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L'agriculture biologique prise au piège de la grande distribution

L'agriculture biologique prise au piège de la grande distribution
Basta ! : On trouve de plus en plus de produits biologiques dans les rayons des supermarchés. Mais la surface agricole cultivée en bio stagne à 3 % en France. Comment expliquer ce décalage ? Philippe Baqué [1] : On assiste depuis 15 ans à un développement fulgurant de l’agriculture biologique. En dehors de ces prairies, la majeure partie des surfaces certifiées bio appartiennent à de grandes exploitations, spécialisées dans des monocultures d’exportation – soja, huile de palme, blé ou quinoa. Sur quelle stratégie commerciale se fonde ce « bio-business » ? C’est une véritable OPA de la grande distribution, qui a vu dans le bio un marché qu’elle devait investir à tout prix. Dans le secteur des fruits et légumes, la grande distribution reproduit dans le bio ce qu’elle fait dans le secteur conventionnel. Cette stratégie commerciale n’est-elle pas en contradiction avec la réglementation européenne ? La question du transport est aussi évincée. Les paysans deviennent des sous-traitants. Related:  Il y a bio et bio...

"Le revenu de base rend obsolètes les idées de plein-emploi et de croissance" Stanislas Jourdan est un des responsables du mouvement français pour un revenu de base, et coordinateur en France de l’Initiative citoyenne européenne « Basic income » qui arrive à échéance mardi 14 janvier. Il revient pour Reporterre sur les enjeux d’un tel projet, malgré l’échec de la récolte des signatures. - Stanislas Jourdan - Reporterre - L’initiative citoyenne européenne (ICE) parle d’un « revenu de base inconditionnel » : de quoi s’agit-il ? Stanislas Jourdan - Le revenu de base est l’idée qui convient de donner à chaque individu d’une société un revenu, sans condition, de la naissance à la mort, afin de lui permettre de subsister. Revenu de base, revenu social garanti, revenu minimum d’existence, revenu de citoyenneté, allocation universelle, dotation inconditionnelle d’autonomie… Le concept est théorisé sous plusieurs noms différents. Il y a une définition générique, mais il existe plusieurs conceptions du revenu de base, des approches néolibérales comme des approches sociales.

Biocentre - Espace Commun haut - Le GABOR 45 Accueil > Qui sommes-nous ? > Les GAB > Le GABOR 45 GABOR 45, Groupement des agriculteurs biologiques et biodynamistes de l’Orléanais et du Loiret. Structure associative créée en 1987, le GABOR fait partie du réseau national de la FNAB, Fédération nationale des agriculteurs bio. Les productions des adhérents du groupement sont diversifiées : céréales, protéagineux, oléagineux, bovins et ovins viande, porcs, bovins lait, volailles de chair, poules pondeuses, maraîchage et arboriculture, apiculture, plantes aromatiques et safran. Nos moyens humains Bureau professionnel Le Conseil d’administration comprend au total 10 administrateurs, céréaliers, maraîchers et éleveurs bio du département. Animation Cécile BELIN Coordonnées GABOR 45, Cité de l'Agriculture, 13 avenue des Droits de l'Homme, 45921 ORLEANS cedex 9 Tél. : 02 38 71 95 20 Fax : 02 38 71 95 22 E-mail : gabor@bio-centre.org Liens et Documents téléchargeables haut de la page

Une bio réglementée au menu des restaurants Depuis le 1er octobre 2012, les restaurateurs et traiteurs à caractère commercial doivent respecter un nouveau cahier des charges pour utiliser les termes bio et agriculture biologique. Cantines, restaurants, sandwicheries et autres traiteurs ne pourront désormais plus communiquer sur le terme bio à toutes les sauces. Un cahier des charges réservé à l’agriculture biologique en restauration commerciale [PDF], en vigueur depuis le 1er octobre dernier, leur impose des règles strictes. Trois niveaux d’engagement des restaurateurs vis-à-vis de la bio sont définis. Dans tous les cas, ces derniers doivent s’assurer que les produits sur lesquels ils communiquent sont bel et bien certifiés bio selon le règlement européen en vigueur depuis 2007. De la simple notification à l'agence bio...Premier cas : les restaurateurs utilisent seulement quelques ingrédients ou denrées en bio. Le deuxième niveau concerne les opérateurs qui proposent un ou plusieurs plats bio, mais pas tous.

Avoir 30 ans en France aujourd’hui: que du malheur? «Je suis né en 1984, me voici donc dans ma trentième année. Je pense que le moment est venu de parler un peu plus longuement que ne le font de temps à autre les médias généralistes de ce que c’est que d’être un jeune Français de trente ans, en 2014. Je vais me plaindre. Voici les premières phrases d'un texte publié par Samuel Lévêque, un jeune bibliothécaire, sur son blog durant l’été 2013. publicité Un témoignage personnel qui résonne avec le parcours du combattant de dizaines de milliers de jeunes, et de moins jeunes, amusés, émus ou révoltés par Toto, trente ans, puisque c’est son titre –en référence à la chanson éponyme d’Alain Souchon sur son album Toto, 30 ans, rien que du malheur, écrit avec Laurent Voulzy et sorti en 1978. «J’ai eu de la chance, globalement, parce que mes parents m’ont toujours tiré vers le haut. Malgré ce tableau inaugural plutôt prometteur d’enfant de la classe moyenne, Toto aura pas mal galéré. «1.984 euros, joliment calqué sur ma date de naissance.»

Aliments bio et santé: réponse de Claude Aubert (d'après Générations futures) Aliments bio et santé : l'agronome Claude Aubert répond à la mauvaise interprétation d'une étude récente et publie 'Manger Bio c'est mieux' Les produits bio pas meilleurs que les conventionnels ? Voire…. Une nouvelle étude*, publiée par la prestigieuse revue américaine « Annales of Internal Medicine » a été largement reprise par les médias. Elle conclurait que les produits bio ne sont pas meilleurs pour la santé que les conventionnels. Quant au fait que les quelques études réalisées sur l’homme n’aient pas montré de différence entre consommateurs bio et conventionnels en matière d’impact physiologique, il ne prouve rien, car elles portaient sur trop peu de personnes et étaient de trop courte durée. En conclusion, on voit que l’étude des chercheurs américains est, sur de nombreux points – comme l’a fait également remarquer la Soil Association - favorable au bio. * Smith-Spangler C et al.

Les dérives de la filière bio : faux bio et bio-industriel Faux logos bio, bio-industriel, bio-énergivore, marges importantes des grandes surfaces... La dérive vers un "bio business" est de plus en plus décriée. Comment apprendre à distinguer le vrai du faux ? Devenu le label référence de tous les consommateurs soucieux de l'environnement et de leur santé, le secteur du bio est en pleine croissance. Mais son succès est-il en train de lui monter à la tête ? Multiplication des fraudes au bio La semaine dernière, le Tribunal correctionnel de Vevey, dans l'ouest de la Suisse, a condamné une agricultrice à 2 ans d'emprisonnement pour escroquerie. Si un tel acte de malhonnêté peut sembler anecdotique, une fraude bien grave a été mise à jour le 6 décembre dernier par la police véronaise, dans le nord-est de l'Italie. Les importations rendent-elles les contrôles plus difficiles ? Quelles sont les autorités compétentes pour contrôler les produits bio ?

Médecin et chaman à la fois © Jupiter Associer le chamanisme des Cherokees et la chimiothérapie ? C’est le pari réussi du centre de médecine complémentaire de Pittsburgh, un de ces hôpitaux américains où l’on invente aujourd’hui la médecine de demain. Sophie Chiche La médecine ? Enterrer la hache de guerre avec soi-même Pittsburgh, Pennsylvanie. Chaque jeudi, Lewis Mehl-Madrona anime un groupe ouvert à tous, où il raconte des histoires cherokees sur la guérison, l’acceptation, le courage. Les sept piliers de guérison cherokee Le centre fonctionne selon sept principes de guérison, inspirés de la tradition amérindienne. Passer du temps avec le malade.

L'agriculture Bio récupérée, intégrée, malaxée, digérée par le capitalisme mondialisé ? : Oui, mais bon ... - Aligre FM 93.1 Mhz L’agriculture Biologique , victime de son succès est-elle devenue un business comme les autres ? Que penser du développement d’une agriculture dite bio, néanmoins intensive, exploitant la main d’œuvre, cultivant hors sol , exportant sa production dans les hypermarchés aux coins du monde ? ... Les labels bio sont-ils dévoyés ? Le bio (comme tout le reste) est-il en train d’être récupéré, intégré, digéré, manipulé par le capitalisme mondialisé ? Comment faire le tri entre l’agriculture bio, citoyenne et paysanne fidèle à l’esprit Le bio et l’équitable sont-ils en train de divorcer ? Cette problématique tout à fait complexe est très bien analysée dans un ouvrage très complet, qui montre les différentes facettes du problème : LA BIO ENTRE BUSINESS ET PROJET DE SOCIETE, aux éditions Agone. Nous en avons parlé, jeudi 27 Juin, avec Michel Besson, Sociologue, Cofondateur de la coopérative Andines et de l’asso Minga. En savoir plus sur l'association Andines et répondre à son appel à l'aide : ici.

Un faux débat sur le prix de la bio Courant novembre 2009, le magazine Linéaires a diffusé une enquête sur le prix des produits bio. 332 comparaisons ont été réalisées sur des produits conventionnels et bio de même marque, possédant des recettes et formats comparables. D’après cette enquête, le bio est en moyenne 72% plus cher. Des produits bio moins chers en vente directe Il est bien dommage que cette étude ne tienne pas compte de la diversité des circuits de distribution des produits biologiques. Prendre en compte les bénéfices de la bio L’étude de Linéaires ne comparent pas des produits équivalents. D’après la FNAB (Fédération Nationale de l’Agriculture Biologique), la réduction du coût des produits biologiques passe par une meilleure redistribution des aides européennes et par une réforme des pratiques agricoles.

Classement 2013 complet des Pays les plus heureux du monde Le nouveau Rapport annuel sur le bonheur (World Happiness Report) vient d’être publié par l’ONU. Grâce à l’analyse de données fournies par les États mais aussi les travaux sur le bien-être d’organisations comme l’OCDE, un classement basé sur les six facteurs importants du bien-être a pu être établi. C’est le Danemark qui se trouve à la première place du classement, tandis que le Togo arrive en dernier. L’étude compile des données traditionnelles, telles que le PIB par tête, l’espérance de vie ou encore l’absence de corruption. Mais elle affine également ses mesures avec des données plus subjectives, telles que la liberté d’effectuer des choix de vie ou la générosité. Enfin, l’étude demande aux sondés de distinguer le bonheur appréhendé comme sentiment conjoncturel, et le sentiment global de satisfaction au niveau de l’existence. Pour voir le rapport complet, cliquez ici ! Toute l'actualité qui fait le buzz.

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