background preloader

« Storytelling » : ces histoires que construit le pouvoir

« Storytelling » : ces histoires que construit le pouvoir
Avec « Storytelling », Christian Salmon signe un essai décapant sur la nouvelle « arme de distraction massive », devenue grâce à la mondialisation et à la férocité cynique des communicants, l’arme de destruction rêvée du marché : quand « l’art de raconter des histoires » devient l’art de « formater les esprits » pour les aliéner. Ce n’est pas de la fiction : le « storytelling » manage le monde depuis les années 90. Entretien. Dans un monde où le rapport au réel oscille majoritairement entre téléréalité et chaînes tout-info, la fiction semble devenue une norme sous-jacente, un besoin, une échappatoire. De nos jours, un roman ou une série télé fonctionnent surtout s’il est « vrai » (dilemme pour les éditeurs). Depuis les années 90, les politiques ont mis la main sur l’arme. « Storytelling », c’est un monde : un polar, un manuel de résistance, un ouvrage d’analyse, un livre d’histoire contemporaine. « Les marques s’attribuent les pouvoirs qu’avant on cherchait dans la drogue »

Le storytelling manage le monde ! | Le blog de Didier Davitian Après la « communication gouverne le monde », allons plus loin dans l’analyse! Oui, grâce aux américains, on peut aujourd’hui affirmer que le storytelling manage le monde. Mais au fait, qu’est-ce que le storytelling? C’est la communication narrative; le fait de capter l’attention, marquer les esprits en suscitant de l’émotion( peut, angoisse, joie, tristesse, inquiétude…).De nombreuses études menées par les maîtres en la matière comme Steeve Denning aux Etats-Unis, Christian Salmon en France et de nombreuses sociologues ont montré l’efficacité de cette communication, il est vrai davantage utilisée par les Américains. En France, nous y sommes pas encore malgré les balbutiements de l’ère Sarkozy qui a su mettre en scène ( à tort souvent) sa vie politique et privée, avec quelques rebondissements toutefois. Ce contenu a été publié dans Communication.

Quand le storytelling s'impose dans la campagne Le conservatisme politique et même social, de même que l’étendu d’une crise sans précédent, font toujours attendre les résultats des réformes entreprises en France et aux États-Unis. Le changement politique n’est donc potentiellement pas improbable. Ceci attire plus de prétendants sur la scène politique et attise la concurrence entre eux. Or, la préparation de ces élections change bien de nature entre les deux côtés de l’Atlantique. Le storytelling, communication préférée des politiques américains Il est aujourd'hui unanimement accepté que les narrations fassent plus que gagner des élections et pourraient même imposer un discours spécifique, si ce n’est un programme à tout le pays. Les politiques racontent des histoires pour mobiliser autour d’un objectif et d’une cause. Aux États-Unis, les Républicains sont habituellement connus pour leur capacité à produire de bonnes narrations, alors que les Démocrates sont souvent critiqués pour leur incapacité à en faire autant.

Barack Obama, seul homme politique au monde à pratiquer le storytelling Storytelling par ci, storytelling par là, à ce qu'on lit, le storytelling s'inviterait partout, omniprésent dans la campagne présidentielle. Il n'y a pourtant, à l'heure actuelle dans le monde, qu'un seul homme politique qui fasse du storytelling, et il n'est pas français. C'est Barack Obama. Barack Obama lors d'un meeting via twitter à la maison blanche le 6 juillet 2011 (M. Pourtant, certaines personnalités politiques françaises semblent s'y adonner également : François Hollande au Bourget : du storytelling ! Ah, on nous a aussi récemment sorti le storytelling de François Bayrou, Dominique de Villepin, et avant cela celui de DSK. Et nous avons notre champion proclamé du storytelling made in France : notre président du storytelling, Nicolas Sarkozy. De petites anecdotes plutôt qu'une grande histoire Le storytelling, en politique, c'est ou ce devrait être une histoire que l'on nous propose de vivre. A se focaliser sur les mini-histoires, on ne peut que se contredire sans cesse.

Hollande tenté par le storytelling pour promouvoir les emplois d'avenir LE MONDE | • Mis à jour le | Par Jean-Baptiste Chastand et Thomas Wieder Le gouvernement se mettrait-il à faire du storytelling ? S'il s'en défend, l'expression fleurant trop le sarkozysme, il s'apprête en tout cas à mettre le paquet sur la communication autour du lancement des emplois d'avenir, ces contrats aidés destinés aux jeunes non diplômés de 16 à 25 ans et entrés en vigueur le 1er novembre. C'est d'abord François Hollande lui-même qui va signer une petite dizaine des premiers contrats à Chelles (Seine-et-Marne), jeudi 8 novembre, accompagné de son ministre du travail, Michel Sapin, et d'une palanquée de caméras. Vendredi, ce sont pas moins de huit ministres qui lui emboîteront le pas dans toute la France. En tout, d'ici à fin novembre, une vingtaine de membres du gouvernement auront été mobilisés à cette fin. Mais ce n'est pas tout : 1,7 million d'euros a été dépensé pour bâtir une campagne de communication dans la presse et à la radio. Le but ?

Related: