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EXCLUSIF. Affaire Copé : des copinages qui coûtent cher à l'UMP

EXCLUSIF. Affaire Copé : des copinages qui coûtent cher à l'UMP
Les militants UMP qui ont cotisé pour le Sarkothon ne diront pas merci à Bygmalion. Au moment où Copé leur demandait de renflouer les caisses du parti de 11 millions d'euros, l'agence de communication appartenant à deux de ses anciens collaborateurs venait d'empocher de l'UMP huit millions d'euros pour avoir organisé les meetings de la campagne 2012. Selon des documents dont Le Point a eu connaissance, Event & cie, la filiale événementielle de Bygmalion, a profité de la période faste de la présidentielle pour charger la mule sur certaines prestations facturées à l'UMP hors appels d'offres. Lors des meetings, les frais de traiteur, de retransmission vidéo et d'éclairage atteignaient parfois le double des tarifs habituels ! Le Point a enquêté sur ce que certains au sein du parti qualifient de véritable "hold-up" : entre 2010 et 2012, alors que les finances de l'UMP sombrent dans le rouge, la petite boîte de com connaît, elle, une santé florissante...

Quand Luc Besson et Bygmalion voulaient une chaîne TNT... Depuis quelques jours, la petite société Bygmalion fait -bien malgré elle- la une des médias. Cette société a été créée par Bastien Millot et Guy Alves, qui avaient auparavant travaillé plus de dix ans aux côtés de Jean-François Copé, à la mairie de Meaux puis dans ses cabinets ministériels. Après sa création en 2008, Bygmalion a bénéficié de plusieurs commandes de l'UMP. Une chaîne consacrée aux cultures urbaines Bastien Millot est bien connu du monde de l'audiovisuel car, avant de créer Bygmalion, il a été le directeur de la communication de France Télévisions sous Patrick de Carolis. Ce qui est peu connu, en revanche, c'est le projet de chaîne de télévision porté par Bygmalion à l'automne 2011. A l'époque, le CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel) avait lancé un appel à candidatures pour six nouvelles chaînes TNT. En réalité, ce projet était porté par Bastien Millot, qui figurait dans le dossier déposé au CSA comme président du directoire. Le Qatar au capital?

A la Une - AUXERRE (89000) - Emmanuel Limido, à la fois homme clef et homme de l'ombre « Le groupe PLP n’est pas un fonds d’investissement, c’est une société d’investissement, même si je sais que la nuance est mince… » Fondateur de la société Paris Luxembourg Participations (PLP), dont le siège est au Luxembourg, Emmanuel Limido est l’homme clef dans le dossier de reprise de l’AJA. C’est lui qui tient en effet les cordons de la bourse. Lui aussi qui a dépêché Guy Cotret pour gérer la maison AJA, comme il l’avait envoyé, précédemment, sur la piste du rachat de Sedan. Né en 1959, de père italien et de mère belge, il suivra de très près l’évolution de l’AJA nouvelle formule puisqu’il occupe désormais l’un des sept sièges au conseil d’administration de la SAOS ajaïste. « Le fait de l’avoir rencontré a tout débloqué », confie Gérard Bourgoin, qui a discuté avec Emmanuel Limido « jusqu’à 2? Homme clef, le chef de file de PLP est aussi un homme de l’ombre qui ne cherche pas à tirer la couverture médiatique à lui.

«Affaire Copé»: derrière les possibles surfacturations de l'UMP, des dossiers qataris Depuis la parution dans Le Point, ce jeudi 27 février, d’une enquête sur une possible «affaire Copé», dans laquelle l’agence de communication Bygmalion, fondée par des proches de l’actuel président de l’UMP, est accusée d’avoir «contribué à ruiner» le parti par des prestations surfacturées, il est beaucoup question des 8 millions d'euros déboursés pour des meetings de Nicolas Sarkozy en 2012. Et ce d'autant plus que le député filloniste Lionel Tardy a réagi d'un tweet ravageur («Tout le monde savait») à l'article, suscitant l'annonce par Jean-François Copé d'une plainte à son encontre –le maire de Meaux compte aussi porter plainte contre l'hebdomadaire. publicité Comme le note, entre autres, Le Monde, les soupçons de surfacturation autour de la campagne de Nicolas Sarkozy ne sont cependant pas une nouveauté. Cette cession, menée par France Domaine, un service du ministère du Budget, avait été critiquée par la Cour des comptes en 2009. À lire aussi sur Slate.fr

Qui est Centuria Capital nouveau propriétaire de l'AJA ? - AUXERRE TV L'entreprise CENTURIA CAPITAL, dirigée par LIMIDO EMMANUEL, a été créée en 1 décembre 2001. L'entreprise est une Société par actions simplifiée (SAS) au capital de 1 800 000 EURO , son siège est immatriculé auprès des greffes et tribunaux de la ville de Paris. ( Ceci date de mai 2012: (sur ce document PDF: "Nous nous concentrons sur des opportunités d'investissement adaptées aux situations particulières de nos investisseurs et des marchés auxquels ils s'adressent, et les traitons sans concession. (...) Nos quatre domaines d'intervention sont traditionnellement : Ainsi, en 2012, Centuria Capital a co-fondé France-Emergents Entreprises, dont l’objectif est de conseiller les PME/ETI qui souhaitent exporter leur savoir-faire. (...)"

Emmanuel Limido, patron de l'AJA, de l'ombre à la lumière - AUXERRE TV Petit rappel : qui est Emmanuel Limido ? Emmanuel Limido est le propriétaire de l'AJA et actionnaire principal de la SAOS AJA, siège au conseil d'administration au titre de la filiale AJA XXL (taille S en fait car coquille vide Ndlr), filiale de Paris-Luxembourg-Participations, elle-même filiale de Centuria Capital, société d'investissement dont le siège social est au Luxembourg, dont les fonds sont gérés par Emmanuel Limido. L'AJA XXL est représentée à la SAOS AJA par quatre administrateurs : Emmanuel Limido, Jean-Luc Michaud avocat d'affaires parisien de Limido, Guy Cotret ancien banquier et gérant de sociétés immobilières parisiennes et Guy Alvès, patron et co-fondateur de Bygmalion société qui a trois filiales, Doxeo formation, Éditions du Gouverneur et Events & Cie spécialisée dans l'événementiel, la société mise en cause dans l'enquête du Point, bras armé de l'UMP qui aurait surfacturé (ce qui reste a démontrer) et reçu au moins 8 millions d'euros. Cotret le fossoyeur de l'AJA ?

Luxembourg, so cheikh! - Economie et Finance au Luxembourg Après avoir utilisé pendant plusieurs années les structures juridiques luxembourgeoises, les fonds qataris sortent du bois et investissent des joyaux de l’économie nationale: Cargolux, KBL European private bankers et la BIL. Leur degré d’implication dans la gestion des sociétés et la vocation de ces investissements suscitent le débat. 2011 à Luxembourg restera l’année du Qatar. Celle durant laquelle le Grand-Duché s’est résolument placé sur la voie de la diversification économique de la péninsule du Golfe persique. Des montages exotiques L’acquisition des actions du leader européen du transport aérien tout-cargo par la compagnie Qatar Airways, équitablement partagée entre l’Emirat et son fonds souverain, Qatar Investment Authority (QIA), est bouclée depuis le début du mois de septembre. En cet automnal lundi, les engagements qataris au Grand-Duché passaient de l’ombre à la lumière. Les Qataris ont commencé par prendre pied au Luxembourg via des séries de montages des plus exotiques.

L’armée qatarie investit depuis le Luxembourg Le véhicule d’investissement de l’armée qatarie, Qatar Armed Forces Investment Portfolio, est domicilée au Luxembourg depuis le 29 janvier. L’objet de la société est la prise de participations dans d’autres sociétés, ainsi que la gestion, le contrôle et la mise en valeur de ces participations. Comme l’indiquent ses statuts, la société peut effectuer d’autres opérations commerciales, industrielles et financières, tant mobilières qu’immobilières. Il ne serait donc pas étonnant que QFI Luxembourg ait été utilisée dans l’acquisition par l’armée qatarie le 31 janvier de l’hôtel Renaissance à Barcelone (exploité par Marriott) pour 78,5 millions d’euros. Zani al Kuwari ne serait en fait que la transcription phonétique de Thani Al-Kuwari… gérant de QFI Luxembourg, mais aussi directeur général du comité d’organisation de la coupe du monde de handball au Qatar en 2015.

A la Une - AUXERRE (89000) - AJ Auxerre : Fabrice Herrault était à Riyad avec François Hollande La prospection à l’international n’est plus une nouveauté pour Fabrice Herrault, détaché du quotidien de l’AJA à cet effet il y a un peu plus d’un mois. Mais cette fois, l’ancien directeur général peut se prévaloir de l’onction présidentielle. Pas celle de « son » président, l’homme d’affaires luxembourgeois Emmanuel Limido. Non, plus haut. Celle de François Hollande. À Riyad, entre deux réunions protocolaires, Fabrice Herrault a visité le puissant club local d’Al Hilal. « Je pense qu’un intérêt a été suscité », juge le dirigeant icaunais. « La prochaine étape serait d’accueillir le propriétaire du club à Auxerre. » [...] L’AJA se trouve donc au bon endroit au bon moment. « J’ai pu évoquer le sujet avec le président Hollande », précise Fabrice Herrault, sans pour autant fanfaronner. « Mon message est celui de la sobriété.

UMP : Copé soupçonné de surfacturations à hauteur de 8 millions d'euros Sale temps sur l'UMP. Event & cie, une filiale de Bygmalion, agence de communication qui appartient à deux proches de Jean-François Copé, a touché 8 millions d'euros pour l'organisation de meetings lors de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012, révèle jeudi 27 février "Le Point", qui en fait sa une. Une information que Jean-François Copé et son entourage ont immédiatement démentie. Un conseiller du chef de l'UMP a d'ailleurs annoncé qu'il allait porter plainte pour diffamation. Les documents que "Le Point" a pu consulter montreraient qu'Event & cie a surfacturé certaines de ses prestations à l'UMP hors appels d'offres et que "lors des meetings, les frais de traiteur, de retransmission vidéo et d'éclairage atteignaient parfois le double des tarifs habituels". Un détour par le Luxembourg Ce n'est pas tout. "Totalement faux !" "Du grand n'importe quoi. (...) > Voir les réactions à l'UMP après les révélations du "Point" :

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