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Glenn Greenwald, le blogueur qui défie Big Brother

Glenn Greenwald, le blogueur qui défie Big Brother
Est-ce le nouveau Julian Assange ? Cet avocat-journaliste multiplie les révélations sur l’espionnage d’Internet et des télécoms par les Etats-Unis. Le logiciel Boundless Informant, utilisé par la NSA pour exploiter les données, et dont l’existence a été révélée par Glenn Greenwald. Glenn Greenwald, 46 ans, est Américain, mais c’est le journal britannique The Guardian qui héberge ses articles sur « la sécurité et la liberté ». Internet mis sous surveillance Le blogueur publie même la décision de justice confidentielle qui contraint Verizon à fournir ces « fadettes » à la NSA : « Ce document démontre pour la première fois que, sous l’administration Obama, les données de communication de millions de citoyens sont collectées sans distinction et en masse, qu’ils soient ou non suspects. » Jeudi, nouveau « scoop », encore plus retentissant. Le scandale est mondial. L’interview du « whistleblower » Edward Snowden sur le site du Guardian dimanche (capture d’écran) Obama se défend tant bien que mal

Edward Snowden en direct : "Le FBI, la NSA et la CIA peuvent obtenir tout ce qu'ils veulent" Edward Snowden, l'ancien collaborateur de la CIA qui a révélé l'existence du programme de surveillance Prism, et qui est depuis le 20 mai exilé à Hongkong et visé par une enquête du FBI, a répondu en direct aux questions des lecteurs du Guardian , lundi 17 juin. L'occasion pour lui de donner davantage d'explications sur ses motivations, de préciser les mécanismes des systèmes de surveillance numériques des services de renseignement américains, et de réfuter les démentis des entreprises concernées par le programme Prism. >> Relire le "questions-réponses" sur le site du quotidien britannique Sur son choix de s'exiler à Hongkong "D'une manière prévisible, le gouvernement américain a procédé de la même manière qu'il a fait avec les autres 'whistleblowers' [lanceurs d'alertes], empêchant immédiatement toute possibilité de tenir un procès équitable aux Etats-Unis, me déclarant ouvertement coupable de trahison. [...] >> Voir l'infographie Comprendre le programme "Prism" E.

WikiLeaks aurait organisé le départ d'Edward Snowden de Hongkong Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le Edward Snowden joue à cache-cache avec les Etats-Unis et "la chasse est lancée", a déclaré, dimanche 23 juin, Dianne Feinstein, la présidente de la commission du Renseignement du Sénat américain."Je veux qu'il soit attrapé et ramené pour être jugé. Nous devons savoir ce qu'il détient. Il "ne doit pas être autorisé à continuer à voyager", a également déclaré dimanche Jen Psaki, porte-parole du département d'Etat. Le site WikiLeaks de Julian Assange a déclaré de son côté que l'Américain, arrivé dimanche à Moscou en provenance de Hong Kong, était "en route pour la République d'Equateur par un chemin sûr afin d'obtenir l'asile". Alors que, plus tôt, des informations indiquaient qu'il serait en partance pour Caracas via La Havane, Edward Snwoden a sollicité l'asile auprès de l'Equateur, selon le ministre des affaires étrangères du pays, sur son compte Twitter. M.

Map: Tracking how countries are answering Snowden’s asylum requests A member of Wikileaks has submitted asylum requests on behalf of Edward Snowden to 21 countries, according to the transparency organization. We'll be tracking their responses as they come in and posting them to the above map. See also a more detailed list below. So far, only Venezuela and Bolivia have suggested openness to the idea of sheltering Snowden. Though neither has committed and officials from Ecuador made similar statements before ultimately inching away from Snowden, the two left-leaning Latin American countries have shown a willingness in the past to defy the United States. Several countries have said only that Snowden must first be on their soil to apply for asylum. Considering request • Bolivia: President Evo Morales told Kremlin-backed TV station RT, "If there were a request, of course we would be willing to debate and consider the idea." • Venezuela: President Nicolas Maduro hinted that Venezuela may be receptive, though he stopped short of promising asylum. No response

VIDEO. Edward Snowden a quitté l'aéroport de Moscou, la Russie lui octroie l'asile temporaire SNOWDEN - Edward Snowden, ex-consultant du renseignement américain à l'origine des révélations du programme de surveillance PRISM de la NSA, a quitté l'aéroport Moscou-Cheremetievo après avoir passé plus de cinq semaines coincé sur place, a annoncé ce jeudi 1er août son avocat. Ce dernier a également précisé que la Russie lui octroyait l'asile temporairement. "Snowden a quitté l'aéroport Cheremetievo. On vient de lui remettre un document attestant qu'il a reçu un asile temporaire pour un an en Russie", a déclaré l'avocat Anatoli Koutcherena. Le passeport d'Edward Snowden, 30 ans, avait été annulé par les autorités américaines le 23 juin lorsque l'espion avait quitté Hong Kong pour la Russie, où il était depuis réfugié, privé de sa nationalité et donc de sa liberté de mouvement. "Bien sûr qu'il va réapparaître" Me Koutcherena a déclaré à l'agence Reuters, citée par le Guardian, qu'Edward Snowden allait "bien". "Désormais, il doit passer par une phase de réadaptation.

Snowden à Moscou : cinq semaines de "transit" dans une prison qui ne dit pas son nom AFFAIRE SNOWDEN - Edward Snowden a quitté l'aéroport de Moscou, la Russie lui octroie l'asile temporaire. "Enfin", doit-il souffler. Il y a effectivement passé plus de cinq semaines. "Prendre en compte la bureaucratie russe". C'était l'explication avancée par l'avocat d'Edward Snowden, Anatoli Koutcherena, pour justifier la situation kafkaïenne dans laquelle l'ex-espion américain se trouvait jusqu'ici. Jusqu'ici, l'ancien consultant est donc resté coincé dans la zone de transit de l'aéroport de Moscou-Cheremetievo. Pendant plus d'un mois, Edward Snowden a partagé la vie des voyageurs en correspondance. En formulant une nouvelle demande d'asile le 16 juillet, l'ancien employé de la CIA se serait-il ravisé, lui qui s'était dit prêt à faire de nouvelles révélations? Une prison qui ne dit pas son nom Le lieu est d'une banalité peu commune. Mais lorsque les autorités américaines apprennent que l'espion a quitté Hong Kong le 23 juin, elles annulent son passeport. Nouvel Alfred Où est Snowden?

Oui aux "lanceurs d'alerte", non à la transparence totale La condamnation par la justice américaine de Bradley Manning, l'analyste du renseignement militaire qui avait apporté à WikiLeaks des centaines de milliers de documents militaires et diplomatiques américains, soulève une fois de plus la question : un "lanceur d'alerte" est-il un traître ou un héros ? Pour l'armé américaine, l'affaire était entendue : la désobéissance d'un soldat et la divulgation de secrets militaires relevaient de l'insupportable. Pour d'autres, le fait que Manning ait contribué à dévoiler certains aspects des guerres d'Afghanistan et d'Irak et, plus largement, les dessous de la politique étrangère des Etats-Unis, découlait d'une intention louable. La juge militaire qui a tranché le cas Manning a dosé sa décision, retenant la charge d'"espionnage" mais choisissant d'écarter l'accusation d'"intelligence avec l'ennemi".

Edward Snowden "remercie" la Russie où il veut refaire sa vie Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le Après des semaines de fausses alertes, Edward Snowden est enfin sorti de l'aéroport de Moscou, dans lequel il était bloqué depuis le 26 juin. Son avocat russe, Anatoly Kucherena, a annoncé jeudi 1er août que son client s'est vu octroyer l'asile temporaire en Russie pour une durée d'un an. "Je remercie la Russie de m'accorder l'asile en accord avec ses lois et ses obligations internationales, a déclaré l'ex-consultant du renseignement américain à l'origine des révélations sur le programme de surveillance Prism. Edward Snowden ne diffusera plus de documents sur les programmes de surveillance américains à travers le monde mais veut refaire sa vie en Russie où il a obtenu le statut de réfugié pour un an, a déclaré jeudi son avocat. L'avocat a toutefois refusé de révéler sa localisation, assurant que M. BREAKING PHOTO: Paper confirming Snowden's temporary asylum in Russia RT (@RT_com)

Snowden : rencontre vendredi entre les Etats-Unis et la Russie Les ministres américains des affaires étrangères et de la défense doivent rencontrer vendredi 9 août à Washington leurs homologues russes, dans un contexte tendu entre les deux pays par l'affaire Snowden. Les relations entre les deux pays se sont refroidies depuis la décision prise par la Russie d'accorder l'asile à l'ex-consultant de la NSA qui a révélé l'ampleur du programme de surveillance des communications électroniques par le renseignement américain – un sujet qui sera au menu des discussions vendredi parmi d'autres questions. Depuis le contentieux sur l'affaire Snowden, le président américain Barack Obama laisse notamment planer le doute sur sa participation à un sommet avec son homologue russe Vladimir Poutine à Moscou début septembre. Le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney, a indiqué lundi que Washington continuait d'"étudier l'utilité d'un sommet", mais promettait une décision "dans les prochains jours".

Prism, Snowden, surveillance de la NSA : 6 questions pour tout comprendre Les services de renseignement américains espionnent l'ambassade de France à Washington, mais aussi les institutions européennes, et ont même mis en place un système de surveillance des utilisateurs de Google, Facebook ou Skype. Pendant ce temps-là, Edward Snowden est en cavale, mis en examen pour espionnage et vol d'informations confidentielles. Vous n'avez pas tout suivi ? Le Monde.fr vous explique les principaux points de cette affaire : 1. Qu'est-ce que la NSA ? La NSA, pour National Security Agency (agence nationale de sécurité américaine), est l'une des quinze agences de renseignement des Etats-Unis. Les effectifs et les moyens de la NSA ne sont pas connus précisément. Historiquement, les objectifs de la NSA ont toujours été de nature militaire. Mais les activités de la NSA sont suspectées d'avoir régulièrement dépassé ce cadre. 2. Ces premières révélations ont été suivies d'autres mises en cause dans des affaires plus classiques. 3. Lire : "Pourquoi la NSA espionne aussi votre papa"

Ce que nous apprennent les dernières révélations sur la NSA Impasse. Les Etats-Unis semblaient avoir atteint une sorte de point de non-retour après l’affaire Snowden. En réalité, il se pourrait que ce ne soit qu’un début. Un ancien haut responsable de la NSA – sous couvert de l’anonymat – a confirmé ce jeudi au New York Times l’étendue du filtrage numérique de l’agence de sécurité américaine. Quelques jours plus tôt, le journaliste collaborateur du Guardian au Brésil, Glenn Greenwald, a également prévenu que l’espionnage américain ne se limitait pas à la lutte contre le terrorisme. Glenn Greenwald aurait en sa possession près de 20 000 documents secrets reçus des mains d’Edward Snowden et pourrait les rendre public “d’ici une dizaine de jours”. “Avant même d’arriver au grand public, on peut imaginer que de nouvelles fuites pourraient arriver dans les oreilles de puissances étrangères, d’entreprises du renseignement étranger ou d’autres services d’Etat”, estime Jérémie Zimmermann, porte-parole de la Quadrature du Net.

Habermas : "Les démocrates doivent avoir du respect pour des personnes comme Snowden" LE MONDE | • Mis à jour le | Propos recueillis par Nicolas Weill Le scandale déclenché par l'affaire Snowden et la révélation de la surveillance exercée sur les citoyens, les entreprises, etc., par l'Agence nationale de sécurité américaine (NSA), se prolonge par celui de la complicité entre services de renseignement occidentaux, notamment allemands, et américains. Cette affaire a soulevé plus de protestations et de réactions en Allemagne qu'en France. En dépit de la trêve estivale, des manifestations ont été organisées outre-Rhin et la presse y consacre une place importante. Les révélations d'Edward Snowden sur les activités de la NSA, le procès Manning et, plus généralement, le niveau atteint par la surveillance de la société civile depuis le 11-Septembre, vous paraissent-ils témoigner d'une menace pesant sur la démocratie ? Il nous faut d'abord situer l'affaire Snowden dans son contexte américain d'origine : après le 11 septembre 2001, George W.

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