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Quels pays condamnent l'homosexualité ?

Quels pays condamnent l'homosexualité ?

Craignant de faire son coming-out, une adolescente britannique a mis fin à ses jours Le 10 septembre dernier, Lizzie Lowe, une adolescente de 14 ans, a été retrouvée pendue dans un parc de Didsbury, une ville de la banlieue de Manchester. Sous le choc, ses parents, ses camarades d’école et ses professeurs ont été dévasté.e.s par le geste incompréhensible de cette jeune fille enjouée et intelligente, qui s’investissait dans de nombreuses activités culturelles et sportives. Aujourd’hui, les raisons qui ont poussé Lizzie Lowe à mettre fin à ses jours semblent plus claires, mais non moins bouleversantes. UNE JEUNE FILLE EN SOUFFRANCE L’enquête a révélé que la jeune adolescente pensait être lesbienne et craignait de faire son coming-out auprès de ses parents. Elle aurait craint leur réaction en raison de leur croyances chrétiennes. «Ça n’aurait pas été une surprise.

L'Ouganda déclare la guerre aux homosexuels Au risque d’irriter son allié américain, le président ougandais Yoweri Museveni a promulgué lundi une loi controversée durcissant la répression de l’homosexualité, disant rejeter les diktats de l’Occident. «Le président vient de signer la loi anti-homosexualité (...) la loi entre de ce fait en vigueur», a déclaré à l’AFP une porte-parole de la présidence, Sarah Kagingo. Les relations homosexuelles sont déjà passibles de la prison à vie en Ouganda mais cette législation, adoptée à une écrasante majorité le 20 décembre par le Parlement, interdit notamment toute «promotion» de l’homosexualité et rend obligatoire la dénonciation de quiconque s’affichant homosexuel(le). Des ONG internationales ont appelé les partenaires de l’Ouganda à reconsidérer leur aide et, lundi, le Danemark a annoncé qu’environ 6,3 millions d’euros d’aide à des agences gouvernementales ougandaises seraient redirigés vers des initiatives du secteur privé et des ONG et qu’il en serait ainsi à l’avenir.

Vous avez dit « enculé » L’incident est atypique. Il m’arrive souvent de reprendre les gens qui emploient le terme d’ "enculé", avec des collègues ou des amis d’amis ; ce qui s’ensuit est généralement une conversation trop longue et souvent pénible pendant laquelle la personne avec qui je parle essaie de prouver qu’elle est dans son droit. Les arguments sont toujours plus ou moins les mêmes. Il existe une panoplie relativement standard. L’une des premières justifications est de signifier, d’une façon ou d’une autre, que si le terme est fort c’est que la faute est grave : "C’est vraiment un connard". Ici possible digression de la part de mon interlocuteur : on me fait remarquer que des femmes aussi se font enculer, donc utiliser le terme ne renvoie pas nécessairement aux pédés, et donc n’est pas nécessairement homophobe. Un enculé, donc, c’est un pédé. Quelle est la différence entre traiter quelqu’un de sale enculé et traiter quelqu’un de sale bougnoule ? Les mots sont importants.

Loi antigays en Ouganda: la chasse aux sorcières médiatiques est de retour Un tabloïd ougandais a publié ce mardi une liste de 200 personnes qu'il dit être homosexuelles, le lendemain de la promulgation par le président Yoweri Museveni d'une loi durcissant la répression de l'homosexualité dans ce pays d'Afrique de l'Est à majorité chrétienne. "Mis à nu!", titre en une le tabloïd Red Pepper, habitué des ragots sordides, de préférence sexuels. Lundi, le président ougandais Yoweri Museveni a promulgué une loi qui durcit la répression déjà sévère de l'homosexualité - passible de la prison à vie - en prohibant notamment la "promotion" de l'homosexualité et qui oblige à dénoncer quiconque s'affiche homosexuel(le). Les observateurs craignent que cette nouvelle loi n'encourage le harcèlement et les violences dont sont déjà largement victimes les homosexuels en Ouganda, où l'homophobie est alimentée par les puissantes Eglises évangéliques. Lire aussi : Inde : douche froide pour les défenseurs des droits des homosexuels

Le coût économique de l’homophobie - Adebisi ALIMI En tant que gay vivant au Nigeria, j'ai dû choisir entre ma sexualité et mon travail. En 2004, je venais de terminer l'université et j'étais au début de ma carrière d'acteur. Je jouais un rôle – celui de Richard, le fils unique d'une famille riche qui avait une liaison avec la bonne – dans Roses and Thorns, un feuilleton populaire diffusé à une heure de grande écoute par Galaxy Television, l'une des chaînes les plus populaires du pays. Comme des rumeurs circulaient sur ma vie privée, j'ai décidé de révéler ma sexualité au cours de l'émission-débat la plus connue du Nigeria. (Pour mémoire : Homophobie et tyrannie, le commentaire de Nomi Wolf) Cette année, le Nigeria et l'Ouganda mettent en place des lois antigay draconiennes qui suscitent un débat sur les droits humains à l'échelle de la planète. (Lire aussi : Des prisons réservées aux homosexuels bientôt en Turquie?) Un économiste de l'Université du Massachusetts à Amherst, M.V.

Droits humains | RDC : la vie des homosexuels entre ombre et lumière Un Kinois de 25 ans qui dit avoir découvert son homosexualité pendant son adolescence.© AFP Mal dans leur peau ou bien dans leurs baskets, les gays et lesbiennes préfèrent rester discrets en RDC, l'un des rares pays d'Afrique qui ne pénalise pas l'homosexualité. Dida, coiffeur ayant pignon sur rue à Kinshasa, dit n'avoir aucun complexe. "Mes propres parents m'ont accepté tel que je suis, les autres, je n'en ai rien à foutre !" En RDC, la loi ne condamne pas l'homosexualité et contrairement à ce qui peut se passer dans des pays à la législation homophobe, le programme gouvernemental de lutte contre le sida prévoit un volet de prévention à destination de la population homosexuelle. >> Homophobie : voir la carte des législations en vigueur sur le continent << "Incompatible avec la Bible" Presque tous les jours dans la cité, ce sont des regards, des insultes, la stigmatisation. "Savoir ce que cela fait d'être père" >> Lire aussi RDC : l'homosexualité bientôt criminalisée ?

Oui, «PD», c’est homophobe A l'occasion de la journée internationale de lutte contre l'homophobie, nous republions cet article sur l'utilisation du terme «PD» et sur les conséquences que cela peut engendrer. Vous l’avez sûrement déjà vu passer tant elle est devenue virale: une décision du Conseil des prud’hommes de Paris, qui considère que le terme de «PD» adressé à un coiffeur n’est pas homophobe, a fait bondir la twittosphère. Postée par le journaliste Mathieu Brancourt, voilà ce qu’elle disait: «En se plaçant dans le contexte du milieu de la coiffure, le Conseil considère que le terme de “PD” employé par la manager ne peut être reconnu comme propos homophobe car il est reconnu que les salons de coiffure emploient régulièrement des personnes homosexuelles notamment dans les salons de coiffure féminins, sans que cela ne pose de problèmes.» L’injure en question était contenue dans un SMS envoyé par erreur par la patronne de l’employé. Retournement du stigmate Usage péjoratif «Agression verbale»

Il boit un Baileys et est déclaré coupable d'homosexualité Au Cameroun, l'homosexualité est un crime puni d'une amende et d'une peine de prison pouvant aller jusqu'à 5 ans. En vertu de l'article 347 bis du code pénal du pays africain : "les relations sexuelles entre deux personnes de même sexe" sont interdites par la loi. Pas besoin d'aller jusqu'à la "relation sexuelle", puisqu'il a suffi à un homme de boire un verre d'alcool pour être accusé d'homosexualité. Le breuvage en question ? Du Baileys, une liqueur à base de whisky irlandais et de crème, venue de Dublin. Un stéréotype gay ou lesbien suffit à mettre un Homme derrière les barreaux, explique Michel Togue, l'avocat Camerounais du buveur de Baileys, à "ThinkProgress". Une boisson jugée trop "féminine" Sur une douzaine de client accusés d'homosexualité, seuls quelques uns avaient réellement été pris en train d'avoir une relation sexuelle, précise l'avocat au journal en ligne. "Un homme coiffeur ou une femme mécano risquent gros au Cameroun", explique Michel Togue.

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