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Les conditions de travail attaquées chez Renault

Les conditions de travail attaquées chez Renault
Les avocats des familles de trois salariés « suicidés » du Technocentre de Renault à Guyancourt (Yvelines) ont mis en cause hier, lors d'une conférence, la responsabilité de l'ex-employeur de leurs proches. Antonio, Hervé et Raymond travaillaient plus de 10 heures par jour, se remettaient souvent à plancher sur leur ordinateur portable le soir et ne dormaient que trois ou quatre heures par nuit.

Gestion des compétences La motivation et les compétences des salariés sont une source clé de la compétitivité de l’entreprise. Afin de développer son capital humain, le groupe mène des actions de formation qui répondent aux besoins de l’entreprise et contribuent à l’employabilité des salariés tout au long de leur vie professionnelle. L’offre du Groupe couvre tous les domaines de la formation professionnelle. Des écoles des métiers assurent dans chaque site une formation professionnelle au plus près des besoins en compétences clé. Des actions de formation plus individuelles favorisant le développement personnel ou l’acquisition de compétences linguistiques ou transversales viennent compléter le dispositif mis en place dans les écoles métiers. Au cumul, plus de 3,3 millions d’heures de formation ont été dispensées en 2012 dans les 10 principaux pays où Renault est implanté (Argentine, Brésil, Corée, Espagne, France, Inde, Maroc, Roumanie, Russie, Turquie, ce qui représente 90% des effectifs).

Réduire les risques Dossier Les conditions de travail Entretien avec Philippe Askenazy, économiste, chercheur au CNRS. Auteur de Les désordres du travail. Enquête sur le nouveau productivisme, coll. Dossier web — avril 2013 — "Trop d'entreprises continuent à considérer l'amélioration des conditions de travail comme un simple coût." Depuis une quinzaine d'années, on observe aux Etats-Unis une diminution considérable du taux d'accidents du travail et de maladies professionnelles.

Nouveau suicide chez Renault malgré le plan d'urgence Renault subit un nouveau suicide d'un de ses employés. Un ingénieur du Technocentre a mis fin à ses jours mercredi. Ce centre d'ingénierie avait déjà connu, fin 2006-début 2007, les suicides de trois salariés. En octobre 2006, un ingénieur s'était jeté du cinquième étage d'un immeuble, deux autres avaient mis fin à leurs jours dans les mois suivants. Après le troisième suicide, le parquet de Versailles avaient ouvert une enquête qui s'est soldée par un classement sans suite car "l'infraction de harcèlement moral n'était pas suffisamment caractérisée". Néanmoins, la société Technologia, cabinet d'expertise agréé par le ministère du travail qui a été récemment envoyé auprès de France Telecom, a réalisé une enquête sur les conditions de travail dans l'entreprise. Renault a donc mis en place un plan d'urgence en 2007 qui, notamment, limite les horaires et forme les managers à la détection de risques psychosociaux.

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