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Et soudain, chez Ardisson, le discours du FN sur l’immigration s’écroule

Et soudain, chez Ardisson, le discours du FN sur l’immigration s’écroule
Ce samedi, dans l’émission « Salut les terriens » de Canal+, Thierry Ardisson a invité Florian Philippot, vice-président du Front national. L’énarque est un habitué des plateaux télé (notamment les chaînes d’info en continu), où il est rarement mis en difficulté par manque de temps ou de travail. Cette fois, le conseiller de Marine Le Pen a passé un moment très désagréable : son discours sur l’immigration, l’histoire qu’il se raconte, a été pulvérisé. Face au cadre du Front national, il y avait Edwy Plenel de Mediapart (pas mauvais) et surtout François Gemenne, spécialiste des flux migratoires, chercheur à l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri) et à l’université de Liège (FNRS/Cedem), professeur à Sciences-Po Grenoble et Bruxelles. Nécessaire et collector L’échange entre eux a lieu à partir de la dix-septième minute de cette vidéo. « Florian Philippot : Il ne s’agit pas de regretter ou pas [Kadhafi, ndlr]. « Poisson pourri par la tête » Related:  Racismes

Non, on ne devient pas plus raciste en vieillissant (même pas Alain Delon) Temps de lecture: 3 min Dans un entretien publié ce mercredi 9 octobre dans Le Nouvel Observateur et deux journaux belges, François Hollande estime que l’une des explications de la montée du populisme et des sentiments nationalistes en Europe est «le conservatisme lié au vieillissement de la population». Cette idée, plutôt intuitive, selon laquelle notre orientation politique a tendance à se diriger vers la droite au fur et à mesure que nous vieillissons est profondément ancrée dans l’imaginaire collectif. La preuve? Cette déclaration, le même jour, d’Alain Delon, 77 ans, qui ré-affirme son coming-out frontiste en déclarant qu’il «approuve» et «comprend parfaitement bien» la poussée du Front national. Pourtant, plusieurs chercheurs ayant mené des études de sciences politiques sur le sujet sont catégoriques: les données disponibles ne confirment pas cette thèse. Les vieux ont bien tendance à être plus conservateurs dans l’ensemble que les jeunes à un moment donné, par exemple aujourd’hui.

Ca s’en va et ca revient S’il est une idée en vogue, c’est bien de penser que les anciennes vagues d’immigration (italiennes, polonaises, espagnoles, belges …) se sont parfaitement intégrées au contraire des vagues, plus récentes, maghrébines et africaines. Les anciennes vagues d’immigrés étaient travailleuses, ne posaient aucun problème et les français les ont d’ailleurs parfaitement acceptées, entend-on souvent. Constatons donc que les propos actuels sur les immigrés les plus récents ne sont qu’une répétition d’idées reçues anciennes et qui se sont exercées à l’encontre de toutes les communautés migrantes (qu’elles viennent de province ou de pays étrangers). Historiques des vagues d’immigrations : - Première moitié du 19eme : anglais, allemands, autrichiens - Avec la révolution industrielle : belges. 1. Un décret de 1888 insiste sur la francisation des noms étrangers. 2. L. 3. L. Avant 1914 L’est républicain tient une rubrique sur "les crimes du bassin de Briey" où les italiens tiennent la vedette. 5.

"Délinquants et victimes" : un ouvrage remarquable démystifie la "délinquance rom" C’est un livre à mettre entre toutes les mains. Un ouvrage que l’on referme avec le sentiment d’avoir gagné en intelligence. Et l’on remercie mentalement son auteur de s’être livré à un minutieux travail de déconstruction des stéréotypes et de démystification des discours politiques, policiers et médiatiques sur la prétendue « délinquance rom ». Dans « Délinquants et victimes. De fait, les situations de traite – « le fait de recruter, héberger ou déplacer une personne d’un endroit à l’autre, dans un même ou vers un autre pays, dans le but de l’exploiter pour en retirer un bénéfice (la prostituer, la forcer à travailler, la forcer à mendier…) » selon la définition de l’Onu, sont souvent, selon le sociologue, « masquées par une idéologie instrumentalisant les faits afin de valider une série de clichés racistes ». « Que ce soit en Italie ou en France, les Roms servirent à justifier des politiques migratoires restrictives permettant de réaffirmer l’autorité de l’Etat. Isabelle Ligner

Femmes non-blanches en politique: stop aux fantasmes exotiques! | Rokhaya Diallo « Charlie Hebdo », pas raciste ? Si vous le dites… - Olivier Cyran Post-scriptum 11 janvier 2015 : à tous ceux qui estiment que cet article serait une validation a priori de l’attaque terroriste ignoble contre Charlie hebdo (ils l’auraient bien cherché), la rédaction d’Article11 adresse un vigoureux bras d’honneur. Charognards ! Pour que les choses soient bien claires, il y a ce texte. Cher Charb, cher Fabrice Nicolino, « Et que ceux qui prétendent et prétendront demain que “Charlie” est raciste aient au moins le courage de le dire à voix haute, et sous leur nom. Ainsi donc Le Monde vous a charitablement ouvert son rayon blanchisserie, pour un repassage express de votre honneur tout chiffonné. S’il m’est arrivé à moi aussi, par le passé, de griffonner quelques lignes fumasses en réaction à tel ou tel de vos exploits, je ne me suis jamais appesanti sur le sujet. Raciste, Charlie Hebdo ne l’était assurément pas du temps où j’y ai travaillé. À Charlie Hebdo, il a toujours été de bon ton de railler les « gros cons » qui aiment le foot et regardent TF1.

Racisme au pays des droits de l’homme Tout en un sens est déjà dit – j’y reviendrai – dans cette singulière formule, « le moins raciste des pays possibles », qui concentre en elle toute la spécificité du racisme français contemporain, tout ce qu’il a d’à la fois déroutant, grotesque et odieux. Mais ma question pour le moment est celle- ci : quel est ce racisme, ou plus précisément comment ce racisme particulier s’articule-t-il théoriquement et pratiquement à un régime politique et une idéologie dominante qui professent les droits de l’homme ? Mon propos ne vise pas à l’exhaustivité, il se concentrera sur le racisme anti-africain – anti-noir, anti-arabe – et antimusulman, ce qui n’épuise pas le sujet du racisme, l’antisémitisme existant toujours, ainsi que d’autres racismes comme le racisme anti-asiatique ou le racisme anti-roms. la différenciation, c’est-à-dire la construction mentale d’une différence sur la base d’un critère choisi arbitrairement (la race, la culture, la religion, la couleur de peau…) ; accès à la santé ;

Le « racisme anti-Blancs » déconstruit en un sketch Le racisme anti-blancs, ou « racisme inversé », est au coeur de ce génial sketch par l’humoriste Aamer Rahman. Un must-see. Aamer Rahman, comédien de stand-up australien originaire du Bangladesh, fait partie du duo Fear of a Brown Planet aux côtés de Nazeem Hussain. Le voici, avec sa traduction : Beaucoup de gens n’aiment pas mon humour. EDIT — Puisque ce sketch en laisse certain-e-s perplexes, voire agacé-e-s, voici une petite explication que j’ai donnée sur le forum et qui pourra peut-être enrichir le propos d’Aamer Rahman : Pour moi ce que ce sketch veut montrer, c’est que le racisme est une construction sociale qui va bien plus loin que « Les Noirs sont bons danseurs » ou autres clichés.

Peut-on être islamophobe tout en se croyant antiraciste ? Basta ! : Quelles sont les manifestations de l’islamophobie en France, aujourd’hui ? Marwan Mohammed et Abdellali Hajjat [1] : Il existe une multitude de formes d’expression du rejet d’une population. Dans l’espace public, ce sont des discours, des sites Internet, des articles de presse ou des productions cinématographiques qui contribuent à la construction d’un « Islam imaginaire » [2] et à l’évidence d’un problème musulman : l’image négative et inquiétante d’une présence musulmane décrite comme arriérée, sournoise, donc dangereuse. S’exprime-t-elle aussi par la violence ? Les violences physiques et verbales sont en nette augmentation depuis au moins 2009, comme le montrent les données du ministère de l’Intérieur [3]. Dans ce que vous nommez « l’islamophobie d’en haut », quel exemple vous a le plus marqué ? Il y a malheureusement profusion d’exemples. C’est dans ce contexte que le patronat et le gouvernement construisent un problème musulman. Le racisme biologique n’a pas disparu.

La France n’est pas blanche, masculine, hétérosexuelle... Peut-on laisser la laïcité être instrumentalisée dans un affrontement identitaire ravageur ? Tribune de Pierre Dharréville, Membre de l’exécutif national du PCF, auteur de La laïcité n’est pas ce que vous croyez (1). La droite s’étrangle depuis qu’elle a découvert «le» rapport qui met en cause le concept d’intégration. Rien de nouveau sous le soleil. Dans ce climat, rien d’étonnant à ce que, selon le Monde du jour suivant, l’islamophobie progresse depuis 2009. L’intégration suppose l’existence d’une communauté nationale amarrée à des règles de vie établies, une identité immobile, une histoire autonome auxquelles les nouveaux arrivants devraient s’intégrer sans la modifier de leur présence. Il faut sortir de ce modèle d’intégration qu’incarne à merveille la triste formule « la France, tu l’aimes ou tu la quittes ». À partir de là, les auteurs préconisent de multiples pistes pour essayer de faire face à la crise du vivre ensemble.

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