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La technologisation du corps

La technologisation du corps

Johann Roduit: L'homme qui voulait devenir cyborg: conférence transhumaniste Conférence « Global Future 2045 » LINCOLN CENTER, NEW YORK. Le temps d'un week-end, la ville qui ne dort jamais a rêvé de devenir immortelle. A Manhattan du 15 au 16 juin 2013, on pouvait assister à la conférence « Global Future 2045 : vers une nouvelle stratégie pour l'évolution humaine » (voir également le slideshow ci-dessous). Au sein du prestigieux Lincoln Center était réuni tout le gratin du transhumanisme anglophone. Les deux jours furent donc bien chargés avec l'intervention d'une vingtaine d'orateurs, tous spécialistes dans leur domaine. Dans les couloirs du Lincoln Center, on pouvait également rencontrer le robot du Dr. Les deux jeunes suisses que nous sommes avions parfois l'impression d'évoluer dans un monde parallèle, en même temps que de rencontrer bien des humains tout à fait humains, avec ou sans prothèse. Dmitry Itskov : mystérieuse nouvelle figure du transhumanisme mondial Mais le but principal de la conférence était de parler du projet Avatar 2045 de Dmitry Itskov.

Daniel Wilson : « Les machines font partie de nous » Et si la technologie était vouée à échapper à notre contrôle ou, pire, à se révolter contre les humains et menacer leur existence ? C’est le parti pris du dernier best-seller de Daniel H. Wilson, ingénieur en robotique et romancier, en cours d’adaptation au cinéma par Steven Spielberg. Illustration de Daniel Nyari parue dans le numéro 12 d’Usbek & Rica. Daniel H. Wilson, 35 ans, aime les robots. Ingénieur en robotique, Daniel H. Usbek & Rica : Sommes-nous vraiment proches de l’arrivée massive de robots intelligents dans nos vies, comme vous le décrivez dans votre roman ? Daniel H. Dans quels domaines les robots seront-ils les plus présents, les plus utiles ? À court terme, les véhicules sans conducteur ont certainement l’avenir le plus prometteur. Google espère que sa voiture sans pilote sera accessible au grand public d’ici à 2018. Qu’en est-il des humanoïdes, ces robots à forme humaine ? Nous allons y arriver, c’est certain. Sera-t-il facile de vivre avec ces robots humanoïdes ?

Association Française Transhumaniste | TECHNOPROG ! Le transhumanisme: ce qui est possible n’est pas toujours souhaitable | Humanités numériques Sommaire Qu’est que le transhumanisme ? Passage de l’homme au posthumain. État de l’art : aujourd’hui ou en est on ? Qui sont les acteurs du transhumanisme? Innovation très controversée : extrait des arguments des partis Qu’est ce que le transhumanisme ? Dans cette partie je m’attacherais à définir la notion de transhumanisme pour pouvoir ensuite m’intéresser aux problématiques liées à l’intégration du numérique dans le corps humain. « Le transhumanisme est une classe de philosophies ayant pour but de nous guider vers une condition posthumaine. Les transhumanistes s’engagent dans des approches interdisciplinaires pour comprendre et évaluer les possibilités de dépasser les limitations biologiques. Il existe plusieurs sous catégories de courant de pensées dans le transhumanisme. (Schéma de Marc Roux, président de l’association française de transhumanisme, Passage de l’homme au post humain. Sources:

PENSER L'HUMAIN - SA DIGNITÉ - LES "CYBORGS"… - FAIRE L'AMOUR EN… - CYBORG ET… C'est de la philosophe américaine Donna Haraway, auteur du Manifeste Cyborg, dont nous parle le philosophe Bruno Latour dans Libération. La journaliste Catherine Vincent évoque, dans le Monde, ces insectes hybrides, mi-biologiques mi-technologiques, qui sont créés dans les laboratoires de la recherche militaire et qui préfigurent peut-être ce que deviendra un jour notre propre espèce. Quelques clefs TRANSHUMANISME : Ce courant de pensée, dont le scientifique américain Ray Kurzweil représente la figure la plus populaire, estime que l'humanité est au début de la plus grande transformation de son histoire. Humanité 2.0, la bible du changement, de Ray Kurzweil (2007). Devenir hybride, de Bernard Andrieu (à paraître en juin). L'homme n'est jamais un déjà là, il est toujours un avoir à être, un ad-venir, un en train de se faire et de se dé-faire. [2] Cf. [3] Cf. [4] Cours professés à l'Université Catholique de Lyon. [5] Sans oublier aussi, à côté de cette puissance d'écart, le désir.

Transhumanisme : aujourd’hui, l’Homme réparé Credit : sous licence CC, par Kosmur. Deuxième étape de notre voyage dans l’univers du transhumanisme. Après vous avoir présenté ce mouvement qui entrevoit un futur où l’être humain pourra améliorer ses performances, voici venu le moment de vous prouver que le transhumanisme n’est pas qu’une philosophie, mais est aussi (déjà) une réalité. Car les transhumanistes s’appuient davantage sur les avancées techniques, que sur la science-fiction. Pour faire simple, aujourd’hui déjà, grâce aux NBIC, l’Homme peut être “réparé”, comme n’importe quelle machine. L’homme bionique Vous avez sûrement gardé en tête les images du film Robocop, ou encore de la série L’homme qui valait 3 milliards, ces histoires d’humains “abîmés” qui sont réparés grâce à un dispositif mécanique. Depuis une vingtaine d’années, dans les pas des prothèses “intelligentes” conçues par l’armée américaine à destination de ses soldats blessés et amputés, les chercheurs en biotechnologie rivalisent de projets. Photo : Lifehand

Pierre-Yves Oudeyer (Inria) : « Les robots vont avoir des impacts sociétaux énormes », Interview + VIDEO - Ancien du Computer Science Laboratory de Sony, pour lequel il a notamment travaillé sur la programmation du chien-robot Aibo, Pierre-Yves Oudeyer est directeur de recherche à Inria. Son laboratoire vient de concevoir le premier robot humanoïde « open source » et imprimé en 3D, qui sera présenté mardi au salon Innorobo de Lyon.(...) Cet article est exclusivement réservé aux abonnés, pour en profiter abonnez-vous. Darpa : un implant cérébral pour restaurer la mémoire La Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA) travaille ainsi actuellement sur la conception d'un implant cérébral qui permettrait à des soldats blessés au combat de récupérer leur mémoire. L'idée derrière l'implant serait de le positionner suffisamment tôt dans le cerveau du soldat pour qu'il enregistre l'ensemble des souvenirs au moment où ils sont créés. En cas de traumatisme amenant à la perte de mémoire, l'implant effectuerait une sorte de restauration système comme sur un ordinateur pour permettre à son porteur de récupérer l'ensemble de sa mémoire. Le projet, baptisé RAM ( Restoring Active Memory) cherche actuellement des partenariat auprès de sociétés spécialisées dans le domaine, notamment Medtronic qui a récemment lancé la phase de test d'un implant qui permettrait de traiter la maladie de Parkinson en envoyant des signaux électriques directement au cerveau. Bien sûr, la tâche est complexe, et les scientifiques partiront de rien ou presque.

10 ruptures technologiques prophétisées par le MIT 01net. le 28/04/14 à 19h05 Puces neuromorphiques, énergie éolienne ou impression 3D... Les années passent et les technologies distinguées par le MIT Technology Review parviennent encore à nous épater. Des drones pour l’agriculture de précision Nous vous parlions de l'agriculture de précision lors du Salon de l’agriculture, et à l’occasion d’une interview du fondateur de la société française Delta Drone. En plus des caméras, la dernière génération de drones civils embarque une flopée de capteurs minuscules : accéléromètre, magnétomètre, gyroscope, GPS, capteur de pression, etc. Grâce aux données récoltées, l’agriculteur pourra repérer le moindre insecte sur une feuille ou identifier précisément les parcelles qui ont besoin d’eau et donc doser très finement pesticides et irrigation. © Delta Drone Lancer de drone dans un champ. Des smartphones ultrasécurisés Principale conséquence de l’affaire Snowden pour la revue du MIT, le désir des consommateurs de sécuriser leurs communications. © Darpa

L'Homme simplifié Déresponsabilisation, déshumanisation, simplification à outrance : il y a urgence à penser l'usage et les conséquences des nouvelles technologies sur l'individu, le travail et la société. Propos recueillis par Isabelle Magos. Présentation de l'auteur Jean-Michel Besnier Professeur de philosophie à l'université Paris IV-Sorbonne, auteur de L'Homme simplifié. Le syndrome de la touche étoile, Fayard, 2012. Vous affirmez que la technologie a pris une place fondamentale dans notre société et qu’elle est en train de nous formater. La grande différence entre les sociétés traditionnelles et nos sociétés occidentales tient au fait, qu’actuellement, les objets que nous avons créés nous façonnent largement. La technique, au même titre que la parole, est constitutive de l’humanité. Selon vous, cette technique prendrait le pas sur la parole. Oui, j’estime que nous sommes témoins d’un déséquilibre, car nos technologies contemporaines décrédibilisent peu à peu la parole, en réduisent le pouvoir. Que faire ?

Google doit-il communiquer sur son véritable objectif, le transhumanisme? Ce texte a été lu 831 fois ! Google effectue des acquisitions au croisement de la biotechnologie, de l’intelligence artificielle et de la robotique. Des acquisitions qui sont motivées notamment par la philosophie transhumaniste des deux fondateurs. Pour le quidam moyen, Google est un puissant moteur de recherche sur Internet. Pour les consommateurs, Google est aussi la ludique plateforme vidéo YouTube, l’incomparable cartographie visuelle StreetView et Earth ou encore la messagerie électronique Gmail. Google aujourd’hui : quelle perception ? Cette vision est celle qui forge et alimente aujourd’hui la réputation de Google. Mois après mois, le géant de Mountain View devient le poumon incontournable de divers écosystèmes. En janvier 2014, Google a ainsi posé le pied dans un nouvel univers en rachetant le fabricant de thermostats connectés Nest Labs pour 3,2 milliards de dollars (2). Une ubiquité qui pose des questions Une communication soigneusement pesée et séductrice Google c’est cool

Faire l'amour avec des robots pourrait augmenter l'espérance de vie selon des futurologues du mouvement transhumaniste SCIENCE-FICTION - Seriez-vous prêt(e) à faire l'amour avec un robot pour vivre plus longtemps? A priori non, mais c'est pourtant bien le conseil que vous donneraient certains futurologues américains appartenant au courant transhumaniste, un mouvement pour lequel l'avenir de l'homme réside dans son association future avec le robot. Un article du site web Transhumanity , daté du 7 novembre, soutient que faire l'amour avec un "sexbot" , des robots spécialement conçu pour avoir des rapports sexuels avec des humains, augmenterait l'ampleur de vos orgasmes et contribuerait à accroître votre espérance de vie. Le site Transhumanity précise que "Les Sexbot" seront plus "désirables, patients, altruistes et compréhensifs que quiconque avec leur partenaire. Leur programme contiendra toutes les caractéristiques que nous ont apporté la littérature érotique depuis la nuit des temps", indique le site. Concrètement, qu'est-ce que cela implique?

«Notre but n’a jamais été d’imiter l’être humain» | Sciences et santé Satoshi Shigemi San est chef ingénieur senior chez Honda R&D, c’est l’un des pères d’Asimo. Nous l’avons rencontré à Bruxelles, dans un lieu discret, où les Asimo européens (il y a environ dix Asimo 3 dans le monde) ont leurs quartiers. Asimo paraît amical, mais ne pas le doter d’une face expressive est un choix étrange. Vous vous trompez : notre but n’a jamais été d’imiter l’être humain. Qu’est-ce qui est préprogrammé dans Asimo ? Nous lui avons évidemment dit que la marche d’escalier avait 16 centimètres, et pas 17. Quelles seront les prochaines frontières, à 5 et 20 ans ? La prochaine, c’est la multiplication des tâches complexes.

Google veut connaître les secrets d'un corps humain en bonne santé Google a lancé un vaste programme de recueil de données biologiques et génétiques afin de déterminer les caractéristiques d’un corps humain en bonne santé. L’objectif est d’identifier les risques de maladies au plus tôt afin d’intervenir en mode prévention. Le programme devrait toucher plusieurs milliers de personnes. Google accélère sur la connaissance du corps humain. Un corps humain en bonne santé Pour cela, une équipe Google amasse actuellement les données génétiques anonymes de 175 personnes – et des milliers par la suite – afin de créer ce que Google espère être l’image complète de ce que doit être un corps humain en bonne santé. Le programme a débuté cet été. Le projet est mené par Andrew Conrad, un biologiste moléculaire âgé de 50 ans, qui a été le pionnier des tests HIV à petit prix. Identifier ce qui rend en bonne santé Le projet doit permettre de savoir ce à quoi un corps humain en bonne santé doit ressembler. Google connaîtra chacune de nos cellules Une enquête plus large

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