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Cinéfiches

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Quinze ans après, je crois avoir enfin compris «Mulholland Drive» Une limousine roule dans la nuit sur Mulholland Drive, une route sinueuse qui surplombe Los Angeles et doit son nom à William Mulholland, l’ingénieur qui amena l’eau potable et le bleu turquoise dans les villas. Un histoire qui inspirera plus tard Chinatown à Robert Towne et Roman Polanski. Au Sud, on aperçoit la ville, ses lumières et ses néons, au Nord, la chaude San Fernando Valley, là où le porno se fait, à l’Ouest, l’infini Pacifique, à l’Est, le désert poussiéreux qui sépare la Cité des Anges du reste des Etats-Unis. La route héberge les villas de stars, celle de Jack Nicholson notamment. Roman Polanski, encore lui, a été accusé d'y avoir abusé d’une mineure de 13 ans en 1977. On y trouve aussi des cabines décrépies qui accueillent junkies et marginaux. Dans la limousine, il y a une brune, belle et pulpeuse comme une héroïne de film noir. Derrière le vernis des belles demeures Cette histoire pourrait n'être qu’une simple histoire de détective. David Lynch Diane a perdu la tête.

analyses » La Passion de Jeanne d’Arc, Carl Theodor DREYER, 1928 décembre 5, 2017 dans analyses Le segment étudié ici commence à 44mn13 et finit à 47mn30, soit au milieu du film. Il constitue la seconde Lire la suite Gare Centrale, Youssef CHAHINE, 1958 décembre 31, 2016 dans analyses Introduction : Youssef CHAHINE est un des grands voire le plus grand des réalisateurs arabes. The Revenant, Alejandro Gonzalès INARRITU, 2016 décembre 7, 2016 dans analyses Le segment étudié commence à 0:54 et finit à 1:51 (ici dernier plan bizarrement tronqué à la fin) Ce film Lire la suite Les Fraises Sauvages, Ingmar BERGMAN, 1957 janvier 11, 2016 dans analyses Et pourquoi pas deux analyses à suivre consacrées au cinéaste suédois? Le Silence, Ingmar BERGMAN, 1963 décembre 4, 2015 dans analyses (Vous trouverez ici une version originale sous-titrée de cette séquence, mais de moins bonne qualité) Séquence d’ouverture du film Le Lire la suite The Knick (S01E03), David SODERBERGH, 2014 novembre 4, 2015 dans analyses

Barry Lyndon - analyse du film de Stanley Kubrick Si 2001 avait le mérite de donner à la Science-Fiction cinématographique les lettres de noblesse métaphysique qu'elle méritait depuis au moins Metropolis, Barry Lyndon reste d'après moi le chef-d'œuvre de Stanley Kubrick. C'est son film le plus touchant, le plus parfait, le plus riche et surtout le plus humain. Humain, oui, dans la caractérisation de ses personnages, humain dans sa photographie en lumière naturelle, humain dans son récit d'apprentissage digne des plus grandes œuvres littéraires (on flirte parfois avec Stendhal). A l'époque de la sortie du film, tout le monde s'y est trompé, et beaucoup s'y trompe encore. Barry Lyndon impressionne, car c'est peut-être le film qui se rapproche le plus de cette fameuse synthèse rêvée entre toutes les formes d'art (ou du moins le plus grand nombre d'entre elles). A aucun instant dans Barry Lyndon la maîtrise kubrickienne ne vient noyer la puissance dramatique de son histoire, au contraire. Kubrick Multimedia Film Guide m'écrire index

Un x marque l'emplacement Psychose d'Hitchcock Le film Hitchcock sort actuellement sur les écrans. C'est l'occasion de revoir Psycho : rarement film fut aussi achevé dans sa structure et riche dans sa thématique. Il suffit, pour s’en persuader, d’interroger ce chef-d’oeuvre à travers le réseau interactif qui relie mise en images, décor, musique, personnages et dialogues. Analyse du film d'Alfred Hitchcock, Psycho/Psychose (USA, 1960), par Henri Philibert-Caillat. 1. Le propre de tout chef-d’œuvre artistique est, dit-on, de proposer de multiples significations et d’influencer les créateurs à venir par son aspect novateur. Rarement film fut aussi achevé dans sa structure et riche dans sa thématique que Psycho. Se dessine alors, claire ou allusive, sa vision de l’homme et de ses rapports avec le monde. En guise de préambule : une anecdote, deux avis et trois précisions. Hitchcock a souvent évoqué une expérience traumatisante qu’il avait vécue dans son enfance et qui n’est pas sans rappeler curieusement l’univers de Kafka. Norman Marion

Fargo - Série (2014) - SensCritique Did you know the human eye can see more shades of green than any other color? Je pourrais transformer cette critique en compilation de citations de Lorne Malvo, je crois. Coup de coeur pour ce tueur cynique qui, avec sa philosophie de loup sauvage, va jouer le rôle du dangereux domino venant bouleverser en chaîne les vies de tous ceux qu'il croisera. Billy Bob Thornton est tout simplement excellent : sa gestuelle, ses changements de persona, sa manière sobre et... Billy Bob Thornton <3 Tout le monde se souvient de Fargo, le film culte des frères Coen sortie en 1994, avec notamment Frances Mc Dormand et Steve Buscemi dans les acteurs principaux. On ne fait pas d'omelettes sans battre les oeufs en neige Il y a des séries qui te font réfléchir. "I just don't understand it." N'essayez même pas de me convaincre ! Animal Kingdom

Newstrum – Notes sur le cinéma | Blog de critiques de films et autres textes sur le cinéma « Parasite » : Analyse du film de Bong Joon-ho | Le Rayon Vert « Parasite », un film de Bong Joon-ho (2019) « Le monstrueux s’est installé à la place du divin. C’est la raison pour laquelle la forme valide de l’anthropodicée ne peut plus être une forme anthropo-théologique, mais uniquement une forme monstrueuse. »(Peter Sloterdijk, L’Heure du crime et le temps de l’œuvre d’art, éd. Calmann-Lévy, 2000, p. 164) « Il s’agit alors de comprendre comment le monstre vit, se modifie et se singularise – en même temps comme consistance et comme résistance.» La grosse bébête hybride, rare et pas rare Okja est le nom claquant du gros animal sympathique à l’oreille duquel une gamine souffle les secrets d’une enfance retrouvée pour qui n’a pas oublié d’avoir été le spectateur de E.T. (1982) de Steven Spielberg, ni d’être devenu le citoyen informé des dévastations de la production industrielle de viande. Du lourd (le plomb en or) Okja n’est donc pas le meilleur film de Bong Joon-ho, ce monstre gentil, aussi affectueux et inoffensif que sa grosse bébête.

Base de données en français qui regroupe plus de 46000 films, près de 308 000 acteurs, des réalisateurs, des compositeurs de musique et plus de 8 000 chefs opérateurs. Chacun peut faire l'objet d'une recherche simple ou détaillée. Des classements plus originaux sont proposés comme « les incontournables », « les abominables » ou encore « les prolifiques » pour les auteurs. by redingote Nov 29

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