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Le don de moelle osseuse

Le don de moelle osseuse

FRANCE ADOT - Le Don de moelle osseuse Qu'est-ce que la moelle osseuse ? a moelle osseuse, riche en cellules souches hématopoïétiques, est répartie dans les os du corps ; elle fabrique les cellules du sang (globules rouges, globules blancs, plaquettes sanguines) qui se renouvellent régulièrement. Cela n'a rien à voir avec la moelle épinière. Qui a besoin d'une greffe de moelle osseuse ? Ce sont essentiellement les malades dont la moelle ne fonctionne plus (aplasie) ou est envahie par des cellules cancéreuses (leucémie). Une maladie affectant la moelle osseuse a de graves conséquences : en effet, l'absence de globules rouges entraîne une anémie ; l'absence de globules blancs, des infections ; et celle des plaquettes, des hémorragies. Pour qu'une greffe réussisse, il faut que la moelle osseuse du donneur et le corps du malade s'acceptent mutuellement. C'est parmi les frères et soeurs qu'on trouve le plus facilement des sujets ayant le même groupe tissulaire appelé groupe HLA. Mais tous les malades n'ont pas cette chance.

Don d’organes - Agence de la biomédecine Greffe : greffes d'organes et de tissus En 2010, en France, plus de 14.000 personnes étaient en attente d’une greffe d’organe. La même année, environ 4.700 personnes ont connu une transplantation d’organe, dont plus de la moitié ont reçu un rein, et plus de 1.000 une greffe de foie. En plus de ces greffes d’organes, chaque année, de nombreuses greffes de tissus (peau, cornée, moelle osseuse…) sont réalisées, avec par exemple 3.500 patients ayant bénéficié d’une greffe de cornée en 2010. Actuellement, le nombre d’organes disponibles pour une greffe est insuffisant pour couvrir tous les besoins, d’où les campagnes visant à sensibiliser la population au don d’organes. En 2010, plus de 4.000 personnes ont bénéficié d'une greffe d'organe, les greffes de tissus sont également nombreuses. Quelles sont les pathologies qui nécessitent une greffe ?

Don d'organe : tout savoir sur le don d'organes Qu'est-ce qu'une greffe ? Une greffe est la mise en place dans le corps humain d'un organe étranger qui lui est devenu nécessaire. On parle aussi de transplantation On greffe : Pour remplacer ou suppléer un organe en défaillance sévère et irréductible,et dont la fonction est vitale. Pour permettre à un malade de retrouver une existence normale. Une autogreffe est une greffe dans laquelle le greffon provient du sujet lui-même. Quels sont les tissus et les organes que l'on greffe ? Prélevés de son vivant (plus de détails) : Essentiellement les Cellules Souches Hématopoïétiques (ou moelle osseuse, donneurs familiaux ou non) Rein, entre proches du cercle familialPeau Fragments osseuxLobe hépatique et lobe pulmonaire (exceptionnellement) Prélevés après la mort : CœurFoieReinCœur-poumonPoumonPancréasOs - cartilageCornée (partie transparente du globe oculaire, située devant l'iris - on ne prélève pas l'oeil)PeauIntestin (rarement) Depuis quand greffe-t-on ? Premières transplantations en France : Il faut :

Le sang artificiel Septembre 2006 Un patient doit être transfusé dès lors qu'il perd plus de 40% de son sang (ce qui représente 2 litres environ). Ses organes vitaux ne sont alors plus approvisionnés en oxygène, et on doit lui injecter un concentré de globules rouges. Ces derniers contiennent de l'hémoglobine, une protéine qui transporte l'oxygène. Il existe aujourd'hui trois pistes pour fabriquer de l'hémoglobine : les biotechnologies, les substituts chimiques, et les cellules souches humaines. Du sang de ver ou de tabac Pour la voie biotechnologique, l'idée est de "faire produire" l'hémoglobine par des organismes génétiquement modifiés. Dans le cadre du programme de recherche Euro Blood Substitutes, une équipe s'intéresse à deux vers marins, dont la molécule d'hémoglobine est 50 fois plus grosse que celle humaine. Elle serait donc particulièrement stable. L'Inserm et la société Limagrain travaillent eux sur des plants de tabac génétiquement modifiés qui produisent de l'hémoglobine. Du sang chimique

Le consentement présumé Les principes juridiques qui encadrent le don, le prélèvement et la greffe d’organes sont énoncés par la loi relative à la bioéthique du 6 août 2004, modifiée le 7 juillet 2011 (loi n° 2011-814). Trois principes majeurs ont été posés : le consentement présumé, la gratuité du don et l’anonymat entre le donneur et le receveur. Le cadre juridique et réglementaire La France a mis en place un dispositif plus solidaire envers les malades qui permet d’optimiser la disponibilité en greffons (puisque nous sommes tous donneurs potentiels), tout en laissant à chacun la possibilité d’exprimer un choix et d’en changer de façon souple. En France, la loi dispose que toute personne est considérée comme consentante au don d’éléments de son corps en vue de greffe si elle n’a pas manifesté d’opposition de son vivant. Au moment où un prélèvement peut être envisagé, la loi exige que les équipes médicales vérifient systématiquement et obligatoirement si le défunt est inscrit au registre des refus.

Greffe de rein : pourquoi les malades ont besoin de donneurs vivants La France affiche un retard dans les greffes de rein à partir de donneurs vivants. L'Agence de la biomédecine met en avant les bénéfices de cette option thérapeutique méconnue. Les Français n'ont pas peur du don d'organes du vivant, ils ne connaissent pas cette forme de greffe. « De nombreux Français restent encore persuadés que seul le prélèvement d'un rein sur une personne décédé est possible », confie Yvanie Caillé, directrice générale de Renaloo, une association de patients et de proches concernés par les maladies des reins. Ecoutez Yvanie Caillé, directrice générale de Renaloo : « Aujourd'hui, 12 % des greffes de reins en France sont faites à partir de donneurs vivants. Mais pour inciter les citoyens à donner, la campagne de l'Agence de la biomédecine ne s'adresse pas qu'aux donneurs potentiels. « L'implication toujours plus forte des établissements de santé et des médecins est indispensable pour obtenir encore de meilleurs résultats », confirme Yvanie Caillé.

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