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Crise : « Le succès des Allemands n’a rien à voir avec leurs efforts »

Crise : « Le succès des Allemands n’a rien à voir avec leurs efforts »
Pourquoi la France a-t-elle décroché par rapport à l’Allemagne, en termes de compétitivité, de croissance et d’emploi ? « Made in Germany » de Guillaume Duval On attribue généralement le succès allemand aux réformes engagées en 2000 par le chancelier SPD Gerhard Schröder, dans son « agenda 2010 » : flexibilisation du marché du travail et coupes claires dans les dépenses publiques. C’est cet effort, auquel se refuseraient les Français, qui serait payé de retour aujourd’hui. Le journaliste d’Alternatives Economiques Guillaume Duval vient de signer chez Seuil un livre très éclairant sur l’Allemagne, « Made in Germany », dans lequel il remet frontalement en question ce diagnostic. Rue89 : Tu as la conviction que le succès allemand n’a rien n’a voir avec les réformes engagées par Schröder. Guillaume Duval : Avec Schröder, c’est la première fois que la gauche arrive vraiment au pouvoir en 140 ans. Mais le succès actuel des Allemands n’a rien à voir avec ces efforts qu’ils se sont imposés.

Pour Merkel, le salaire minimum est une cause du chômage en Europe La chancelière allemande Angela Merkel qui prône un salaire minimum négocié branche par branche en Allemagne, a redit son opposition ferme à un salaire plancher généralisé, y voyant la cause du chômage dans certains pays d’Europe, dans un entretien jeudi au journal Bild Zeitung. La chancelière allemande, qui se pose en défenseur de l’emploi en Allemagne, voit dans le salaire minimum généralisé dont l’Allemagne est dépourvue, la «raison» qui explique que «de nombreux pays en Europe ont un taux de chômage bien plus élevé que chez nous, du fait que les salaires et le rendement ne sont pas en rapport». Avec un chômage de 6,9% enregistré en mars, l’Allemagne connaît actuellement un chômage proche de son niveau le plus bas atteint depuis la Réunification en 1990. Début mars, le Bundesrat, qui représente les seize Etats régionaux, s’était prononcé pour un salaire minimum horaire de 8,50 euros, applicable dans tout le pays, ce qui n’existe pas actuellement en Allemagne.

Delevoye : « Il faut passer à une société de partage » En 2011, il diagnostiquait une France prête à exploser. Aujourd’hui, le climat politique et social lui donne raison. Et Jean-Paul Delevoye vient de divorcer avec l’UMP. Jean-Paul Delevoye au Conseil économique, social et environnemental (Cese), le 13 novembre 2013 (Audrey Cerdan/Rue89) Trente ans après ses débuts en politique, Jean-Paul Delevoye se retrouve comme au premier jour, libre de tout parti. En choisissant de soutenir aux prochaines municipales le candidat socialiste plutôt que celui de sa « famille », le maire de Bapaume (Pas-de-Calais) depuis toujours a provoqué sa rupture avec l’UMP. Un divorce dont ce « gaulliste social » de 66 ans parle, presque soulagé, déjà bien distant d’un parti qui ne ressemble plus à son bon vieux RPR, fier d’avancer à contre-courant des codes politiques qu’il exècre. « J’ai toujours dit que j’avais un seul maître, l’intérêt général et qu’une seule ambition, servir mon territoire. « C’est du racisme politique » Parler aux assistantes sociales

Conjoncture : Les exonérations de charges ont bondi de 55% en 9 ans INFOGRAPHIE - Les allégements atteignent 30 milliards en 2010. Les deux tiers servent à réduire le coût du travail peu qualifié. Pas un record, mais presque. Le montant des exonérations de charges sociales a atteint, en 2010, la somme rondelette de 30 milliards d'euros. Soit une progression de 55% en neuf ans. Le gros morceau concerne des «mesures générales d'encouragement» à la création d'emplois et au pouvoir d'achat . Dans la même catégorie se trouvent les exonérations de charges au titre des heures supplémentaires déclarées. Une deuxième catégorie d'exonérations (7,5% du total) concerne les «mesures en faveur de publics particuliers». L'État compense 90% du manque à gagner à la Sécu Une dernière catégorie, avec près de 2,7 milliards d'euros d'exonérations en 2010, englobe les «mesures en faveur de secteurs particuliers». La part des exonérations compensées par l'État à la Sécu est stable sur la période, aux alentours de 90%. » Fillon réfléchirait à aménager les «heures sup»

"Tant que la crise durera, les Allemands plébisciteront Angela Merkel" A quelques jours des élections législatives en Allemagne, dimanche 22 septembre, le parti chrétien-démocrate (CDU) d'Angela Merkel arrive toujours largement en tête dans les intentions de vote (38% selon un sondage de l'institut Insa pour Bild paru hier). Sauf surprise, la chancelière est assurée de rempiler pour un troisième mandat, alors que tous les dirigeants européens en poste depuis la crise ont subi des revers électoraux. Dans Les Allemands - Angela Merkel et nous ( Die Deutsche - Angela Merkel und wir, Klett-Cotta), un ouvrage publié cet été, le journaliste allemand Ralph Bollmann, correspondant pour le Frankfurter Allgemeinen Sonntagszeitung, décrypte le "phénomène Merkel". Interview. En introduction de votre livre, vous citez une phrase prononcée par Angela Merkel en juillet 2012 : " On va passer pour une nation de guignols ". La chancelière réagissait à la condamnation de la circoncision pour motifs religieux par le tribunal de Cologne en juin 2012. Le pragmatisme.

Le livre noir du libéralisme : crise boursière, chômage, précarité, sécurité sociale, retraites, éducation, salaires..., de Pierre Larrouturou Le livre noir du libéralisme Chiffres à l'appui, Pierre Larrouturou démonte les mécanismes et les dangers du libéralisme : dans tous les pays qui ont mis en place une politique de ce type, Etats-Unis et Chine compris, la précarité explose, le niveau de vie des salariés diminue, l'accès à la santé est de plus en plus difficile. Et la croissance ne se maintient qu'au prix d'un endettement privé qui atteint un niveau insoutenable. Non seulement le libéralisme n'est pas la panacée, mais il peut, assez vite, nous mener à la catastrophe. « La crise des années 30 est devant nous », affirment certains économistes. Qu'en est-il pour la France ? Sur le chômage et les retraites, l'auteur dénonce les mensonges du bilan affiché par l'UMP. Qu'est-ce qui bloque ? - Présentation de l'éditeur - Préface de Michel Rocard Postface de Emmanuel Todd

Hollande et l'équation impossible Quelques jours après l'hommage d'Hollande à Schroeder et ses réformes "courageuses", l’émission CQFD sur Itele publie un sondage BVA sur les français et le merveilleux "modèle allemand"[1] dont nous devrions parait-il nous inspirer. On y apprend que 74.% des sympathisants de gauche en ont une mauvaise opinion. (cliquez pour agrandir) Le score global des sceptiques remonte à 53% grâce... aux sympathisants de droite qui en ont TRES majoritairement une bonne opinion. Seulement, les sympathisants de droite ne sont plus que 16% à penser que le président appliquera par chez nous le fameux "modèle allemand". Au-delà de l’impossibilité à satisfaire ceux qui ont voté pour la gauche en 2012 en appliquant une politique sociale-libérale, on capte avec ces chiffres que, même s'il continue sur cette ligne, François Hollande ne contentera jamais les sympathisants de droite. Pourquoi donc poursuivre une politique à destination de ceux qui n’ont pas voté et ne voteront pas à gauche ? Articles connexes :

Why I No Longer Want To Be Gay I no longer want to be gay. I know that on the surface this statement reeks of the denial, self-loathing and internalized homophobia commonly associated with accepting and integrating ones gayness but truth is, I just don’t want to be gay anymore. It has outlived its usefulness. I have experienced all aspects of the life and can safely say that it no longer speaks to the person that I am or want to become. I didn’t always feel this way. Initially I came to this community searching for love, intimacy and brotherhood. It has been seven years since I decided to live my life as an openly gay male and it has not been an easy road. Personally I believe that love is sacrifice and not many gay men are willing to sacrifice for their brethren nowadays. Men also used to be men and approached you with a modicum of chivalrous courage. I am too young to long for the good old days but this life makes you miss what it meant to be gay.

La réforme des banques est taillée en pièces sous la pression du lobby bancaire Il n’y aura pas de “Glass-Steagall Act” en France. Il n’y aura pas de séparation entre les banques de dépôts et les banques d’investissement. Jeudi dernier, le ministre des finances, Pierre Moscovici, a présenté devant la communauté financière, réunie à l’occasion d’un colloque organisé par l’autorité des marchés financiers, les premières lignes du projet de loi bancaire. Le texte doit être discuté en conseil des ministres le 19 décembre. S’il n’est pas totalement arrêté, les grandes lignes en sont esquissées. Contrairement aux engagements pris pendant la campagne, le gouvernement n’a pas le dessein d’imposer une rupture franche dans les activités bancaires mais plutôt de coudre aux petits points un texte qui ne devrait pas trop bousculer le système bancaire français. L’adaptation qu’entend faire le gouvernement français des recommandations de la commission Liikanen n’est pas encore très précise. « Beaucoup de choses ne sont pas encore arbitrées », reconnaît un conseiller.

Riche, l'Allemagne ? Pas si sûr... La France a tout à envier à l'Allemagne ? C'est du moins ce que laisse croire depuis quelques années les déclarations d'un certain nombre d'acteurs du monde économique français, qui louent sa compétitivité, son industrie exportatrice et la qualité de son dialogue social. Pourtant, de plus en plus de voix s'élèvent pour démystifier le prétendu "modèle allemand". Car derrière son apparente santé économique, qui devrait permettre à Angela Merkel d'enchaîner un troisième mandat dimanche 19 septembre, l'Allemagne est aussi devenue une terre d'inégalités. Taux de chômage : 5,4% C'est l'un des plus bas d'Europe. Pauvreté : 15% de la population Bien que le chômage soit faible en Allemagne, la pauvreté y est plus importante qu'en France. Exportations : 1.000 milliards d'euros Elles ont quasiment doublé depuis 2000. Croissance : 0,4% du PIB C'est à la fois plus que la France et relativement peu, compte tenu de son potentiel, notamment dans l'ex-RDA et du niveau de ses exportations.

Le miracle allemand, ou comment faire exploser la précarité et passer pour un bon élève | Chez Karima Delli, écolo joyeuse En 2003, le gouvernement social-démocrate allemand de Gerhard Schröder inaugurait une série de réformes sociales inspirées par la « troisième voie » sociale-libérale de Tony Blair. La plus emblématique de ces réformes fut la loi Hartz IV sur l’assurance chômage et la flexibilisation du droit du travail. Depuis lors, l’Allemagne est championne des statistiques et est érigée en modèle de compétitivité et d’emploi. Dix ans après ces lois, alors que le parlement français s’apprête à discuter du projet de loi du gouvernement de Jean-Marc Ayrault sur « la sécurisation des parcours professionnels » issue de l’Accord national interprofessionnel du 11 janvier dernier, quel bilan peut-on tirer de cette réforme et de ses conséquences sur les conditions de vie des Allemands ? Beaucoup diront que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes outre-Rhin ! Peu de chômeurs mais beaucoup de pauvres Le taux de pauvreté, et en particulier celui des enfants, a augmenté de 2,2 points entre 2000 et 2005.

VIDÉO. "ONPC" sur France 2 : accusée de laxisme, Taubira a mouché Salamé, Sarkozy et le FN Christiane Taubira était invité par Laurent Ruquier sur le plateau de "On n'est pas couché" sur France 2. (Capture d'écran) Il ne faut pas chercher Christiane Taubira, car on risque de la trouver et là, ça fait très mal ! Le résultat ne s’est pas fait attendre puisque par deux fois au moins, celle qui a repris avec témérité à Natacha Polony le rôle ingrat de la journaliste-de-droite-qui voulait-se-faire-son-invitée s’est retrouvée mouchée comme une gamine en faute. À deux reprises, elle a reçu en retour une gifle balancée par la ministre avec une sévérité qui n’avait d’égale que sa joie de régler enfin ses comptes. "Vous étiez où ?" "Vous étiez où ? Léa Salamé, qui manifestement a préparé son coup devant sa glace, attaque la ministre de la Justice dès les premières minutes de l’émission en employant une anaphore d’une extraordinaire violence. L’attaque de Sarkozy Il fallait oser ! "Est-ce que vous avez remarqué le silence assourdissant de Madame Taubira ? Flagrant délit de partialité

La preuve en chiffres de l'indécence des grands patrons Juste un petit mot pour vous dire mon écoeurement de voir dans le JDD du jour 98 grands patrons jouer les pleureuses et lancer un appel à payer moins pour gagner plus. C'est assez comique je trouve, quand on sait que : Voilà c'était juste ce petit coup de gueule avec des preuves factuelles que les grands patrons n'ont pas à se plaindre puisque ce sont eux et leurs groupes qui bénéficient le plus des largesses de 10 années de droite au pouvoir. Car au final, cet appel est une critique des 10 années d'UMP au pouvoir puisque le PS n'a pour l'instant rien modifié, n'ayant pas eu le temps, en 6 mois, de le faire.

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