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Nous sommes au bout du modèle fordiste, il faut passer à un modèle contributif

Nous sommes au bout du modèle fordiste, il faut passer à un modèle contributif
Bernard Stiegler est philosophe, théoricien de l’évolution des systèmes techniques. Il a découvert les modèles du libre de façon presque accidentelle, en tant que Directeur de l’INA. Initiateur et président du groupe de réflexion philosophique Ars industrialis créé en 2005, il dirige également depuis avril 2006 l’Institut de recherche et d’innovation (IRI) qu’il a créé au sein du centre Georges-Pompidou. Les modèles ouverts, contributifs et collaboratifs sont de plus en plus nombreux, la contribution s’étend à de nouveaux territoires, comment interprétez-vous cette évolution ? Avant de répondre, il y a un préalable, reconnaître que tous les modèles ne sont pas équivalents. C’est pour cela que je parle de pharmakon. Aujourd’hui, nous avons besoin d’une typologie des modèles contributifs. Je travaille beaucoup avec des communautés de Hackers : jusqu’à “la crise Snowden” ils ne voyaient pas véritablement le caractère pharmacologique du net. J’ai une vision freudienne de l’économie.

Cinq intox sur la « théorie du genre » Des centaines de parents ont retiré, hier, leurs enfants de l'école pour protester contre « l'enseignement obligatoire de la théorie du genre » dès la primaire. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Jonathan Parienté C'est le dernier « coup » des opposants à la supposée « théorie » du genre : suivant les recommandations de Farida Belghoul, ancienne figure de la lutte des « Beurs » des années 1980, devenue proche du militant d'extrême droite Alain Soral, des dizaines de parents ont retiré, lundi 27 janvier, leurs enfants de l'école pour protester contre « l'enseignement obligatoire de la théorie du genre » dès la primaire. Lire les dernières informations Après des boycotts de parents, Peillon dément tout enseignement du « genre » à l'école Une vaste opération d'intox, qui repose sur des fantasmes de plus en plus répandus. Or, c'est tout simplement faux. Lire : La « théorie du genre », ennemie de « l'ordre naturel » Deuxième intox : l'enseignement de la « théorie du genre » devient obligatoire

à qui appartiendra l'économie de demain? «Une économie contributive repose sur le développement des savoirs des individus, et le partage de ces savoirs est facilité par une propriété collective qui n’empêche pas sa circulation.»Ou comment penser l'après-demain quand l'économie sera pris d'assaut par le deep learning, en éliminant comptables, vendeurs, rédacteurs techniques, agents d'immeubles, etc... Posté un peu plutôt aujourd'hui sur Facebook par Alain Depocas, le lien vers cette réflexion de Bernard Stiegler m'interpèle. «Nous sommes au bout du modèle fordiste, il faut passer à un modèle contributif», dit Stiegler. L’économie contributive est fondée sur la recapacitation : elle augmente la capacité des gens plutôt qu’elle ne la diminue. Il y a donc une utopie qui peut répondre au modèle capitaliste? Pas que ce n'est pas le cas, le savoir fait parti du bien commun, en théorie, mais dans les détails il y a des zones très grises (notamment au niveau du droit d'auteur). Intéressant, non? Le deep learning se nourrit du «Big Data».

Circuit court : la culture s'y met aussi ! On connaît plutôt bien les circuits courts en matière d’alimentation, vous savez, la vente directe dans les fermes, les paniers bio, les magasins de coopératives de producteurs… Ce que l’on sait peut être moins, c’est que les circuits courts existent dans bien d’autres domaines : habitat, finance, éducation, santé, etc. Le circuit court, partie intégrante de la nouvelle consommation privilégie le lien direct entre producteur et consommateur. Ce lien se construit sur la proximité géographique et la participation active du consommateur. Comment faire en sorte de rapprocher la culture du public ? La culture et sa diversité sont la base même de toute civilisation. L’une des conséquences peut être ce que l’on appelle la « fracture sociale de la culture ». C’est en partant de ces constats qu’Olivier Lanoë a fondé la première AMACCA en 2009. Le micro-mécénat pour financer les projets culturels Photo : logisneuf.com Source : le labo de l’Economie Sociale et Solidaire – Image à la Une : ©Vicbuster

SOCIÉTÉ • Pourquoi les Français n’ont rien à craindre de l’immigration Un Américain enseignant la philosophie dans une université parisienne s'étonne de trouver en France un discours politique et intellectuel sur les dangers de l’immigration. Il livre son témoignage en tant qu'"étranger privilégié". De Paris – On peut difficilement passer plus d’une journée en France sans entendre quelqu’un affirmer que les minorités ethniques constituent le plus gros problème du pays et que la présence d’immigrés compromet l’identité même de la France. Une conviction généralement exprimée sans aucunement tenir compte de la responsabilité historique du pays, en tant que puissance coloniale, pour la présence d’anciens sujets de ses colonies en métropole, et sans vouloir admettre que la France sera dorénavant une mosaïque ethnique, et qu’il revient autant aux Français qu’aux immigrés de faire en sorte que cette diversité fonctionne. "La France n’existe plus" Présomption d’égalité Une xénophobie alimentée Politiques migratoires L’exaltation du terroir Justin E.

Reportage Bhoutan : au pays du Bonheur National Brut De Marie-Monique Robin – ARTE GEIE / M2R Productions – France 2014 Niché au cœur de l’Himalaya, le petit royaume du Bhoutan a décidé d’en finir avec « la dictature du Produit Intérieur Brut (PIB) » et de la croissance économique à tout prix, en proposant un nouvel indicateur de richesse : le Bonheur National Brut (BNB). Lancé par le 4ème Roi, le « nouveau paradigme » s’appuie sur quatre piliers : la protection de l’environnement, la conservation et la promotion de la culture bhoutanaise, la bonne gouvernance et le développement économique responsable et durable. Œil pour Œil : les réfugiés de Calais De Lionel Charrier - Agence MYOP Une caméra regarde un appareil photo : l'idée est plutôt simple mais pourquoi faudrait-il se compliquer la tâche pour filmer au travail nos confrères photographes ? A Calais, de nombreux Syriens mènent une vie d'errance en attendant l'opportunité de passer en Angleterre.

Faire ses huiles essentielles et ses hydrolats, comment faire soi-même des H.E. Faire ses huiles essentielles et ses hydrolats Pensez à lire (ou relire) les consignes de prudence pour la manipulation des huiles essentielles qui sont des produits merveilleux mais extrêmement puissants. Les différents procédés pour fabriquer des huiles essentielles Une H.E. est une substance liquide d'apparence huileuse, d'une couleur variable selon la plante mise en oeuvre, extrêmement puissante, volatile et odoriférante sécrétée par une plante aromatique que ce soit au niveau de ses parties aériennes (fleurs, feuilles, semences, tiges ou rameaux) ou de ses organes souterrains (racines ou rhizome). Plusieurs techniques permettent d'extraire les huiles essentielles de végétaux : la distillation à vapeur d'eaula pression à froidl'extraction avec du solvantl'enfleurage... La distillation La distillation par entraînement à la vapeur d'eau est le procédé le plus utilisé par l'industrie. L'huile essentielle est fabriquée grâce à de la vapeur d'eau. Le kit d'extraction pour huiles essentielles.

Pays de la Loire - « Nous ne sommes pas en crise, nous changeons d’ère » « Nous ne sommes pas en crise, nous changeons d’ère » Après avoir travaillé quinze ans dans la presse pour BFM radio et Le Figaro, Yannick Roudaut a ensuite fondé plusieurs entreprises dont le cabinet de conseil en stratégie Alternité. Expert APM et Germe, il est l’auteur de « La Nouvelle Controverse, pour sortir de l’impasse » aux éditions la Mer Salée (www.lamersalee.com). Intervenant en écoles de management et à l’Université de Nantes, Yannick Roudaut évoquera « la 3ème révolution industrielle », lors de l’Université des entrepreneurs vendéens (les 6 et 7 février prochains). Pouvez-vous rappeler ce que recouvre le concept de troisième révolution industrielle ? Comment se concrétise cette révolution ? Pour vous, il s’agit d’un changement de monde. En quoi l’imprimante 3D est-elle une telle innovation de rupture ? Vous indiquez aussi qu’une révolution industrielle s’accompagne d’un nouveau modèle économique. Pour vous ce modèle coopératif nous conduit jusqu’à l’économie circulaire.

Mindfulness: more than a fad, less than a revolution. Meditation is simply about being yourself, and knowing something about who that is. - Jon Kabat-Zinn. (The following post is a selection of ideas and links to add some texture and critical apparatus to help people better engage with the growing mindfulness phenomenon. It is by no means an exhaustive account, and was written mostly to make sense of how mindfulness connects with RSA’s work, past and present, which I refer to at the end. A colleague recently remarked that mindfulness was ‘on the way out’. And yet, people are right to react to the tendency to see mindfulness as a panacea before really knowing it deeply from a first, second or third person perspective. Mindfulness is a thing you feel, a thing you do, and a thing you learn to feel and do. Asking what exactly mindfulness is is a bit like asking how chocolate tastes – you can have it described to you, but it’s so much more effective to taste it directly. So when people say ‘mindfulness’ they can mean 1. Mindfulness in Parliament

Empowerment Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La microfinance constitue une forme d'empowerment financier dans les pays en développement. Ici, une banque d'épargne communautaire au Cambodge. L’empowerment[1] est l'octroi de plus de pouvoir aux individus ou aux groupes pour agir sur les conditions sociales, économiques, politiques ou écologiques qu'ils subissent[2]. Origine de la notion en Amérique du Nord[modifier | modifier le code] Selon Bernard Vallerie, on repère la première utilisation du terme empowerment aux États-Unis, au début du XXe siècle. Au Québec, des associations de lutte contre la pauvreté effectuent la promotion de l’empowerment pour alléger le fardeau social et économique de certains milieux en perdition. Accueil en France[modifier | modifier le code] Malgré son introduction au Québec dans les années 1960, l’empowerment est resté très longtemps une notion difficile à traduire en France. Institutions internationales[modifier | modifier le code] Empowerment écologique

Le Polyamour | Poly4mour.fr Qu’est-ce que le polyamour ? Ce terme venant de l’anglais « polyamory » est généralement traduit en français par la notion « d’amours multiples ». Le polyamour part du principe qu’il est possible d’aimer plusieurs partenaires simultanément de la même manière qu’il est possible d’entretenir plusieurs relations amicales. Les personnes impliquées dans ces relations se disent polyamoureuses, ou plus simplement poly. Il faut savoir également que le polyamour concerne uniquement les relations honnêtes, assumées et franches avec les différents partenaires. Le polyamour se différencie de l’échangisme par une vision dissemblable de la relation à plusieurs. En outre, les polyamoureux vivent leur relation avec une notion d’inclusion.

La guerre pour l'argent Temps de lecture: 3 min Quand notre classe politique sortira de ses petites affaires et lèvera le nez au-delà des prochaines échéances électorales, elle découvrira que le monde qui vient est si lourd de menaces que les guerres sont à nouveau possibles. Telle est la sombre prédiction de Jean-Hervé Lorenzi, le président du Cercle des économistes, et de Mickaël Berrebi, auteurs d'un livre au titre glaçant: Un monde de violences. Les sources de conflits sont nombreuses et si «nous hésitons à évoquer la guerre… notre incapacité à les surmonter nous y conduira sans nul doute». Le livre est, hélas! On s'arrête sur la finance parce que l'ouvrage présente une thèse nette: le monde financier s'est autonomisé dans les dernières décennies et aucun retour en arrière n'est possible. «Le "shadow banking" n'a nullement été ralenti, au contraire, il a atteint 13.000 milliards de dollars d'actifs, en 2013, la moitié des avoirs gérés par les banques traditionnelles.» Le livre ouvre d'autres pistes.

Z - revue itinérante d'enquête et de critique sociale

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