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L’humour pour les nuls

L’humour pour les nuls
Depuis quelque temps, à force de l’ouvrir au sujet de l’humour, mes amis militants et moi, on a fini par atteindre certaines oreilles. Et, comme on pouvait s’y attendre, nos propos et nos revendications n’ont pas été du goût de tout le monde. Il faut dire que le sujet est délicat dans une société où il est de bon ton de dire « qu’on peut rire de tout mais pas avec tout le monde » et ce sans même se demander pourquoi et dans quel contexte Desproges a bien pu dire ça. Bref, captain obvious to the rescue, les gens veulent rire de tout. Ou plutôt, ils veulent rire de ce qu’ils veulent sans se prendre la tête et surtout, sans réfléchir. Les gens veulent rire de tout donc, et craignent pour leur droit à continuer de dire « oogah boogah » devant un noir quand on dénonce leur humour intolérant. Mais qu’à cela ne tienne, si j’ai créé ce blog, c’est parce que je ne crois pas qu’il existe de causes perdues. « Mais si on ne se moque plus des opprimés, de quoi allons-nous rire ? Égalitariste

Bingo féministe! Dernièrement l'article Bingo féministe et “mansplaining” ainsi que des conversations ardues sur les médias sociaux au sujet du féminisme m'ont donné le goût de revoir les versions de bingo féministe et d'en adapter spécialement pour la situation au Québec, le premier est plus général et l'autre fait état du récent débat assez virulent autour de l'humour sexiste. Un bingo féministe? C'est tout simple! Vous passez un mauvais moment à débattre pour une énième fois sur le féminisme et on vous sert les clichés habituels. Et bien, pourquoi ne pas remplir cette grille de bingo, question de rendre la tâche plus distrayante! Vos adversaires lors de vos joutes verbales vous servent une phrase classique qui ne figure pas au tableau ? Voici d'autres bingo qu'on peut retrouver sur le web! Un bingo pour les féministes qui jouent à des jeux vidéos! Une version en anglais (qui a grandement inspiré notre version) Une version sur les commentaires que recevaient un blog

L'égalitarisme, c'est pas ce que vous croyez — Boobs en Photo de Profil Rape Culture : Pas assez jeunes, Pas assez de sang, ces mauvaises victimes de pédocriminalité Donc il y a ce type, 28 ans, ne suit presque que des adolescentes sur son compte Twitter. Près de 300. Et depuis hier, il y a ces jeunes filles qui ont osé briser le silence, raconter, et signaler. Près d'une dizaine. J'ai fait un petit tour sur le profil Twitter du gars, et ça a été pour le moins...instructif. Un mélange de phrases philosophico-cryptiques, de photos d' âââârt, quelques complaintes sur la folie du monde... Une fois ses agissements signalés, on pouvait lire sur sa TL toute une logorrhée sur la folie des internets et de ces gens timbrés qui ne rêvaient que de briser de pauvres innocents pour se sentir exister." Hier soir, quand je lisais sa TL, j'en aurais gerbé tripes et boyaux. En effet, à partir du moment où les mots "harcèlement sexuel" et "pédoprédateur" ont été prononcé, une belle poignée de défenseur(e)s de la cause de ce brave type s'est formée. Et bien, nous y voila. Evidemment que c'est de la faute des jeunes filles. Et puis j'ai croisé une des victimes.

BuzzFeed dénonce les rôles genrés en vidéo Pondu par Lady Dylan le 1 avril 2014 Et si les rôles genrés des enfants étaient appliqués aux adultes ? C’est le postulat de la dernière vidéo de BuzzFeed, avec une vraie dénonciation à la clef. « Le rose, c’est pour les filles » : voilà bien quelque chose que vous n’avez plus entendu depuis votre sortie de l’école primaire, non ? Pour leur dernière vidéo, les gens de BuzzFeed ont imaginé que les rôles genrés des enfants étaient appliqués aux adultes. *Oui, leurs supérieures, au féminin. Si nous appliquions les rôles genrés des enfants aux adultes.« Bienvenue, voici vos nouveaux ordinateurs de travail »« David, tu ne peux pas porter ça, c’est une couleur de filles »« Oh, attends attends, prends… celle-ci ou celle-ci… ouais… tu vois, c’est mignon ! Non, hein ? Parce que ce qui frappe finalement dans cette vidéo, c’est qu’elle n’est pas si décalée que ça. Là où la vidéo BuzzFeed fait fort, c’est qu’elle amène à s’interroger avec une approche humoristique. Plus de Lady Dylan sur le web :

Surveille ton langage ! | Brasiers et Cerisiers Si vous avez été envoyé vers cet article par un lien posté suite à vos propos, prenez le temps de le lire, au calme, sans a priori. Vous verrez qu’au final, il n’ y a rien de dramatique. Une société de dominations Nous vivons dans une société (ou un agglomérat de sociétés connectées) qui baigne dans les oppressions diverses et variées : racisme, sexisme, homophobie, biphobie, lesbophobie, transphobie, classisme, validisme… Depuis notre naissance, selon notre milieu et notre parcours, de nombreux facteurs influencent notre façon de penser, parler, agir : éducation familiale et scolaire, culture (livres, cinéma, chansons, télé-poubelle ou télé-qualité, patrimoine…), publicités, rencontres, administrations publiques et privées, compositions et ambiances de nos lieux de travail et de loisirs, hasards de la vie. Hors tous ces facteurs sont eux-mêmes inscrits dans le contexte des dominations évoquées plus haut. Renforcement des oppressions. Pour résumer : Evident ? Pas tant que ça.

La culture du viol expliquée aux garçons | S’il y a une chose qui me rend malade, qui me donne la nausée, qui me donnerait des envies de violence comme j’en ressens très rarement, c’est le viol. Et pourtant, j’ai la chance (et ça ne devrait pas être une chance, ça devrait être la normalité) de ne pas en avoir été victime. Mais quand j’essaye d’alerter les gens sur la culture du viol, tout le monde a tendance à relativiser. A chercher des circonstances atténuantes au violeur, qui a mal interprété des signaux par exemple Mais je pense que c’est aussi parce que les hommes ne se rendent pas compte de la réalité des choses. Et pourtant, je crois avoir trouvé comment leur faire comprendre. Nous commettons l’erreur, quand nous essayons d’expliquer la « culture du viol » à notre entourage masculin de parfois chercher à inverser les rôles. On dit à un pote: « imagine une femme te viole ». Bon : « Imagine une vieille femme grosse avec de l’herpès te viole »… Sauf qu’à ce point là, on a déjà raté notre argumentaire. Contre votre gré. J'aime :

Cinq intox sur la « théorie du genre » C'est le dernier « coup » des opposants à la supposée « théorie » du genre : suivant les recommandations de Farida Belghoul, ancienne figure de la lutte des « Beurs » des années 1980, devenue proche du militant d'extrême droite Alain Soral, des dizaines de parents ont retiré, lundi 27 janvier, leurs enfants de l'école pour protester contre « l'enseignement obligatoire de la théorie du genre » dès la primaire. Lire les dernières informations Après des boycotts de parents, Peillon dément tout enseignement du « genre » à l'école Une vaste opération d'intox, qui repose sur des fantasmes de plus en plus répandus. Première intox : il existerait une « idéologie du gender » pour imposer de force « une société basée sur les orientations sexuelles qui deviennent le fondement du droit et de l'égalité » Or, c'est tout simplement faux. Lire : La « théorie du genre », ennemie de « l'ordre naturel » Deuxième intox : l'enseignement de la « théorie du genre » devient obligatoire

Toi qui te crois drôle... Toi qui te crois drôle sur Twitter ou ailleurs sur la toile, toi qui penses qu'un tweet est anodin, qu'on peut faire une bonne vanne qui commence par si ma fille ramène un juif, si mon fils était gay ou si j'étais nazi, qu'on peut la publier sur un site ouvert à tous comme si on était au bistrot avec le copain Nicolas, ouvre grand tes écoutilles. Je te tutoie, tu ne m'en voudras pas. J'ai plus de quarante ans et je ne peux pas imaginer que tu en aies plus de vingt-cinq. Je fais partie de cette horde de vieilles biques sentencieuses qui prétendent avoir un avis sur tout... et donc oui, je te tutoie. Tu dois forcément être jeune pour ne pas réaliser que ce que tu écris sur un réseau social t'engage. Sache, jeune sauvageon, que, en droit français, tout n'est pas permis. Tu te crois protégé par Twitter, par Facebook et leurs règles relatives à la protection des données, tu crois que le droit américain te couvre. Je t'ai entendu quand tu as dit "z'ont qu'à pas lire si ça leur plaît pas".

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