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Où est passé la puissance de la “pensée visuelle”

Où est passé la puissance de la “pensée visuelle”
Dans le dernier numéro de Wired, l’éditorialiste Clive Thompson évoque la puissance de la pensée visuelle, c’est-à-dire celle qui s’exprime par le dessin plutôt que par les mots. Pour cela, il convoque le dernier livre de Dan Roam (blog), auteur du Retour de la serviette (The Back of the Napkin, évoquant la serviette en papier sur laquelle on griffonne souvent un petit schéma éclairant pendant un repas d’affaires), dans lequel ce dernier montre que notre culture repose trop fortement sur les mots. Nos systèmes scolaires et politiques sont conçus pour promouvoir des gens éloquents dont le mode de pensée est essentiellement verbal. Mais les problèmes dynamiques ou compliqués ne peuvent souvent pas se résumer à de simples récits. Image : à l’occasion d’une session sur le Mind Mapping, Fix avait commis ce petit dessin sur les cartes qui disent des choses et font parler. Clive Thompson estime que cela pourrait changer, car l’internet a montré l’utilité de l’image et des visualisations.

Se balader sur le graphe du territoire : Linkfluence cartographie la rive droite de Bordeaux Par Hubert Guillaud le 20/10/10 | 3 commentaires | 2,179 lectures | Impression Linkfluence vient de publier une cartographie des sites de la rive droite de Bordeaux (que nous évoquions hier dans notre billet sur L’hyperlocal révélé). Après une exploration de quelque 13 000 pages, sites et blogs du territoire, la société d’analyse a retenu 524 sites pour une indexation plus fine, géographique et thématique. Cette analyse permet d’observer autrement le territoire numérique local, en montrant les connexions (ou l’absence de connexions) entre les sites locaux selon leur thématique et leur positionnement géographique, comme l’explique l’analyse de l’agence.Presentation resultats linkfluence étude GPVLa cartographie interactive est accessible en ligne, ainsi que la base de sites qui a servi à l’accomplir. Guilhem Fouetillou : On a trouvé la problématique que nous posait la Fing intéressante, parce qu’elle s’intéresse à comparer le territoire physique et numérique.

Vers des livres vivants La lecture de la semaine, il s’agit d’un article du bi-mensuel américain The New Republic, signé Laura Bennett et intitulé “L’internet est-il en train de transformer les livres en d’éternels work-in-progress ?” “Richard North Patterson se souvient de l’instant où il a appris la mort d’Oussama Ben Laden. Il était en train de regarder la télévision, c’était un dimanche soir, deux jours avant la sortie de son dernier roman, The Devil’s light, dans lequel Al Qaeda planifie une attaque nucléaire sur l’Amérique pour le dixième anniversaire du 11 septembre. Wolf Blitzer, le journaliste de CNN, a annoncé le visage grave une information essentielle pour la sécurité nationale. Image : Un livre électronique de bois, seule solution pour figer l’édition, photographié par Will Oskay. Mais, reprend Laura Bennet, à l’ère du livre numérique, tout cela est réparable. Aujourd’hui, les livres numériques ont fait du bricolage après publication une nouvelle pratique. Xavier de la Porte

Humanités et sciences cognitives (1/4) : Une nouvelle critique littéraire Par Rémi Sussan le 22/04/10 | 5 commentaires | 4,653 lectures | Impression A l’heure où les humanités deviennent de plus en plus numériques, comment les neurosciences peuvent-elles permettre de mieux comprendre l’évolution de notre culture ? La création littéraire et artistique peut-elle être éclairée par les sciences cognitives ? La littérature complexe développe nos capacités d’abstractions La première chercheuse que nous présente le New York Times se nomme Liza Zunshine, professeur d’anglais à l’université du Kentucky. Ce terme désigne le processus par lequel nous attribuons correctement des états mentaux à nos partenaires. La littérature permettrait donc à chacun de nous de monter dans de hauts niveaux d’abstraction, de pousser notre esprit dans ses limites. Pourquoi l’être humain possède-t-il une théorie de l’esprit aussi sophistiquée ? Le numérique, la psychologie et les sciences cognitives peuvent-ils nous aider à comprendre l’évolution de la littérature ? L’amour, justement.

La plume est une vierge, l’internet une putain Nicolas Carr postulait, dans un article devenu célèbre, qu’internet nous dissipait et transformait notre façon de penser. L’organisation de nos circuits neuronaux est-il remis en cause par Facebook et Twitter, comme le postule le polémique Nicolas Carr dans son dernier livre, The Shallows ? Ne surestime-t-on pas une manière de penser sur d’autres ? Le problème est plus profond et touche aux fondements de la relation que l’homme entretient à la technologie estime le psychanalyste Yann Leroux. Est virgo hec penna, meretrix est stampificata disaient les anciens : “La plume est une vierge, l’imprimerie est une putain”. Internet, putain de notre temps La putain de notre temps, c’est l’internet et les ordinateurs. Ce que nous sommes comme hommes, nous le devons intimement aux objets. J’ai du mal à penser que le web recâble nos cerveaux. Internet nous rend-il plus bêtes ? Il y a là une double erreur : la première est l’ethnocentrisme. La plume n’a jamais été vierge L’ordre et le chaos Yann Leroux

L’étude des comportements peut-elle permettre de les changer ? (1/4) : “Le progrès a besoin d’être mieux géré” Pour Dan Ariely, celui qui a popularisé la théorie de l’économie comportementale, auteur du best-seller international C’est vraiment moi qui décide (blog), la crise économique de 2008 est la preuve que nos décisions, même en matière d’argent, ne sont pas toutes rationnelles, comme il le clame depuis longtemps. Mais si l’approche rationnelle des marchés ne peut pas nous protéger de nous-mêmes, quel modèle devons-nous utiliser, lui demande Karen Christensen pour in Business ? Errare humanum est : le progrès à besoin d’être mieux géré « Le modèle rationnel est malléable. Nous ne sommes pas rationnels. « Le fait est que nous sommes susceptibles de faire tout un tas d’erreurs de décision, et, à mesure que nous inventons de nouvelles technologies, de nouveaux instruments financiers ou d’autres moyens de nous plonger dans les ennuis, nous générons plus de risques. Identifier nos travers pour les limiter Notre second travers repose sur notre incapacité à gérer nos conflits d’intérêts.

La mort du cyberflâneur La lecture de la semaine est un très beau, et très nostalgique, texte publié récemment par Evgeny Morozov dans le New York Times. On connaît Morozov pour ses écrits dénonçant toutes les formes de technophilie béate (notamment The Net Delusion : The Dark Side of Internet Freedom). Ce texte s’intitule “La mort du cyberflâneur” et je remercie Eric Dobler, fidèle auditeur de l’émission, de nous l’avoir signalé. Evgeni Morozov raconte être tombé récemment sur un petit essai obscur datant de 1998. Dans ce texte, était célébrée l’émergence du “cyberflâneur”, et dépeint un avenir numérique plein de promesses, débordant de joie, de surprise et de sérendipité. Image : Capture d’une page de l’oeuvre humoristique de Louis Hart, Physiologie du flâneur, publié en 1841 et illustré par Honoré Daumier, Marie-Alexandre Alophe et Théodore Maurisset. “Intrigué, dit Morozov, j’ai entrepris de découvrir ce qui était arrivé au cyberflâneur. Il s’est passé la même chose sur Internet. Xavier de la Porte

Comment les métaphores programment notre esprit Par Rémi Sussan le 22/03/11 | 10 commentaires | 8,128 lectures | Impression Encore un coup dur porté à l’idée de l’homme “animal rationnel” et une brique de plus à l’édifice de l’économie comportementale. Notre vision du monde – et par conséquent nos décisions – seraient en grande partie modelées par notre système de métaphores, lesquelles n’appartiennent décidément pas qu’aux poètes. C’est ce qui ressort de l’expérience menée par Paul Thibodeau et Lera Boroditsky, à l’université de Stanford, relatée par un article de Discover magazine. Nos réactions dépendent de comment on en parle Ces deux chercheurs ont proposé à leurs sujets deux rapports sur le crime dans la ville d’Addison, chacun des cobayes n’en lisant bien sûr qu’un seul. La seconde version reprenait exactement les mêmes éléments que la première, statistiques comprises. En bref, lorsque la criminalité est considérée comme une “maladie”, on est plus disposé à chercher à “soigner” plutôt qu’à “combattre” et “punir”.

Wiki is not paper Subtitled: Wikipedia Unbound Although Wikipedia is an encyclopedia, it is not bound by the same constraints as a paper encyclopedia or even most online encyclopedias. The length, depth, and breadth of articles in Wikipedia is virtually infinite. As Wikipedia grows, so will computing power, storage capacity, and bandwidth. While there is a practical limit to all these at any given time, Wikipedia is not likely ever to outgrow them. Founder Jimbo Wales has stated his desire that Wikipedia should not become yet another discussion forum. No size limits[edit] The most obvious difference is that there are, in principle, no size limits in the Wikipedia universe. Plain text takes up an almost negligible amount of disk space. The Nupedia FAQ rightly warned about taxing a reader's patience with rambling prose, but detailed subtopics and sub-subtopics enrich Wikipedia with information. Organization[edit] Acme, an overview History of acme Physical description of acme Relationship with zeta See also[edit]

Comprendre Facebook (2/3) : Facebook, technologie relationnelle La caractéristique principale du web social, dont Facebook est l’emblème, est de lier les activités des gens sur internet. Facebook n’est pas un trombinoscope ou un annuaire comme on l’entend souvent, car s’il n’était que cela, il ne permettrait pas d’action, autre que la présentation de profils. Les profils ne sont qu’une porte d’entrée : c’est l’activité communicationnelle qui fait média. En ce sens, il est bien un « média social », même si nous avons tous du mal à définir ce que c’est, comme le rapportait très justement Nicolas Vanbremeersch. Qu’est-ce qu’un média social ? Pour comprendre ce qu’est un média social, il faut en revenir à ce qu’est un média, « un support de diffusion massive de l’information ». « Les médias sociaux sont des médias pour l’interaction sociale », explique la version anglaise de la définition de Wikipédia : « C’est l’usage de technologies web ou mobile pour transformer les communications en dialogue interactif ». La précision est d’importance.

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