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Albert Dupontel "L'éducation c'est la méfiance des règles" (Septembre 2013)

Albert Dupontel "L'éducation c'est la méfiance des règles" (Septembre 2013)
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Les enfants de pauvres sont-ils condamnés à l'illettrisme ? LE MONDE | • Mis à jour le | Par Mattea Battaglia Au coeur de Paris, à deux pas du cimetière du Père-Lachaise, oeuvre un service pilote : Paris Santé Réussite (PSR). A sa tête, la neuropédiatre Catherine Billard, formée par trente années d'hôpital et autant d'études scientifiques. Dans son équipe, une psychologue et trois orthophonistes. En inaugurant le service, il y a trois ans, elles ont fait le pari que médecins et enseignants puissent, en collaborant, permettre à tous les enfants de lire. at sun.awt.image.JPEGImageDecoder.readImage(Native Method) Très vite, leur public de prédilection s'est situé dans le quart nord-est de la capitale. Lisa a eu cette chance : depuis bientôt trois ans, la fillette de 10 ans est suivie deux fois par semaine par une orthophoniste « en libéral ». Trois ans après son lancement, PSR collabore avec 18 écoles volontaires – sur les 663 que compte la capitale.

Manipulant ou manipulé ?, par Laurence De Cock Bien qu’il n’ait plus grand-chose à voir avec ses ancêtres de l’époque des tableaux noirs et de l’encre violette, le manuel scolaire continue de nourrir une certaine suspicion. Laquelle naît d’une question légitime : quel type d’enseignement assure-t-on aux enfants ? Il serait excessif de prétendre qu’aucun rapport n’existe entre le contenu d’un manuel d’histoire et ce qui est transmis en classe. Jusqu’au milieu des années 1970, date à laquelle l’enseignement de l’histoire s’ouvre aux pédagogies actives, le manuel était conçu comme un long récit linéaire, illustré par quelques documents. Cette forme initiale peut laisser supposer une équivalence entre le récit du manuel et celui de l’enseignant. Pas le même livre pour tous les élèves D’autres recherches sur les pratiques en primaire ou dans le secondaire sous la IIIe République, en métropole, témoignent elles aussi de la multiplicité des situations locales. Concurrence du PowerPoint Le manuel n’a plus rien d’un simple livre de lecture.

Quand l'Ecole française réagit à l'échec scolaire : L'exemple du lycée Galilée "Contrairement à ce que l'on peut avancer dans certains cercles, les enseignants ne sont pas des freins aux réformes, à condition cependant que ces réformes soient de leur fait et non pas imposées par des instructions ministérielles". Bernard Hugonnier, ancien directeur adjoint de l'éducation à l'OCDE et Constance de Ayala publient un ouvrage sur l'expérience du lycée Galilée de Gennevilliers. Un établissement prioritaire qui construit sa propre réforme pour lutter contre l'échec scolaire et qui réussit. Un projet venu du terrain, efficace et que le ministère se garde bien finalement de faire connaitre... Aujourd'hui le lycée Galilée de Gennevilliers est un des plus beaux établissements franciliens. A l'origine du projet Galilée la rencontre entre une proviseure, Monique Aqualina, et une équipe d'enseignants où une figure va émerger, celle d'un professeur de sciences physiques, Olivier Jallu. Premier tabou : celui du nombre d'élèves. Second tabou : celui du temps scolaire.

Comment apprendre à apprendre François Taddéi (Wikipédia, @francoistaddei) est biologiste de formation. Il est le cofondateur du Centre de recherche interdisciplinaire (CRI). Sur la scène des Entretiens du Nouveau Monde industriel, ce promoteur de l’interdisciplinarité est venu évoquer son obsession : comment innover dans l’éducation, comment apprendre à apprendre… Quand Garry Kasparov a perdu contre Deep Blue, The Economist titrait « si votre métier ressemble aux échecs, il faut vous préparer à changer de métier ». « Aujourd’hui, notre système éducatif sélectionne ses éléments sur leur capacité à mémoriser des leçons. Or, force est de constater que la pédagogie, elle n’a pas progressé aussi vite que la science. « Rien ne ressemble plus à une salle de classe d’aujourd’hui qu’une salle de classe du Moyen-Âge. Les 3 niveaux d’intelligence Pour François Taddéi, nous avons besoin de créer les conditions de développement de toutes les formes d’intelligence. L’université sait résoudre les problèmes existants (niveau 1).

Forum de LVM :: Sujet : "Les enfants chercheurs : la recherche scientifique comme modèle d'apprentissage" (Rue des écoles) (1/1) Comment apprendre à apprendre ? Slogan néo-pédagogiste du constructivisme. François Taddéi (Wikipédia, @francoistaddei) est biologiste de formation. Ce qui lui donne toute compétence pour réfléchir à l'école. Il est le cofondateur du Centre de recherche interdisciplinaire (CRI). Au même titre que Michel Serres. ...est venu évoquer son obsession : comment innover dans l’éducation, comment apprendre à apprendre… Un sujet qu'il connaît bien car il n'a jamais enseigné à des élèves du primaire ou du secondaire. Quand Garry Kasparov a perdu contre Deep Blue, The Economist titrait “si votre métier ressemble aux échecs, il faut vous préparer à changer de métier”. Voilà l'imaginaire numériste dans lequel a grandi François Taddéi depuis presque vingt ans : la victoire définitive de la machine sur l'homme dans les années 90. L’évolution du jeu d’échec est devenue une métaphore du futur, estime François Taddéi. C'est dire la profondeur de sa pensée. En l'occurrence non, puisqu'il a gagné. Nous y voilà.

Les petites écoles d’en bas Il y aura un avant et un après les petites écoles zapatistes. Pour celles d’aujourd’hui et celles de demain. Leur effet se diffusera lentement et ne sera sensible que dans quelques années, mais il marquera la vie de ceux d’en bas pour les décennies à venir. Nous y avons expérimenté une éducation non institutionnelle, pour laquelle la communauté est actrice de l’éducation. Il s’agit d’une « non-pédagogie » qui s’inspire de la culture paysanne : on sélectionne les meilleures semences, on les sème en terre fertile et on arrose le sol afin de provoquer le miracle de la germination, toujours incertain et imprévisible. L’école zapatiste a représenté, pour plus de mille élèves, une forme différente d’apprentissage et d’enseignement, sans tableau ni salle de classe, sans maître ni professeur, sans CV ni qualification. Je ne connais aucune autre expérience, dans toute l’Amérique latine, qui soit ainsi parvenue à neutraliser les politiques sociales. Le deuxième enseignement, c’est l’autonomie.

La classe renversée² - MindShift Innover en classe, France Culture en débattait ce vendredi 10 octobre Ce n'est pas un hasard si c'est à l'ENSCI qu'Editis (du groupe Nathan) s'est adressé pour débattre et entreprendre ce partenariat. La pédagogie par projet, initiée à l'ENSCI depuis sa création, est une pédagogie active appliquée à des élèves de l'enseignement supérieur. C'est aussi cet enseignement qui fait l'originalité et la force des différents parcours de ses élèves. L'idée que des élèves d'une école comme l'ENSCI élaborent des projets au service de la pédagogie est tout à fait intéressante. Un débat à écouter en replay sur France Culture. L’école tue la créativité des élèves Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Aurélie Collas Au WISE, le sommet mondial sur l’innovation en éducation, qui s'est tenu du 4 au 6 novembre à Doha (Qatar), l’idée semble assez partagée : l’imagination d'un enfant s’évapore dès l’école élémentaire. Plus tard, si cet enfant se transforme en un Steve Jobs ou un Mark Zuckerberg, il le sera en dépit, et non en raison, de sa scolarité. « Do schools kill creativity ? Le ton a été donné dès la conférence d’ouverture du sommet par Tony Wagner, auteur du best-seller Creating innovators : « A 4 ans, un enfant pose une centaine de questions par jour. « Le monde a besoin de gens capables d’innover » Le chercheur au laboratoire de l’innovation de l’université d'Harvard (Etats-Unis) appelle à un changement de paradigme : « Autrefois, nous avions beaucoup de respect pour ceux qui avaient acquis un grand savoir.

C'est la fin de l'écriture cursive et c'est une... Freinet, Montessori, Steiner : ces écoles qui changent la vie des élèves et des profs Dans la classe de Nina, enseignante à l’école Steiner de Vern-sur-Seiche [1], au sud de Rennes, il n’y a pas de notes, ni d’évaluation. « Quand on fait une dictée, on la corrige ensemble. Cela m’est égal de leur mettre une note ensuite, explique l’institutrice. Que vont-ils apprendre de plus ? Ils découvrent en corrigeant ce qu’ils peuvent améliorer. L’abandon des systèmes de notation-sanction, une spécialité très française, fait partie des pistes évoquées par le ministre de l’Education, Vincent Peillon, dans son rapport sur la refondation de l’école. « Les notes organisent le bonheur de quelques élèves et le malheur de beaucoup d’autres, et c’est tout », résume, lapidaire, Jean-Jacques Hazan, président de la Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) et défenseur convaincu des méthodes d’apprentissage « alternatives ». « Il faut transformer ce qui se passe en classe, en finir avec cette relation frontale entre élèves et enseignants. Classes coopératives La solution ?

Un robot comme intermédiaire entre le professeur et son élève | L'Atelier : Accelerating Business Un jeune designer a mis au point un robot permettant à un professeur d’enseigner facilement une activité pratique (code, piano, bricolage…) à un élève sans être nécessairement à ses côtés. Guider un proche au téléphone pour une manipulation informatique peut vite tourner au casse-tête, tant un simple geste démonstratif vaut parfois tous les discours. C’est avec ce constat en tête qu’Akarsh Sanghi, étudiant au Copenhagen Institute of Interaction Design, a créé Grasp, un robot conçu pour faciliter la transmission de connaissances pratiques à distance : bureautique, code, mais aussi guitare, cuisine ou bricolage. Autant d’activités que l’on pourrait ainsi apprendre sans se trouver nécessairement dans la même pièce que son tuteur. L’appareil, développé par le jeune designer dans le cadre de sa thèse, se compose sobrement d’une webcam, d’un haut-parleur, d’un microphone, d’un pointeur laser et… d’une sangle. Abolir la distance Un prototype perfectible

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