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Belgique: "Nous demandons justice pour mon fils, poignardé sans raison" Il y a quinze jours, Naithy-Nelson, un jeune afro-belge, est poignardé par un chauffeur de bus à quelques pas de son domicile, dans la banlieue de Bruxelles. Les policiers envoyés sur place n'arrêtent pas le suspect et, le soir même de l'altercation, il regagne son domicile. De son côté, la famille du jeune homme tente de porter plainte, mais se voit refuser ce droit pendant une semaine et demie. La victime est considérée comme un suspect, au même titre que son agresseur, et ne peut donc être entendu par les forces de l'ordre sans la présence d'un avocat. Ce n'est qu'après une manifestation organisée par différentes associations, le 11 février, que les autorités reçoivent la plainte de Naithy-Nelson. "Maman, viens vite, le chauffeur m'a planté" Tout commence le 1er février dernier. Le chauffeur du bus refuse le titre de transport et fait appel aux contrôleurs, qui laissent monter le jeune homme. "Heureusement, mon fils s'est écarté. Après quelques pas, il comprend qu'il saigne.

L'autre versant du racisme : le privilège blanc Le corollaire de la discrimination engendrée par le racisme, c’est le « privilège blanc ». Toute une série d’avantages avec lesquels les personnes blanches partent dans la vie, pour l’unique raison qu’elles sont blanches. Ces atouts font qu’elles sont perçues comme a priori légitimes, a priori compétentes et a priori innocentes[1]. Cela a tendance à leur valoir de la considération, quand les personnes racisées[2] font globalement l’objet d’une présomption de culpabilité, de médiocrité (ce qui peut leur valoir du mépris) et d’incompétence. Se voir en tant que blanc·he·s Regarder le privilège blanc quand on parle de racisme, c’est tourner le regard non plus vers les personnes discriminées mais vers celles qui en tirent profit, qu’elles le veuillent ou non. « La plupart des Blancs ne se perçoivent pas comme blancs. La violence symbolique à l’œuvre dans les travaux sur le racisme Les paradoxes d’une lutte antiraciste qui ne relie pas pensée et comportement Quelques privilèges blancs

« Les nazis envahissent le black métal et tout le monde minimise » Nous publions des extraits du témoignage d’un des spectateurs qui a publié un long post sur Facebook. Chanteur dans un groupe de « brutal death blackened », il fait de la musique depuis 20 ans. Après de nombreux échanges avec Rue89Lyon, il a souhaité conserver l’anonymat. Je suis allé à la soirée Call of Terror. On m’avait vanté la qualité de certains groupes sur le plan musical. Armé de tout mon second degré en stock et de ma critique musicale la plus impartiale, c’est parti pour une soirée NSBM très attendue dans ce milieu que je connais de réputation, très peu en vrai. J’avais l’idée qu’il m’est possible, l’espace d’une soirée, de prendre suffisamment de recul, jusqu’à tolérer l’intolérance du national socialisme pour me faire une idée réelle du milieu. Cela peut paraître super con, mais j’estime que cela peut aussi être une expérience artistique et sociologique intéressante. Une croix gammée tatouée dans le cou À côté de la Maison d’Izieu WTF, ça sent la soirée zen. Entrée dans la salle.

Un tueur noir est un terroriste, un tueur blanc est un malade mental. C’est ainsi que l’on pourrait résumer le traitement médiatique de la tuerie de Charleston du 18 juin, selon Arthur Chu sur le site de Salon. «J’en ai vraiment assez d’entendre “maladie mentale” utilisé à toutes les sauces pour éviter l’emploi d’autres termes comme “poison de la masculinité”, “supériorité blanche”, “misogynie” ou “racisme”.» Pour l’auteur, parler de «maladie mentale» est une excuse toute trouvée alors même que les statistiques sur les tueries de masse tendraient à démontrer que ceux qui commettent ces actes ne sont généralement pas des «malades», en tout cas pas au sens médical du terme. Racisme assumé Dans le cas du drame de Charleston, il serait beaucoup trop précoce d'évoquer la thèse d'une maladie mentale, aucun spécialiste n’ayant encore indiqué que Dylann Roof, le suspect principal, souffrait bien de problèmes psychologiques quelconques. Port d’arme

Voici quelques passages d’une affiche placardée sur les murs de Paris vers 1850. Elle est signée: “Un ouvrier”. Elle visait les Savoyards qui allaient gagner leur vie dans la grande ville française. Il faut dire que la Savoie ne sera annexée par la France que dix ans plus tard, en 1860, soit 30 ans après l’Algérie! Remplacez le mot “Savoyards” par “Rroms” ou “musulmans”, les bouc émissaires d’aujourd’hui, et ce texte nous renvoie alors à ce racisme toujours plus assumé et qui gagne du terrain partout dans le monde et notamment en France. L’Illustration, Journal universel, Paris (1860). “Des étrangers, les Savoyards, inondent la capitale. Texte retrouvé par l’Académie salésienne, Annecy. Carte de la France sans la Savoie. Carte de la France, un peu moins d’un siècle avant l’annexion de la Savoie. Les définitions données par les dictionnaires français d’alors: « Nous avons autour de nous une conspiration permanente contre tout ce qui est français.

Une élue UMP invite Christiane Taubira à "repartir là-bas" Tout est parti d'une conversation publique sur Facebook qui a dérapé. Comme le relate Le Parisien dans son édition du mercredi 11 mars, la première adjointe au maire UMP de Juvisy-sur-Orge (Essonne) a répondu à une habitante de la commune en invitant Christiane Taubira à "repartir" en Guyane, son département d'origine, "vu qu’elle a toujours détesté la France". L'habitante écrit d'abord que la garde des Sceaux "partira" quand "elle tombera de son arbre", avant qu'Isabelle Guinot-Michelet, élue municipale, ne lui réponde dans un commentaire : "C’est pitoyable d’avoir une telle ministre. Elle vient de Cayenne, là où il y avait le bagne, qu’elle reparte là-bas vu qu’elle a toujours détesté la France". L'habitante réplique : "Elle ne peut pas, elle est coincée dans son perchoir. Les responsables locaux du Parti socialiste ont condamné ces propos, qu'ils jugent "indignes d’une élue de la République".

Ma Banana Story, les asiatiques américains prennent la parole. Partagez : #MyBananaStory, photo d’un jeune étudiant asian american avec une banane La banane est devenue le symbole d’une campagne lancée par des étudiants asiatiques américains d’une université de l’Illinois. Paradox, une association de défense des asiatiques américains de l’Université de l’Illinois à lancé la plateforme MyBananaStory. #MyBananaStory, photo d’une jeune asiatique américaine La banane symbole de la communauté des Asians-Americans La banane est utilisée comme symbole pour deux raisons. – Jaune à l’extérieur, blanche à l’intérieur : elle représente l’image que la société leur renvoie. – Arme/fusil : ils tiennent la banane dans les photos comme un pistolet contre leur tempe. #MyBananaStory L’appropriation de la campagne par les étudiants Asiatiques Américains L’initiative a reçu de nombreux soutiens au sein de la communauté Asian-American de l’Université. Vidéo Les étudiants Asiatiques Américains expliquent leur démarche (vidéo en anglais) :

le 08 octobre 2015 à 12:29 Jeudi, Complément d’enquêtes sur France 2 est consacré au mal-être au travail. Une étude révélée pendant l’émission montre ainsi qu’en France, pour un musulman, il est quatre fois plus dur de trouver du travail. Une autre séquence montre une libération de la parole raciste chez certains employeurs: Mustafa, qui travaille dans une entreprise de transports routiers a ainsi filmé en caméra caché un entretien hallucinant avec son patron. Celui-ci déclare notamment: “Moi, depuis qu’un patron s’est fait trancher la gorge, j’en ai jusque-là ! Le reportage intitulé “Mon patron préfère les Blancs”sera diffusé ce soir sur France 2. inrockstv

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