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WikiLeaks et les mythes de l’ère numérique, par Christian Christensen

WikiLeaks et les mythes de l’ère numérique, par Christian Christensen
La publication par le site Internet WikiLeaks.org, le 25 juillet dernier, du « Journal de la guerre d’Afghanistan » — une masse considérable de rapports d’incident décrivant le quotidien de l’armée américaine — a fait la « une » du Guardian, du New York Times et du Spiegel. Commentée par la presse du monde entier, cette divulgation a suscité un vaste débat sur la puissance montante des médias participatifs et du journalisme numérique. La plupart des discussions sont influencées par trois mythes de l’ère numérique qui prennent leur source dans une vision déterministe et naïve de la technologie. Premier mythe : les médias dits « sociaux » — dont le contenu est coproduit par les utilisateurs — disposent d’un pouvoir spécifique. On s’est beaucoup interrogé sur ce que l’événement révélait du rôle des nouveaux médias coopératifs, notamment dans la couverture des conflits armés. Taille de l’article complet : 1 267 mots. Vous êtes abonné(e) ? Vous n'êtes pas abonné(e) ? Accès sans abonnement Related:  Wikileaks

Wikileaks : Quand la politique devient technologique Wikileaks ou l'agence de «sousveillance» du peuple Professeur à Paris VI, expert en intelligence artificielle et en éthique des nouvelles technologies, Jean-Gabriel Ganascia s’interroge sur les bouleversements de l’espace public liés au développement des technologies de l’information et de la communication. Dans son dernier livre, Voir et pouvoir : qui nous surveille ?, il revient sur l’aspiration à la transparence qui se manifeste dans la société contemporaine et invoque la notion de « sousveillance », un concept emprunté à l’américain Steeve Man. Avec le développement des nouvelles technologies, le contrôle ne vient plus seulement d’en haut. En quoi l’affaire Wikileaks illustre ce concept de sousveillance ? « (…) Julien Assange voulait protéger les individus contre la surveillance et en même temps essayer de détruire les organisations instituées qui jouaient sur cette collecte d’informations de façon systématique (…). Quel regard portez-vous sur l’argumentaire de Julien Assange et cette volonté de transparence ?

WikiLeaks : panorama des informations publiées par "Le Monde" Le Monde a publié, depuis le 28 novembre, plus de cent vingt articles sur les télégrammes diplomatiques du département d'Etat américain. Sur les 251 287 câbles obtenus par WikiLeaks et étudiés en exclusivité par cinq journaux – The New York Times aux Etats-Unis, The Guardian au Royaume-Uni, Der Spiegel en Allemagne, El Pais en Espagne et Le Monde en France –, 1897 ont été publiés à ce jour en appui des articles. Panorama des révélations et informations les plus significatives publiées par Le Monde. Espionnage Une directive secrète de 2009 indique les consignes de Washington à ses diplomates en matière d'espionnage. "Laissez-les mourir!" Lorsque Washington entreprend de chercher des pays d'accueil pour les détenus de Guantanamo, le ministre de l'intérieur du Koweït, cheikh Jaber Al-Khalid Al-Sabah, rétorque: "Laissez-les mourir! "Sarkozy l'Américain" Nicolas Sarkozy, qualifié de "président le plus proaméricain depuis la seconde guerre mondiale", fascine les diplomates américains. M.

WikiLeaks Reloaded: Les suites de la fuite » Article » OWNI, Digital Journalism Plus que la transparence, WikiLeaks pose la question du fonctionnement de la machinerie diplomatique. Pour Jean-Noël Lafargue, cela vient renforcer un climat de méfiance généralisée. Retour en quatre articles sur le "CableGate". Voilà, c’est fait, WikiLeaks a effectivement entamé la diffusion des centaines de télégrammes diplomatiques qui lui ont été transmis et, comme prévu, on s’affole un peu partout. Les journaux qui ont accompagné l’opération se confondent en explications déontologiques ; la diplomatie mondiale est embarrassée mais s’affirme solidaire ; de nombreuses personnalités de la politique mondiale proposent la mise hors-la-loi de WikiLeaks et de ses responsables ; Élisabeth Roudinesco affirme: […] Il faudra trouver une parade à la sottise infantile des nouveaux dictateurs de la transparence. Le problème n’est pas la transparence, mais la manipulation Des maîtres du monde bien plus faibles que prévu Julian Assange, énigme au cœur des attentions Martyr de la liberté d’informer ?

WikiLeaks 'rape' victims had hidden agendas ... and I've seen the proof says Assange lawyer By Angella Johnson Updated: 09:11 GMT, 12 December 2010 Accused: Julian Assange is in a British jail, fighting extradition to Sweden WikiLeaks founder Julian Assange’s lawyer says he has seen secret police documents that prove the whistleblower is innocent of rape claims made against him by two women in Stockholm. Björn Hurtig, who is representing Mr Assange in Sweden, said the papers, which form part of the official Swedish investigation, reveal both women had ‘hidden agendas’ and lied about being coerced into having sex with Mr Assange, 39. The freedom of information crusader is being held in Wandsworth jail in London while fighting extradition to face the accusations, which his defenders say are part of a plot to stop him releasing more embarrassing information on his website about governments worldwide. Australian Mr Assange met both women at a seminar in Stockholm last August. ‘It was, I believe, more about jealousy and disappointment on their part.

Un journal norvégien affirme avoir les 250.000 câbles de WikiLeaks Un journal norvégien affirme avoir mis la main sur la totalité des 250.000 câbles diplomatiques que détient WikiLeaks, sans le consentement de l’organisation de Julian Assange. L'Aftenposten, un des journaux les plus lus et les plus influents de Norvège, écrit sur son site: «Aftenposten a eu accès aux 250.000 documents provenant de la dernière fuite de WikiLeaks. […] Au cours des prochains jours, semaines et mois, nous allons parcourir cette énorme masse d’information et publier des articles de manière continue en ligne et dans le journal. Selon le journal Australien Herald Sun, qui cite mercredi 22 décembre le journal économique norvégien Dagens Naerings, le journal Aftenposten est devenu le premier média à avoir un accès direct et sans restrictions à tous les documents, puisqu'aucun accord ne le lie à Wikileaks. Le rédacteur en chef de l’Aftenposten, Ole Erik Almlid, a déclaré au Dagens Naerings [propos traduits par le Herald Sun]: Photo: logo de Wikileaks publicité Devenez fan sur

Soldier in WikiLeaks Case Has War Resisters’ Support Jeff Paterson, the project director of the organization, which has supported dozens of service members who have refused deployments to Iraq or Afghanistan, said the group began to raise money for Private Manning’s legal defense after he was arrested in May. WikiLeaks was not supporting the 23-year-old private first class “who gave them all this information,” said Mr. Paterson, 42, a lanky former Marine, who was himself jailed for refusing to board a plane bound for Saudi Arabia after Iraq invaded Kuwait in 1990. The founder of WikiLeaks, , has said he has never spoken with Private Manning and does not know who is behind the leaks. WikiLeaks technology was “designed from the very beginning to make sure that we never know the identities or names of people submitting us material,” Mr. , the former military analyst who leaked the Pentagon Papers in 1971, is also a supporter. Courage to Resist has raised more than $100,000 to support Private Manning’s legal fund, Mr.

Les justes causes et leurs petits arrangements Quand une femme (ou un homme) dit non, c’est non. Avant ou pendant. Et si il/elle dit “pas sans capote” et que l’autre passe outre, ça n’est pas justifiable, fût-ce une gardienne de prison de Guantanamo séduite par Gandhi ou une Suédoise atrabilaire qu’on dit liée à la CIA accueillant chez elle et dans son lit le SuperHéros de Wikileaks. Il est à cet égard regrettable que pour défendre Julian Assange certains balayent les accusations portées contre lui sous l’angle du “spa bien grave” ou carrément se gaussent en ne voyant vraiment pas où est le mal. Quant à l’autre Suédoise plaignante, commence à courir l’argument du “elle lui a sauté au cou, qu’elle ne vienne pas se plaindre ensuite”. C’est l’ennui de vouloir absolument que les causes justes soient défendues par des super héros qui ne font jamais rien de mal : on est prêt à tout justifier pourvu que leur belle image ne soit pas écornée.

Le fondateur du site WikiLeaks révèle à prix d’or l’histoire de sa vie Le fondateur du site WikiLeaks, Julian Assange, a annoncé dans un journal britannique qu'il a signé un contrat portant sur 1,5 million de dollars pour son autobiographie. Selon lui, l'argent des ventes l'aideront à payer ses frais de justice et à maintenir son site internet à flot. En liberté conditionnelle en Grande-Bretagne, Julian Assange est toujours dans l'attentre d'une éventuelle extradition vers la Suède pour agressions sexuelles. Le fondateur de Wikileaks déclare qu'il a déjà dépensé plus de 300 000 dollars en frais de justice pour faire face aux accusations d'agressions sexuelles auxquelles il est confronté. Et raisonnablement, il peut envisager qu'il n'en est qu'au début de sa carrière de justiciable. Julian Assange s'est fait beaucoup d'ennemis au cours de ces derniers mois. Julian Assange n'aura que 40 ans le 3 juillet prochain, mais pour ce qu'on en sait, c'est un garçon précoce qui n'a pas perdu de temps à trouver sa voie.

La tragédie WikiLeaks » Article » OWNI, Digital Journalism Des problèmes de DNS aux crises de confiance que WikiLeaks met en évidence, quelques remarques de Christian Fauré sur la "tragédie Wikileaks" qui est selon lui en train de se dérouler sous nos yeux. Sept remarques sur WikiLeaks. Première remarque : « single point of failure » dans l’architecture distribuée C’est peut-être la première fois que j’écris une note en me demandant comment je vais faire un lien vers l’organisation dont je parle, à savoir WikiLeaks. Voilà le premier problème que pose WikiLeaks, site chassé du web par des hébergeurs, puis par le DNS qui apparaît comme single point of failure du web, une clé de voûte du système trop centralisée pour susciter un intérêt renouvelé pour des DNS en p2p. Deuxième remarque : une divulgation numérique de masse Outre ce débat sur les DNS et l’architecture du web, on parle également de liberté d’expression à propos de l’affaire WikiLeaks. Troisième remarque : une sélection Quatrième remarque : une tragédie numérique

Julian Assange like a hi-tech terrorist, says Joe Biden | Media The US vice-president, Joe Biden, today likened the WikiLeaks founder, Julian Assange, to a "hi-tech terrorist", the strongest criticism yet from the Obama administration. Biden claimed that by leaking diplomatic cables Assange had put lives at risk and made it more difficult for the US to conduct its business around the world. His description of Assange shows a level of irritation that contrasts with more sanguine comments from other senior figures in the White House, who said the leak had not done serious damage. Interviewed on NBC's Meet the Press, Biden was asked if the administration could prevent further leaks, as Assange warned last week. "We are looking at that right now. The justice department is taking a look at that," Biden said, without elaborating. The justice department is struggling to find legislation with which to prosecute Assange. "He's made it more difficult for us to conduct our business with our allies and our friends.

How the rape claims against Julian Assange sparked an information war | Media Since Julian Assange was first accused of sex crimes against two Swedish women in August, his defenders have asserted his innocence and dismissed the allegations as malicious, or trumped up, or part of a politically driven conspiracy. To his powerful critics, however, the rape charges have become elided with what they consider his other crimes, including accusations of espionage, for which a number of US political figures have already called for his execution. But if the WikiLeaks controversy has seemed ferocious in its intensity to date, the fact that Assange is tonight in custody as an accused rapist means that the political, technological and moral culture wars that have been skirmishing for months around the website have reached a new pitch of vitriol, in which conspiracy theories, slander and misogyny have become every bit as central to the debate as high-minded principles of justice or freedom of information.

How AOL News Started The "Sex By Surprise" Lie @lil red: The CIA links are VERY VERY suspicious. @SQ85: The alleged CIA links that this blog has brought forth, you mean? Seriously, they call Assange their "Neo" of the Matrix. He's their hero. Anyway, there's an interesting blog that just rails against the idea of people using that 'article' as a legitimate source—you may not agree, but I think it's worth a look. [vancouver.mediacoop.ca] [www.searchlightmagazine.com]

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