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Charlie-Hebdo ; analyse critique (n°2)

Charlie-Hebdo ; analyse critique (n°2)
La première est ici. Comme la question m'a été sérieusement posée, je préfère préciser à celles et ceux qui l'ignoreraient, que je n'ai pas le pouvoir ni l'envie de censurer un journal, je me contente donc de pointer ce que je trouve problématique, entre autres en matière de sexisme, dans Charlie-Hebdo. La critique porte aujourd'hui sur le n° 1130. Dans la fin d'un article consacré aux ABC de l'égalité, le chroniqueur s'adresse à NVB, avec comme toujours, la totale familiarité qu'on a face à une femme politique. Vous remarquerez que Peillon n'est pas appelé Vincent par exemple. Et bien evidemment (mais c'est de l'humour évidemment que vais je penser ?) Vous noterez le dessin ; un garçon en tutu. Malgré le fait qu'on ait tenté de bien nettoyer dans les coins, il demeure toujours cachés sous les plinthes, ces curieux animaux qui braillent que seule la lutte des classes est un combat digne. Homosexuels que Charlie-Hebdo voit un peu comme dans les années 80. Related:  CHARLIE

Pourquoi je ne suis pas Charlie Pourquoi je ne suis pas Charlie 15/01/2015 - Ouverture libre Il y a 10 commentaire(s) associé(s) a cet article. Vous pouvez le(s) consulter et réagir à votre tour. En tant que Canadien, je crois en la liberté d’expression, mais pas comme étant une liberté absolue. Je la conçois plutôt comme une valeur sociale qui doit être réconciliée avec d’autres normes essentielles dans la vie en société, telles que la tolérance et le respect. En Occident, d’influents politiciens et faiseurs d’opinion, suivis par un nombre sans cesse croissant de citoyens, exigent des musulmans qu’ils nous tolèrent et nous respectent. D’un autre côté, je me suis totalement engagé – depuis maintenant cinq décennies – dans la promotion de la non-violence en tant que vecteur de changement social. J’aime énormément la France, et j’ai visité avec bonheur la plupart de ses départements. Peter Dale Scott (avec Maxime Chaix) (*) Note

Charlie Hebdo », pas raciste ? Si vous le dites… - Olivier Cyran Post-scriptum 11 janvier 2015 : à tous ceux qui estiment que cet article serait une validation a priori de l’attaque terroriste ignoble contre Charlie hebdo (ils l’auraient bien cherché), la rédaction d’Article11 adresse un vigoureux bras d’honneur. Charognards ! Pour que les choses soient bien claires, il y a ce texte. Cher Charb, cher Fabrice Nicolino, « Et que ceux qui prétendent et prétendront demain que “Charlie” est raciste aient au moins le courage de le dire à voix haute, et sous leur nom. Nous saurons quoi leur répondre. » En lisant cette rodomontade à la fin de votre tribune dans Le Monde1, façon « viens nous le dire en face si t’es un homme », j’ai senti monter comme une envie de rejoindre mon poste de combat dans la cour de récré. Ainsi donc Le Monde vous a charitablement ouvert son rayon blanchisserie, pour un repassage express de votre honneur tout chiffonné. Raciste, Charlie Hebdo ne l’était assurément pas du temps où j’y ai travaillé. Bien à vous, Olivier Cyran

Charlie Hebdo ; analyse critique Cher Charlie hebdo, Je sais que tu n'es pas raciste car tu me l'as dit. Et je sais que tu n'es pas sexiste non plus car tu me l'as dit. De plus tu es de gauche et je crois qu'il est impossible d'être de gauche et raciste. Alors j'ai fait ce que tu m'as dit ; j'ai ouvert ton journal. Je t'invite à néanmoins lire ces textes du sociologue Denis Colombi. Attaquons donc avec le n° 1129. Premier dessin : On y voit une femme musulmans avec un foulard et son mari couché. A Charlie Hebdo on ne s'emmerde pas à savoir si les femmes ont des chose à dire ; on se préoccupe avant tout de leur physique et on les compare à de jolis petits animaux. Quand on est de gauche on peut faire parlerdes gens d'extrême-droite et leur faire employer tous les mots qu'on veut. Les féministes ont parfois de curieuses réactions ; elles constatent que la majorité des noms de rue sont des noms masculins. Maigre recette cette semaine ; je ne doute pas que vous ferez mieux la semaine prochaine.

Emmanuel Todd : "Le 11 janvier a été une imposture" Le 7 mai prochain, l’historien et démographe Emmanuel Todd publiera «Qui est Charlie ?» (Seuil), charge terrible contre la France de François Hollande. Un texte écrit dans la fièvre, au sujet duquel il a accordé à «L’Obs» un entretien exclusif. Son angle d’attaque, particulièrement original, consiste à observer l’origine régionale et socio-politique des manifestants du 11 janvier. Sous les bons sentiments brandis, Todd fait parler les cartes et les statistiques pour comprendre la signification profonde de ce qui restera comme le plus important rassemblement de l’histoire moderne du pays. Le grand entretien avec Emmanuel Todd est à retrouver en son intégralité dans "L'Obs" du 30 avril, ou dès aujourd'hui dans la zone abonnés. « Lorsqu’on se réunit à 4 millions pour dire que caricaturer la religion des autres est un droit absolu - et même un devoir ! «Il y a eu une subversion de ce qu’était la gauche française. «Qu’on les laisse tranquilles, les musulmans de France.

Ça faisait longtemps que Charlie Hebdo ne faisait plus rire, aujourd’hui il fait pleurer. | Quartiers libres Il est minuit moins le quart dans le siècle. Nous sommes à un point de bascule historique sur l’islamophobie et le déchaînement du racisme en France et plus largement en Europe. La lecture simplifiée à l’extrême par les médias de cette journée du 7 janviers 2015 va se résumer et s’imprimer dans de nombreux cerveaux « par l’attaque meurtrière contre un journal « de Gauche » par des Musulmans. Cela va déstabiliser et retourner des positionnements politiques. La Peur, la colère, la tétanie, l’incompréhension, la panique morale vont chez certains laisser largement place à la Haine. Au-delà des paramètres d’opportunité militaire qui ont pu justifier le choix de ce journal par ce commando cette attaque correspond à une logique et à une vision politique des tak-taks : précipiter l’affrontement et la radicalisation de fractions importantes de la population. Ne soyons pas hypocrites, Charlie Hebdo n’est pas un ami politique. Sur cet acte, complotisme et islamophobie vont prospérer. J'aime :

Aylan caricaturé dans « Charlie Hebdo », ou la liberté d’expression de bac à sable | Candice Vanhecke Sa voix grelottante de sanglots ravalés résonne encore en moi : « Tu as vu les infos ? Cabu ! Wolinski ! C’est pas possible… C’est toute ma jeunesse qu’on assassine ! Putain, NON ! » Deux jours plus tard, ma mère, comme beaucoup d’autres, battait le pavé bruxellois, en hommage aux dessinateurs français disparus. Moi non plus, Maman, je n’ai pas été manifester. Bien sûr, c’est extrêmement tentant d’asticoter une communauté religieuse qui monte systématiquement dans les tours dès que l’on touche à son prophète. Pourquoi Aylan est devenu un symbole universel Aujourd’hui, Maman, avec le dessin du petit Aylan paru dans le dernier numéro de « Charlie Hebdo », ton indignation se retourne contre ceux pour qui tu t’es levée en janvier dernier. Les dangers d’une liberté d’expression à deux vitesses Au contraire, Aylan est devenu un symbole universel de l’enfance broyée par les tergiversations européennes concernant l’immigration. Et si on avait caricaturé Charb ? J'aime : J'aime chargement…

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