camp «Wikileaks se bat pour rester en ligne»: ce titre du Financial Times est symptomatique de la réaction provoquée par la mise en ligne de milliers de comptes-rendus émanant des ambassades américaines. «Une attaque», ont aussitôt déclaré les dirigeants américains, embarrassés de voir ainsi mis à nu, disponibles pour l’immense public du net, et pour celui des grands journaux qui en ont fait leur miel, leurs analyses, leurs contacts, leurs appréciations politiques et personnelles; bref, leur vision du reste du monde. Intéressant. C’est par Wikileaks que l’on apprend comment des dirigeants chinois ont décidé de fermer l’accès à Google. Ils avaient tout simplement trouvé leur nom sur le moteur de recherche et les critiques qui allaient avec. publicité La société de Fahrenheit 451? L’événement en tous cas est, en lui-même, un marqueur de notre époque révolutionnaire dans l’ordre de la communication. Pour le moment, de quoi s’agit-il? Des confirmations plus que des révélations Jean-Marie Colombani

#cablegate : suspicions d’intrusions chez Mastercard Le gros problème, quand on reunit sur le Net une grosse puissance de feu, et que cette puissance de feu crée assez de bruit, certains en profitent pour mener des actions encore plus radicales que l’attaque par déni de service visant à saturer de connexions un site cible pour le rendre indisponible Dans le collimateur en ce moment depuis qu’ils ont coupé les vivres à Wikileaks : Visa et Mastercard. Un bruit commence à courir, des cartes bleues, beaucoup, seraient actuellement dans la nature… combien ? Wikileaks, le culte malsain de la transparence « Pensées d'outre-politique Julian Assange, le patron de Wikileaks Trois jours avant la publication de 250 000 mémos diplomatiques sur le site Wikileaks, on nous bassinait déjà avec l’écho qu’auraient ces révélations fracassantes, analysées en lien avec cinq grand quotidiens : Der Spiegel, Le Monde, le New York Times, El Pais et The Guardian. Depuis, on cherche. Et à part des infos ras de plafond sur la santé de Kirchner ou la susceptibilité de Merkel, on cherche désespérément l’intérêt de ce scoop qui fragilise les positions diplomatiques de l’occident et d’une partie du monde arabe. Autant les précédentes révélations de Wikileaks, notamment sur la guerre en Irak, avaient un intérêt en soi – révéler des illégalités pour que celles-ci cessent, et ainsi faire progresser le sort de la population irakienne, par exemple – autant l’affaire de la diplomatie ressemble à un gros soufflé retombé à peine les infos outées. Bon. Bon, et alors, que nous disent ces télégrammes, ces mémos diplomatiques? Bon. Certes. Like this:

Wikileaks : dictature de la transparence ou transparence de la dictature Vendredi 3 décembre 2010, Paris, mi-journée. Les plus vieux parmi nous se souviennent peut-être. Une déclaration anodine d’un politicien insignifiant initia le début de la grande récession. Les historiens déterministes aiment comparer l’évènement à l’assassinat de l’archiduc Ferdinand à l’origine de la Première Guerre mondiale. Les historiens stochastiques préfèrent parler d’un faisceau d’évènements qui entrèrent en résonance et poussèrent l’humanité au-delà du point de bascule. Revenons sur les faits bien que nous les ayons presque tous étudiés dès notre enfance après la restauration démocratique. Au début, personne n’y prêta guère attention puis, au fil de 2010, les documents révélés devinrent de plus en plus embarrassants pour les puissants. Louis est apparu avec un petit chien à ses pieds et un gros lapin dans les bras. Les puissants se sentant égratignés, rabaissés au titre de simple humain, et chacun d’eux étant montré se moquant des autres, les chancelleries s’en offusquèrent.

WikiLeaks et la censure politique d'Internet: nous voila prévenus ! Paris, le 4 décembre 2010 - Le secrétaire d'État chargé de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique, Éric Besson, a annoncé hier son intention de faire en sorte que le site Internet WikiLeaks « ne soit plus hébergé en France ». Outre le caractère folklorique de cette tentative de « reconduite à la frontière numérique », cette déclaration révèle une volonté profonde du gouvernement de contrôler Internet, quitte à bafouer pour cela les règles de droit. Le vote prochain de la LOPPSI et de son article 41 instaurant la censure du Net, au prétexte de la protection de l'enfance, en sera l'instrument idéal. En tant qu'organisation œuvrant pour la liberté d'expression et de communication sur Internet, La Quadrature du Net soutient WikiLeaks et ses actions. 1.

#Cablegate : Pourquoi un tel malaise ? Wikileaks c’est énormément de bruit, beaucoup d’incertitudes, beaucoup de choses contradictoires…difficile de voir clair dans le jeux du Département d’État américain et de la justice suédoise, et bien malin celui qui peut se prononcer sur les intentions réelles (s’il y en a) de Wikileaks. La psychose est totale, elle a vite gagné les politiques américains et au fil des câbles publiés, on sent bien que même si on « apprend » rien, tout les États semblent d’accord pour couper le sifflet à Wikileaks… par tous les moyens. Le calendrier de publication ainsi que le contenus de câbles n’est pas connu. On sait en revanche que la période couverte est récente et qu’elle regorge de documents très contemporains dont les acteurs sont les gouvernements toujours en place.Dans une perspective électorale proche, comme ça commence à être le cas en France, il y a de quoi en crisper plus d’un. Mais l’action est inconfortable, Eric Besson en a fait les frais.

Wikileaks : du poujadisme participatif L'émoi s'est emparé de twitter ce dimanche. De #statelogs en #cablegate, pendant plusieurs heures, ils ont guetté ce qu'ils ont appelé avec gourmandise "la plus grande catastrophe diplomatique de l'Histoire" : la mise en ligne de documents dont "le pouvoir de nuisance pourrait s’avérer dévastateur". L'« intelligence collective" a assailli ma timeline de ses cris d'impatience. Sans même se questionner sur les intentions réelles d'Assange, sa mégalo qui affleure, les jeux d'influence dont il peut être l'objet, la pré-sélection à laquelle il a pu se livrer et, c'est déterminant, sans rien connaître du contenu des documents qui seraient révélés, elle jouissait de l'instant, célébrait le moment. Comme une jacquerie internetique. La revanche du web sur les Etats. Avec un peu de sens commun, chacun aurait pourtant dû être terrifié par l'hypothèse d'une "catastrophe diplomatique" ou, selon le mot du ministre italien des affaires étrangères, d'un "11 septembre de la diplomatie mondiale".

Wikileaks : Eric besson lance l'opération Fahrenheit 2577 M. Besson ne désespère pas de créer un internet pur qui durera mille ans. 2577 degrés Fahrenheit, c’est la température de fusion du silicium, cet élément dont on se sert pour fabriquer les microprocesseurs. Il va sans dire que Brave Patrie et la Dictature des Blogs, attachées depuis toujours à la défense des idées saines, soutiennent pleinement l’action de M. Montrez que Wikileaks c’est mal ! Le grand public n’a pas encore pleinement pris conscience de la nature de l’attaque contre la communauté mondiale que constitue la libération de centaines de milliers de télégrammes diplomatiques.

héberge un miroir de WikiLeaks Ce que nous n'allons pas expliquer L'activité de WikiLeaks est très controversée en ce moment. Ses opposants disent que c'est très mal de diffuser des documents secrets, que ce que fait WikiLeaks c'est du recel de documents volés, qu'ils mettent en danger des gens, etc. Ses défenseurs disent que c'est très bien, qu'il faut bien qu'on puisse faire parvenir à la presse les informations utiles, que les sources directes sont espionnées par le pouvoir et qu'il faut donc passer par des organismes externes pour diffuser en tout sécurité les informations, etc. Tout cela, savoir si ce que fait WikiLeaks est bien ou mal, ce n'est pas l'affaire de FDN. WikiLeaks n'a été condamné par aucune juridiction. Le contexte Ces derniers temps, l'actualité a été relativement riche sur le front de la neutralité du réseau. Expliquons l'enjeu Pour un TLD[1] il n'y a qu'un seul registre. Ces débats, portant sur des noms, avaient des impacts sur des noms. L'importance de la question La question est d'envergure.

La responsabilité des intermédiaires Erratum On me souffle dans l'oreillette que j'ai manifestement mal lu la LCEN, en y voyant un manifestement qui n'y est pas (ou n'y est plus). C'est un point très important du droit qui s'applique sur Internet, et qui change beaucoup l'équilibre des forces, mais perturbe à pein la présentation faite ici. Les rectifications ont été apportées dans le texte. Pour ceux d'entre vous qui ont déjà lu le billet, ce que ça change: un hébergeur peut être tenu pour responsable de tout contenu manifestement illicite qu'on lui signale et qu'il laisse en ligne (c'est le point clef);donc, quelle que soit l'infraction supposée, il a un avantage immédiat à retirer le contenu, puisque ce retrait abusif ne peut pas lui être reproché;en effet, ce n'est que le signalement abusif en vue du retrait qui peut être poursuivi. La question habituelle Qui est hébergeur ? En effet, la longue chaîne des intermédiaires techniques est complexe. Les critères pris en compte par la loi sont nombreux et variés. Conclusion

Wikileaks : l’État, le réseau et le territoire « Mais où est-ce qu'on est ? Politique Published on décembre 12th, 2010 | by Anthony “ Infowar”, “cyber warfare”, “opération riposte”, “guerre de l’information”, … les titres couvrant l’affaire Wikileaks ont largement puisé dans le vocabulaire militaire pour décrire les événements qui ont suivi la publication des “cables” diplomatique par le site de Julian Assange. La multiplication des déclarations violentes de journalistes et hommes politiques à l’encontre de Wikileaks, l’acharnement des États a vouloir faire fermer le site en vain via les hébergeurs ou les fournisseurs de noms de domaines, et bien sûr la “riposte” des Anonymous par attaques DDoS, tout cela participe bien d’un climat de “guerre”. Mais quelle guerre ? L’Internet, un territoire étranger Cela dit, la menace terroriste ou les questions de droits d’auteurs que soulèvent les usages de l’Internet attirent l’attention de l’État sur le réseau. Même le gigantesque firewall chinois n’est qu’une chimère. Ce qui est inscrit sur le réseau devient le réseau

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