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De l’intérêt du conflit

De l’intérêt du conflit
Des grains de maïs MON810, génétiquement modifiés, produits par Monsanto, lors d’une manifestation anti-OGM à Trèbes, près de Carcassonne, le 23 janvier 2012 (ERIC CABANIS/AFP) Pour enterrer définitivement l’étude controversée du professeur Gilles-Eric Séralini tendant à démontrer la nocivité potentielle d’un maïs OGM et de l’herbicide Roundup,ses détracteurs ont trouvé un moyen simple : obtenir de la très sérieuse revue Food and Chemical Toxicology (FCT) qui l’a publiée, qu’elle se rétracte et « retire » l’étude de la liste de ses publications. C’est à quoi s’emploient de nombreux experts, dans une bataille qui ressemble à une opération savemment orchestrée. Une véritable guerre de relations publiques où tous les coups sont permis. La revue scientifique a publié en ligne une vingtaine de lettres de détracteurs ainsi qu’une « réponse aux critiques » rédigée par l’équipe Séralini. La tactique de ces partisans de la biotechnologie ? Un réseau international P. Des conflits d’intérêts masqués

Séralini réfuté avec virulence photo Article remonté de Sylvie Simon du 27/09/2012 Libération : OGM : l'affaire Séralini suite, fin et suite... ici Les OGM dans tous leurs états : le Pr Gilles-éric Séralini réfuté avec virulence Le jour même de sa parution dans la revue Food and Chemical Toxicology, les généticiens américains n’ont pas manqué de réfuter avec virulence l’étude de Gilles-éric Séralini, professeur à l'Université de Caen en France, dont nous avons parlé dans un article précédent. Le 20 septembre 2012, Le Los Angeles Times, sous la plume de Rosie Mestel, reprenait les arguments des biogénéticiens qui, n’ayant aucun argument sérieux, ont reproché à l’étude sa petite taille (!) Parmi eux, Martina Newell-McGloughlin, directrice du programme international de biotechnologie à l’université de Californie à Davis, affirme que « l’étude n’a pas de valeur scientifique ». Ensuite l’AFBV (Association Française des Biotechnologies Végétales) est entrée en lice. Marc Fellous source photo Hervé Kempf source photo

Soutien de 193 scientifiques internationaux L'organisme de recherche sur les OGM dont le professeur Gilles-Eric Séralini est un membre-clé, le Criigen, a publié vendredi dans un communiqué une liste d'environ 190 noms de «scientifiques internationaux» de «33 pays» qui «apportent leur soutien» à l'étude controversée du chercheur. Ces personnes ont «témoigné de leur soutien à l'étude en envoyant une lettre souvent très argumentée, soit au Criigen, soit directement à la revue scientifique qui a publié l'étude» sur le maïs NK603 et le RoundUp, affirme l'organisme, dont l'eurodéputée Corinne Lepage est présidente d'honneur. En pièce jointe du communiqué envoyé par mail, le Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique (Criigen) publie un document intitulé «soutien au Pr Séralini: 193 signataires de 33 pays» suivi d'une liste de noms et de centres de recherche.

Subtile raisonnement à la conclusion douteuse... Pourquoi le bio est l’ennemi du bien Au mois de septembre dernier, une équipe de scientifiques, emmenée par le Professeur Gilles-Eric Séralini, ardent militant de la cause anti-OGM, rendait publics, à grand renfort de trompettes, les résultats d’une longue expérimentation "démontrant" la nocivité des aliments génétiquement modifiés. Ou du moins du maïs "NK 603" tolérant à l’herbicide Roundup commercialisé par la satanique firme américaine Monsanto. Une de ces violentes controverses dont notre pays a le secret s’en était suivi. Certains soulignaient les lacunes et le caractère plus idéologique que scientifique de l’étude publiée ; le Professeur Séralini et ses amis, jugeant bien sûr que "c’est celui qui le dit qui l’est", estimaient eux aussi qu’un parti-pris idéologique ou/et la défense d’intérêts peu avouables motivaient leurs détracteurs. Pas de pesticide, pas d’herbicide, pas d’engrais. Il ne s’agit cependant pas de condamner l’alimentation biologique en soi ou de l’assimiler à une simple supercherie.

Il a montré leur toxicité, il doit être exécuté Pour bien comprendre ce qui a conduit G.E. Séralini (GES) et son équipe, soutenus par le CRIIGEN [2] (Comité de recherche et d’information indépendante sur le génie génétique) — dont GES est l’un des fondateurs et le président de son conseil scientifique — à entreprendre une telle étude, et l’acharnement qu’elle suscite, il est nécessaire de faire un bref historique et quelques rappels afin de replacer un certain nombre d’éléments dans leur contexte. La quasi totalité (99,99%) des OGM agricoles cultivés à la surface de la planète sont des plantes-pesticides. Je rappelle au passage que “pesticide” est le terme générique qui englobe les insecticides (qui tuent les insectes), les fongicides (qui tuent les champignons), les herbicides (qui tuent les herbes, les plantes), etc. Et une plante-pesticide est une plante qui accumule dans ses cellules un ou plusieurs pesticides, indépendamment de leur nature. Comment ? Qu’en est-il des OGM agricoles, c’est-à-dire des plantes-pesticides ?

Réponses à 13 questions de Spiroux et Lepage Golden Holocaust, la conspiration du tabac - Robert Proctor C’est la première enquête de cette ampleur jamais réalisée sur l’industrie du tabac : - 10 années de travail sur les archives rendues publiques au terme d’une longue série de procès aux États-Unis. - Des preuves accablantes sur une fraude scientifique et industrielle sans précédent. - L’auteur révèle toutes les stratégies de production du doute et de l’ignorance que l’industrie du tabac a mises en place durant des décennies pour étouffer ce qui était devenu irréfutable depuis les années 1950 : le lien de causalité entre tabagisme et cancer Tous cobayes ! Les effets toxiques graves d’un OGM et de l’herbicide le plus vendu au monde Pour la première fois au monde, un OGM et un pesticide ont été évalués* pour leurs impacts sur la santé plus longuement et complètement que les agences sanitaires, les gouvernements, les industriels et d'autres chercheurs ne l'ont jamais fait.

L'étude décryptée par Sciences et Avenir? Sciences et Avenir revient sur l’étude publiée dans Food and chemical toxicology du 19 septembre, et selon laquelle le maïs génétiquement modifié de Monsanto, le NK 603, aurait des effets toxiques et délétères sur les rats. Deux à trois fois plus de mortalité chez les rats femelles. 2 à 5 fois plus de nécroses du foie chez les mâles. Les résultats d’une étude du CriiGen (Comité de Recherche et d'Information Indépendantes sur le génie GENétique) sur la toxicité à long terme de l’herbicide Round up et d’un maïs OGM, le NK 603, sont effrayants. Pour les obtenir, les chercheurs ont fait cultiver, en Amérique du Nord, trois parcelles de maïs différents, qu’ils ont importé en France pour fabriquer des croquettes. Ils ont ensuite soumis 200 rats, pendant deux ans, à différents régimes alimentaires : du maïs conventionnel, du maïs conventionnel et de l’herbicide Roundup à faible dose en boisson, du maïs OGM NK 603 non traité au Roundup, et enfin du maïs OGM NK 603 traité au Roundup. Résultats ?

Combat Monsanto - Articles L’infiltration de l’administration Qu’est ce que le "pantouflage", ou "jeu des chaises musicales" ? Comment Monsanto a mis en place un important réseau dans les administrations. Le cas de Michael Taylor : de membre de la FDA à vice-président de Monsanto. Comment un ancien avocat de Monsanto est devenu responsable de la régulation des biotechnologies. Le réseau de Monsanto mis à contribution pour l’homologation de l’hormone laitière transgénique. Les réseaux de Monsanto : l’exemple de l’hormone laitière transgènique. Le Canard enchaîné : Des députés UMP ont suivi à la lettre les lobbies pro-OGM. L’USDA élimine le programme de surveillance des pesticides aux Etats-Unis. Les ministres européens de l’Environnement se prononcent en faveur d’une réforme des procédures d’autorisation des OGM. OGM et Europe : l’impossible accord ! Un ancien directeur de Monsanto conseille le président Obama ! L’infiltration de l’Agence Européenne de Sécurité Alimentaire par les pro-OGM. Barroso, l’ami des OGM !

L’Europe veut mener des études à deux ans sur les OGM À Bruxelles, le patron de la DG Sanco (Direction générale de la santé et de la protection des consommateurs) Ladislav Miko a annoncé discrètement la semaine dernière que la Commission Européenne essayait de réunir un budget pour mener une étude à long terme de deux ans sur les OGM. C’est ce que révèle un article du Journal EU Food Policy en date du 17 décembre. Cette décision fait suite à l’étude controversée sur des rats conduite par le Professeur Gilles-Eric Séralini, de l’Université de Caen. Pour le moment, Bruxelles n’a pas été plus précise sur le protocole de l’étude qu’elle chercherait à lancer. L’Europe reconnaît in fine la nécessité de mener des études à vie entière sur des animaux nourris aux OGM Cette décision hérissera sans doute bien des industriels mais aussi des experts actuellement chargés de l’évaluation des plantes génétiquement modifiée, notamment ceux de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa). Rachel MulotSciences et Avenir

OGM : le maïs Bt laisse des traces dans les rivières - Nature & environnement Les plants de maïs transgéniques Bt produisent une substance toxique pour lutter contre les insectes, en particulier la pyrale, qui viennent se nourrir de leurs feuilles ou de leurs grains. Cette protéine insecticide -Cry1Ab- provient d’une bactérie (Bacillus thuringiensis ou Bt) dont le gène a été inséré dans le génome du maïs. Des chercheurs américains ont constaté que la protéine en question produite par les plantes se retrouve dans les cours d’eau avoisinant les champs de maïs (jusqu’à 500 mètres de distance). L’équipe d’Emma Rosi-Marshall (Cary Institute of Ecosystem Studies, E-U) a réalisé des analyses dans 217 cours d’eau de l’Indiana, six mois après la récolte. 86% des échantillons contenaient des déchets de maïs et pour 23% des sites les chercheurs ont détecté la présence de la protéine insecticide Cry1Ab dans l’eau. La concentration moyenne était de 14 nanogrammes par litre (ng/l).

C'est cela, oui ! Bla bla bla...

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