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Stéréotypes hommes - femmes : 6 clichés démontés

Stéréotypes hommes - femmes : 6 clichés démontés
"ABCD". En février 2012, Sciences et Avenir faisait sa une sur les différences entre hommes et femmes. Un sujet plus que jamais d'actualité du fait des récentes polémiques sur l'expérimentation ABCD de l'égalité à l'école. 1) "Les femmes ne savent pas lire les cartes routières" Les garçons réussiraient mieux les tests d’aptitudes spatiales (Kimura, 1999 MIT Press, Voyer, Voyer & Bryden, Psychological Bulletin, 1995), et emploieraient des stratégies différentes pour établir un itinéraire (Choi & Silverman, 1996) clament ces deux études. D’où l’idée que les femmes ne savent pas lire les cartes routières. Mais Jing Feng, du département de psychologie de l’université de Toronto (Canada) a montré que 10 heures d’entraînement à un jeu vidéo d’action dans lequel il faut rapidement retrouver son chemin éliminaient les différences ! 2) "Les hommes sont monotâche" 3) "Les femmes sont plus intuitives" *Les Secrets du cerveau féminin, Grasset, 2008. 4) "Les hommes sont volages et les femmes fidèles" Related:  walid54

Les hommes et les femmes ont le même cerveau. Ne croyez plus les études qui vous disent le contraire «Les femmes ne savent pas lire les cartes», «les femmes sont plus bavardes que les hommes». Pourquoi? Beaucoup répondent «le cerveau». Le magazine scientifique fait référence à une étude de décembre 2013 menée par Madhura Ingalhalikar et d’autres biologistes et neuropsychiatres de la faculté de médecine de Pennsylvanie, qui avançait que les cerveaux des hommes et des femmes fonctionnaient différemment. Pour Popular Science, de telles affirmations ne doivent plus être énoncées: «L’étude est criblée d’hypothèses défectueuses et de biais méthodologiques. Ces «biais méthodologiques», selon Catherine Vidal, directrice de recherches à l’Institut Pasteur, résultent surtout d’études menées sur des échantillons très restreints. «Deux femmes peuvent avoir le cerveau bien plus différent qu’un homme et une femme.» Depuis plusieurs années, Catherine Vidal tente d’ancrer dans les esprits cette affirmation, et de chasser ce qu’elle appelle le «neuro-sexisme».

Comment la testostérone vient aux hommes (et aux femmes aussi) «Effets du comportement de genre sur la testostérone chez les femmes et les hommes», annonce le titre de l’étude*. Minute: le mécanisme n’est-il pas censé fonctionner dans l’autre sens? La testostérone n’est-elle pas un facteur explicatif de certaines attitudes associées au genre masculin – forte compétitivité, agressivité marquée, moindre empathie? Les idées courantes vont globalement dans cette direction-là. Mais l’expérience réalisée par Sari M. van Anders, Jeffrey Steiger et Katherine L. Déroulement de l’expérience: des comédiens des deux sexes sont recrutés pour jouer un monologue mettant en scène un acte de pouvoir (en l’occurrence, le licenciement d’un subordonné). Conclusions? Le pouvoir rend antisocial Que fait, au juste, la testostérone? Plusieurs études reflètent par ailleurs le fait que les taux de testostérone s’associent à des différences comportementales. La libido en boucle Ce fonctionnement à deux voies est connu dans le domaine du sexe.

Top 12 des différences homme / femme en illustration minimaliste Yang Liu, une graphiste chinoise qui vit depuis 20 ans à Berlin, a tenté d'exposer les différences les plus répandues entre les hommes et les femmes. Son idée est de montrer comment les clichés en fonction du genre sexuel sont universels, et combien ils perdurent encore aujourd'hui. Devant le miroir Taches ménagères Arme Fatale Objets qu'on ne comprend pas Bagages Compétition Homme moderne / Popote Magazines pour Hommes / Femmes Flippant / Sexy Expériences sexuelles Femme de ses rêves / Homme de ses rêves Téléphone : Homme-Homme / Femme-Femme (bonus) Prince Charmant / Salope Vous pouvez retrouver le bouquin de Yang Liu ici Yang Liu, une graphiste chinoise qui vit depuis 20 ans à Berlin, a tenté d'exposer les différences les plus répandues entre les hommes et les femmes. Son idée est de montrer comment les clichés en fonction du genre sexuel sont universels, et combien ils perdurent encore aujourd'hui. Vous pouvez retrouver le bouquin de Yang Liu ici

A quick moan about ‘male’ and ‘female’ brains | The Tangled Woof of Fact This morning, all the newspapers are talking about ‘male brains’ and ‘female brains’. A study, published in the top-tier journal PNAS, analyses structural differences between the brains of young males and females aged eight to 22 years. Their findings apparently support age-old stereotypes of female brains ‘designed for’ social skills, memory, intuitive thinking, and male brains ‘designed for’ co-ordinated tasks, perception. Indeed the senior author, Ragini Verma, is quoted in The Guardian as saying: “I was surprised that it matched a lot of the stereotypes that we think we have in our heads. If I wanted to go to a chef or a hairstylist, they are mainly men.” The Independent’s front page looks like this: and they headline an article: “The hardwired difference between male and female brains could explain why men are ‘better at map reading’“ The Guardian takes a more sober, though still uncritical line and the less said about the Mail’s stereotype-ridden take, the better. Like this: Related

«Il n’existe pas 2 sexes (mâle et femelle) mais 48» Berlin, 19 août 2009, Championnats du monde, finale du 800 mètres «dames» : la Sud-Africaine Caster Semenya, 18 ans, accomplit un véritable exploit en courant la finale du 800 mètres féminin en 1 minute 55 secondes 45 centièmes. Sa victoire est de courte durée. À peine la course finie, le staff des équipes rivales et les journalistes sportifs accusent la championne d’être un homme. Les épaules de Caster Semenya sont trop larges, son bassin trop étroit, sa poitrine trop plate, ses maxillaires trop carrées… «trop», «trop», «trop»… pour être considérée comme une «authentique femme». Le commentateur Mondenard déclare même sur Europe 1 «onze athlètes avaient une culotte et une seule avait un bermuda» (1). Aurait-il fallu que Caster porte du maquillage ? L’accès aux toilettes pour dames lui est interdit (alors qu’elle urine avec une vulve). Pour Eric Macé, l’ambiguité sexuelle ne devrait plus être classée dans la catégorie des maladies. Photo © Reuters

Les 8 clichés sexistes qui doivent continuer de vivre au cinéma - OpenmindedOpenminded Parce que le cinéma est avant-tout un univers de mâles, de vrais Si vous n’aimez pas les articles de connards cyniques (et en l’occurrence « un tantinet soit peu » machos sur les bords, accessoirement), on publie plein d’autres trucs sur Open Minded ! Venez voir (ou plutôt entendre) l’album du jour, Diskoding de Sirusmo ! Ah, saleté de parité, et d’égalité des sexes. Et oui, c’est ça la réalité, mesdames. Attention, messieurs, la liste qui va suivre ne sera pas dénuée (à défaut d’être dénudée) de femmes nues et autres blondasses en positions suggestives. Voici donc les 8 clichés sexistes qu’il faut impérativement conserver dans le monde du cinéma : 1. La position qui a toujours fait rêver les mecs : l’entretien d’embauche de ta future secrétaire. 2. Parce que c’est NOUS, LES MECS qui faisons la loi à la maison, et qu’on est bien crevé après une dure journée de labeur (avec notre secrétaire, cf ci-dessus). 3. 4. 5. 6. 7. Au risque de me répéter, regardez Blanche-Neige. 8.

Sex differences in the structural connectome of the human brain Author Affiliations Edited by Charles Gross, Princeton University, Princeton, NJ, and approved November 1, 2013 (received for review September 9, 2013) Significance Sex differences are of high scientific and societal interest because of their prominence in behavior of humans and nonhuman species. This work is highly significant because it studies a very large population of 949 youths (8–22 y, 428 males and 521 females) using the diffusion-based structural connectome of the brain, identifying novel sex differences. The results establish that male brains are optimized for intrahemispheric and female brains for interhemispheric communication. Abstract Sex differences in human behavior show adaptive complementarity: Males have better motor and spatial abilities, whereas females have superior memory and social cognition skills. Footnotes

Les hommes et les femmes ont-ils des cerveaux différents ? "Il est impossible de deviner, en regardant un cerveau adulte, s'il appartient à un homme ou une femme", explique la neurobiologiste Catherine Vidal. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Propos recueillis par Lucie Soullier En distinguant l'identité sexuelle du sexe biologique, les études de genre affirment que la nature ne suffit pas à faire des hommes et des femmes. Catherine Vidal, neurobiologiste et directrice de recherche à l'Institut Pasteur a travaillé sur la plasticité du cerveau. Le cerveau du fœtus se forme-t-il différemment, au cours de la grossesse, selon que l'enfant à naître est une fille ou un garçon ? Catherine Vidal : Non, il n'y a pas de différence anatomique entre les cerveaux des fœtus filles et garçons. La seule différence que l'on peut relever concerne le contrôle des fonctions physiologiques de la reproduction. Le cerveau continue donc de se former après la naissance de l'enfant ? En grande partie, oui. C'est donc la socialisation qui forge nos cerveaux ? Absolument pas.

L’égalité hommes-femmes, bientôt à l’affiche du cinéma européen ? C’est un fait, l’industrie cinématographique relègue depuis la nuit des temps les femmes au second plan. Les chiffres sont éloquents. En Europe, selon l’Observatoire européen de l’Audiovisuel, entre 2003 et 2012 seulement 16,3% des réalisateurs-trices étaient des femmes. Ceux publiés ce 14 septembre 2015 pour la France par la SACD, société des auteurs et compositeurs dramatiques, ne sont pas meilleurs : 17% des œuvres de fiction diffusées à la TV sont réalisées par des femmes ; 19% d’écart de revenus en faveur des hommes au sein du secteur culturel toutes professions confondues ; 20 % de films sortis en salle réalisés ou co-réalisés par des femmes en France. « Lorsque l’on demande à des réalisatrices ou des productrices si l’inégalité entre les sexes est un problème dans leur pays, la plupart répondent souvent non. Encore combien de temps ces disparités vont-elles entacher le cinéma sans que personne, ou si peu, n’y prête attention ? Le plafond de celluloïd Lentement mais sûrement ?

New insights into gendered brain wiring, or a perfect case study in neurosexism? The latest neuroscience study of sex differences to hit the popular press has inspired some familiar headlines. The Independent, for example, proclaims that: The hardwired difference between male and female brains could explain why men are “better at map reading” (And why women are “better at remembering a conversation”). The study in question, published in PNAS, used a technology called diffusion tensor imaging to model the structural connectivity of the brains of nearly a thousand young people, ranging in age from eight to 22. It reports greater connectivity within the hemispheres in males, but greater connnectivity between the hemispheres in females. These findings, the authors conclude in their scientific paper, suggest that male brains are structured to facilitate connectivity between perception and coordinated action, whereas female brains are designed to facilitate communication between analytical and intuitive processing modes. This absence has two consequences.

Y a-t-il un alpha dans la meute? - Le Temps Ayant passé treize étés à observer une meute sur l’île d’Ellesmere, au Canada, le zoologiste états-unien L. David Mech fait, en 1999, une déclaration dont le ton penaud cache des implications fracassantes pour le petit monde des experts en loups. «On s’est trompés», dit-il, en gros, dans un article intitulé «Alpha Status, Dominance, and Division of Labor in Wolf Packs», publié dans le Canadian Journal of Zoology: les individus alpha, censés dominer le groupe à l’issue d’un processus de compétition, n’existent pas. Pas comme on le croyait, dans tous les cas. Flash-back: on est en 1947. Une histoire de famille Le hic? Re-flash-back. Babouins et management Viennent ensuite les études en captivité: c’est en observant les babouins du zoo de Londres que le zoologiste Solly Zuckermann a élaboré la théorie de la dominance, à la fin des années 1920. Aujourd’hui, les primatologues (et les «loupologues», si on ose) savent que la théorie classique de la dominance est périmée.

Voyez pourquoi cette tenue de Susan Sarandon crée la polémique La photo qui fait jaser dans les médias sociaux, c’est celle de Susan Sarandon lors des SAG Awards. Elle est apparue vêtue d’une veste blanche et d’une brassière découvrant un décolleté très plongeant et le haut de son ventre. Mais pourquoi ce cliché crée-t-il la polémique? Les posts se sont multipliés critiquant la tenue osée de la star. Dans un monde où Beyoncé, Rihanna, Jennifer Lopez ou encore Miley Cyrus foulent les tapis rouge à peine vêtues de quelques centimètres de tissus, quasi nues, tout d’un coup on s’émeut du décolleté de Susan Sarandon? Est-ce qu’après 40 ans les femmes seraient touchées d’une date de péremption et ne pourraient plus oser dévoiler leur anatomie? Autant d’interrogations nous viennent en tête. Abonnez-vous à HuffPost Québec Style sur Facebook Suivez HuffPost Québec Style sur Twitter Close

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