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L'exploitation pétrolière dans l'Arctique

L'exploitation pétrolière dans l'Arctique

USA : une réserve de vie sauvage ouverte à l’exploitation pétrolière Au mois de décembre 2017, le Congrès Américain a voté un loi donnant le feu vert à l’exploitation pétrolière et gazière au sein du Arctic National Wildlife Refuge, une des plus vastes réserves naturelles d’Alaska, où évolue une faune sauvage aussi diversifiée que fragile… Explication. Boeufs musqués, rennes, oiseaux migrateurs, ours bruns et loups gris ne peuvent pas le deviner, mais les terres sur lesquelles ils évoluent renferment en leur sein des réserves de gaz et de pétrole qui, depuis des décennies, attisent les convoitises. Exploitation minière Mais en 2018, il semblerait que le glas sonne pour la vie sauvage. En effet, en fin d’année 2017, le Congrès Américain a ouvert la voie à l’exploitation minière des sous-sol de l’Arctic National Wildlife Refuge, une exceptionnelle réserve naturelle située dans l’Etat de l’Alaska. Un serpent de mer Un pétrole bientôt exploité par les étasuniens ? Faune VS profit Lire aussi : Donald Trump autorise la chasse aux oursons et aux louveteaux

ARCTIQUE • Forages : il est urgent d’attendre Les temps ne sont pas mûrs pour la course au pétrole, estime la Lloyd’s of London. L’exploitation des ressources arctiques pourrait générer d’énormes investissements mais les risques écologiques sont colossaux, analyse l’assureur. La Lloyd’s of London est le premier grand organisme commercial à s’inquiéter des immenses risques environnementaux liés à l’exploitation du pétrole dans l’océan Arctique. Le géant de l’assurance estime à près de 100 milliards de dollars le montant des investissements dans la région d’ici dix ans, et ­souligne que toute fuite d’hydrocarbures représenterait “un risque unique s’accompagnant de multiples ­complications”. Richard Ward, directeur de la Lloyd’s, a exhorté les sociétés à “ne pas se précipiter, mais à réfléchir attentivement aux conséquences de leurs actions” avant de lancer leurs opérations de recherche et à mettre en place des mesures de sécurité adéquates. Des déséquilibres aggravés Flou juridique international

La course à l’Arctique passe par Reykjavik, par Florent Detroy (Le Monde diplomatique, septembre 2015) Au milieu des herbes jaunes qui bordent le plus long fjord d’Islande, M. Thorvaldur Ludvik Sigurjonsson, les cheveux balayés par le vent, désigne du regard l’emplacement du futur port de Dysnes. Le consortium d’entreprises islandaises Arctic Services, qu’il dirige, espère profiter de l’ouverture un jour de la route maritime créée par la fonte de la banquise pour construire sur la côte nord du pays une plaque tournante vers l’Arctique. La moitié de son produit intérieur brut dépendant du trafic maritime (2), la nouvelle grande puissance économique considère la route du Nord-Est, le long des côtes russes, et le passage du Nord-Ouest comme des voies de substitution au canal de Suez ou à celui de Panamá, engorgés et surtout plus longs. La Chine a commencé à investir dans la région, notamment dans plusieurs mines au Groenland, et dans le pétrole en mer d’Islande. Exploration pétrolière avec les Russes

Réserves de pétrole et de gaz dans l'Arctique L'Arctique, d'une superficie de 14 M de km2, est couvert par la banquise à 80 % en hiver ; en été, celle-ci se rétracte pour atteindre 5 à 4 M de km2. Les technologies modernes et le réchauffement climatique tendent à faire de cet océan une mer intérieure disputée par les pays riverains pour des raisons géopolitiques et économiques. On se souvient que la Russie avait envoyé un sous-marin planter un drapeau russe à la verticale du pôle nord, malgré les protestations du Canada et de la Norvège. Avec ce dernier pays, la Russie a négocié en 2010, un partage de la mer de Barents par un tracé de la frontière maritime qui va de l'Est du Spitzberg à l'Ouest de Mourmansk. Ce traité accorde aux Russes la propriété du gisement pétrolier de Chtokman et aux Norvégiens ceux de Havis et Skrugard. L'exploitation des hydrocarbures aux latitudes arctiques n'est pas nouvelle. Les conditions naturelles, bien que difficiles, sont rarement un obstacle pour l'exploitation des gisements. Claude Robinot

Sinopec may back away from Northern Lights oil sands lease: source CALGARY — The Canadian arm of China Petrochemical Corp. may shelve work on its Northern Lights oil sands lease or sell the property entirely, as Chinese companies begin to rethink future investment prospects in the world’s No. 3 crude reserve. Sinopec, as the company is known, could delay efforts to develop the property or seek to sell its interest in the lease entirely as it consolidates its North American assets, a person familiar with board-level discussions in Beijing said. The person asked not to be identified because the talks are private. The Chinese energy giant owns a 50% stake in Northern Lights through subsidiary SinoCanada Petroleum Corp. Investments by state-run Chinese companies in the oil sands ground to a halt after changes introduced by Ottawa effectively barred them from taking controlling interests. Sinopec “is having trouble with Northern Lights like everybody else,” said the person. Representatives of Sinopec’s Canadian unit did not respond to a request for comment.

Arctique: les enjeux de l'ouverture de la route du Nord Depuis plus d'une décennie, un 'nouvel Arctique' est en train de prendre forme. Le compte à rebours a bel et bien débuté, aussi posons-nous sans plus tarder la question des enjeux, des opportunités et des défis pour l'Europe. Quand l'Arctique s'éveillera Quand l'Arctique s'éveillera - fiévreux - le monde aura les pieds dans l'eau. En parallèle des actions de mitigation sur le changement climatique (à l'origine de ce bouleversement), une analyse sereine des stratégies d'adaptation serait la bienvenue. Un mécanisme encore mal compris Les scientifiques avouent leur perplexité: l'accélération de la fonte de la banquise de l'Océan Arctique au cours des quinze dernières années n'était pas prédite avec cette ampleur. Une deuxième raison est que l'environnement arctique est fondé sur un équilibre intrinsèquement fragile, et donc enclin au basculement. 15% du trafic maritime mondial par la route Nord L'économie n'a malheureusement pas d'états d'âme. Qui dit transport dit sécurité.

La fonte des glaces de l'Arctique observée dans une vidéo time-lapse La NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) a réalisé une nouvelle vidéo pour illustrer la fonte des glaces de l'Arctique : 26 ans de changement résumés en une minute et l'aperçu est préoccupant. Le "film d'un désastre polaire", c'est ainsi que la revue Science a décrit la vidéo récemment publiée par la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA). Cette séquence résume en une minute l'évolution de la banquise de l'Arctique sur une période de 26 ans, entre 1987 et 2013. Il y a 25 ans, la glace de l'Arctique était formée de plusieurs couches dont certaines remontaient à plusieurs années. Des glaces plus jeunes Toutefois, au cours des 20 dernières années, la tendance a changé. De 1987 à 2013, la glace est devenue de plus en plus jeune, fragilisant chaque année un peu plus la banquise. Des records de fonte Selon le rapport publié en août 2013 par la NOAA, 2012 a battu de nouveaux records en matière de fonte des glaces.

Oil industry is here for shareholder profit, not Alaska's future | Alaska Dispatch The debate over Proposition 1, the repeal of SB 21 that has lowered taxes for large, multinational oil companies, rests on two competing principles. The first is that the boards of directors of the various corporations have a fiduciary responsibility to institute policies that maximize profits for their shareholders. A key factor in the complex formulae of profit strategies is taxes, specifically how to get constituencies to lower taxes. They are modern Ebenezer Scrooges. Nor are they the "Atlas Shrugged" of Ayn Rand, whose non-corporate owner-capitalism meant offering a good product at a fair price (although John Gault would not like any taxes). Alaska’s Clear and Equitable Share (ACES) taxation system diverted windfall corporate profits in the $100+ a barrel range from corporate shareholders to the state treasury. Had we followed this principle to its logical conclusion we would have created our own state oil corporation, similar to Norway’s Statoil. Maybe, but probably not.

Océan Arctique : des frontières maritimes à l'épreuve d'une nouvelle donne climatique Cinq pays sont riverains de l'océan Arctique : les États-Unis (via l'Alaska), le Canada (dont le territoire inuit du Nunavut), le Danemark (via le Groenland [1]), la Norvège, dont l'archipel du Svalbard (ou Spitzberg) et la Russie. Compte tenu des conditions climatiques et océanologiques générales, l'espace arctique n'a longtemps intéressé qu'à travers les expéditions à caractère sportif et/ou scientifique dont il était le théâtre, ou par ses enjeux géostratégiques, principalement dans le contexte de la guerre froide. Mais, les effets des changements climatiques sur ces espaces extrêmement sensibles d'une part, les ressources naturelles, potentielles ou prouvées, qu'ils pourraient receler d'autre part, ont changé la donne au début du XXIe siècle. Évolutions récentes des températures et de la banquise de l'océan Arctique Courants dominants, routes maritimes et ressources en hydrocarbures Aux postes-avancés des nouvelles frontières de l'Arctique : le port de Churchill, Canada Notes

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