Ordres et Désordres. Enquête sur un nouveau paradigme, Jean-Pierre Dupuy, Sciences humaines
Enfin libérée des catéchismes idéologiques, émancipée de tous les dogmes simplificateurs, à quelques années de l'an 2000, une pensée neuve se cherche. Un nouveau paradigme que des auteurs, ici et là, s'efforcent d'articuler. Il s'agit tout à la fois d'échapper aux réductionnismes d'avant-hier, de refonder l'autonomie de l'homme sur l'échec des vieux déterminismes, de bâtir un pont entre deux cultures — "scientifique" et "littéraire" — dont le divorce, sans cesse aggravé, n'est ni acceptable ni inéluctable. Il s'agit en bref d'apprendre à "penser la complexité". Encore inconnus du grand public, et chacun dans son domaine, des chercheurs s'emploient à banaliser ces nouvelles routes. Des concepts souvent mal compris circulent déjà d'une discipline à l'autre : "hasard organisateur", "auto-organisation", "ordre par le bruit", "système auto-référentiel", etc.
Les comportements dans les groupes de travail
Tout dirigeant, chef de service, chef de groupe est régulièrement conduit à réunir les membres du groupe dont il est responsable pour résoudre ou prévenir un problème constaté ou pressenti. Mais chacun a pu constater, d’expérience personnelle ou professionnelle, que ces réunions pouvaient être très productives et gratifiantes pour tous ou improductives et très frustrantes. Dès lors, il est indispensable à tout dirigeant d’avoir les moyens de mieux comprendre les comportements observables dans les réunions de groupes ou équipe de travail afin de mieux adapter sa réaction. Comment fonctionnent ces réunions, quels rôles peuvent y être joués, qu’est-ce qui peut conduire le responsable à atteindre ses objectifs ou à plus ou moins échouer ? Voici deux modèles explicatifs, le modèle de base et l’une de ses améliorations récentes. Le modèle de base. Pourtant les comportements alors observables peuvent être très divers, voire contraires à l’objectif. 1.1. Les rôles de tâche Les rôles de solidarité 1.2.
Enseignement aux grands groupes
À l’université, particulièrement lors de la première année des programmes d’études, il n’est pas rare de rencontrer des groupes qui comptent de nombreux étudiants. Qu’il comporte 35, 80 ou 300 étudiants, la taille d’un groupe ainsi que l’espace dans lequel se déroule un cours influenceront certains choix de l’enseignant comme la planification pédagogique, le choix des méthodes d’enseignement, les interactions ainsi que les modalités d’évaluation du cours. Bien se préparer Les défis de l’enseignement à un grand groupe peuvent parfois paraître plus grands aux yeux des enseignants, pouvant même devenir une source de stress pour certains d’entre eux. Une façon efficace de surmonter le stress associé à l’enseignement à un grand groupe est de bien se préparer à enseigner dans un tel contexte pour être en mesure d’anticiper les écueils potentiels. Enseigner à un grand groupe Tenir compte de la courbe d’attention Interagir avec un large auditoire Évaluer un grand nombre d’étudiants
Le groupe en psychologie sociale
Creuset de la formation de l'individu, qu'il soit redouté ou recherché, le groupe reste un élément nécessaire à la socialisation. La victoire de l'équipe de France en coupe du monde, la violence des bandes dans les banlieues... La vie des groupes fait parfois les titres de l'actualité. Avant d'être un objet scientifique, le groupe est en effet un objet de croyances. La force des croyances à propos du groupe n'en rend pas aisée l'investigation scientifique. Comment définir le groupe ? Quand il est question de définir le groupe, on s'accorde plus volontiers sur des définitions négatives (ce qu'il n'est pas) que sur des définitions affirmatives. Ainsi, l'agrégat des personnes qui forment cette file d'attente au bureau de poste se transformera en groupe lorsque, se mettant à interagir entre elles, ces personnes échangeront leurs représentations du service public et s'organiseront pour engager ensemble une action de contestation visant à obtenir que plus de guichets soient ouverts.
Travail de groupes, tutorat… : revoir la conférence virtuelle
Le Cnesco a organisé, mercredi 17 janvier, sa deuxième conférence virtuelle interactive sur le thème de la différenciation pédagogique : Travail de groupes, tutorat… : comment faire travailler les élèves entre eux ? Cette conférence était animée par Nathalie Mons, présidente du Cnesco et professeure de sociologie à l’université de Cergy-Pontoise. Elle a fait intervenir : Céline Buchs, maître d’enseignement et de recherche à l’université de Genève et Yann Volpé, enseignant au primaire et chargé d’enseignement à l’université de Genève.
La coopération entre élèves c'est efficace ?
"La recherche montre que les élèves qui bénéficient de dispositifs de coopération entre pairs vont avoir de meilleurs apprentissages et que les apprentissages se transfèreront quand ils travaillent de façon individuelle". Invités par le Cnesco et l'IFé dans le cadre d'une conférence virtuelle, Céline Buchs et Yann Volpé (Université de Genève) ont fait le point sur les dispositifs d'apprentissage entre pairs. S'ils s'avèrent efficaces et s'ils préparent les élèves aux "compétences du 21ème siècle", ils demandent aussi aux enseignants des compétences et un travail d'organisation important. Une réponse à l'hétérogénéité Qu'entend on par coopération entre élèves ? Céline Buchs a d'abord présenté ce que l'on sait des travaux de groupe. Comment composer les groupes ? Comment composer les groupes ? Céline Buchs met l'accent sur le fonctionnement du groupe. Yann Volpé est intervenu sur le tutorat entre élèves, une pratique encore assez rare. Enseigner la coopération explicitement François Jarraud
Ifé - Veille et analyses
La coopération entre élèves : des recherches aux pratiques N° 114, décembre 2016 portrait Auteur(s) : Reverdy Catherine Télécharger la version intégrale du dossier (version PDF) Résumé : À l’heure où le travail en équipe, l’intelligence collective et le travail collaboratif en projet sont ancrés dans le monde du travail, que les idées de collectifs citoyens, de fablabs et d’échanges de savoirs se développent, que se passe-t-il à l’école ? Ce Dossier interroge la manière de mettre en œuvre la coopération dans les classes, à l’appui des recherches en éducation. Côté enseignement, pour mettre en place cet apprentissage coopératif, l’enseignant.e peut organiser les situations de coopération selon différentes modalités qui dépendent des objectifs d’apprentissage visés : ce peut être le tutorat, où un.e élève est expert.e, l’autre novice ; ou encore l’aide spontanée entre les élèves, pour pallier les difficultés ponctuelles. Abstract :
S'CAPE-La mangrove
Perdu dans l’immensité amazonienne et en milieu hostile, un groupe d’étudiants est pris au piège dans un carbet [1] infesté de caïmans génétiquement modifiés, et peuplés d’anacondas. Leur seul espoir de survivre à cette invasion de monstres affamés est de résoudre cinq énigmes, aboutissant au code de déverrouillage d’un pont, sésame vers un retour en zone sécurisée. Le défi-évasion proposé par Isabelle Mascarte est grandeur nature. Les joueurs - étudiants en première année de BTS MUC [2]- sont immergés dans l’atmosphère guyanaise. Les objectifs pour leur enseignante sont emprunts des modalités de travail collaboratif liées à la filière d’enseignement : développement de l’esprit d’équipe, démarche/conduite de projet, investissement, engagement, autonomie, écoute, communication, gestion du temps. Les étudiants de première année sont accueillis par leurs homologues de deuxième année, qui lancent le jeu par une lecture de la Déclaration d’ouverture [3]. La fin du jeu est toute proche.