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Un combat contre l’inertie en éducation

Un combat contre l’inertie en éducation
Au début du mois dernier, Thierry Karsenti, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les technologies de l’information et des communications (TIC) en éducation, a publié les résultats d’une enquête exhaustive sur l’intégration de l’iPad à la pédagogie québécoise. L’auteur et son équipe en sont venus à plusieurs conclusions. Bien malheureusement, plusieurs de ces dernières ont été ignorées. […] Les journalistes ont davantage extirpé du rapport les défis que les forces de l’outil en classe. Cela dit, il faut recentrer le débat autour d’une certaine logique pédagogique et éducative. L’iPad est arrivé sur les tablettes des magasins canadiens en mai 2010. Ces stéréotypes qui encouragent l’inertie Bien évidemment, l’intégration des TIC à la pédagogie est un sujet chaud et qui comporte son lot de détracteurs, à commencer par les enseignants eux-mêmes. Pourquoi évacuer l’aspect ludique de l’apprentissage? Il est évident que la presque totalité des élèves trouve l’iPad distrayant.

Escouade Dé-Clic Pour une toute première fois à Montréal, le CSJV propose à tous les parents (du Collège ou de l’extérieur) le Colloque parents 3.0 : être parent à l’ère numérique, qui se déroulera le 23 novembre de 8h à 15h15. Nous souhaitons donner aux parents différents outils pour l’encadrement de leur enfant en lien avec l’utilisation des nouvelles technologies. Les participants pourront assister à une conférence de M. Sébastien Stasse intitulée « la technologie, qu’ossa donne? ». Ils pourront aussi choisir trois blocs parmi les huit ateliers proposés. Les places sont limitées (la date limite pour l’inscription est le 20 novembre). Il est possible de s’inscrire et de prendre connaissance de tous les détails du colloque sur le site suivant : www.de-clic.com/colloque. Corinne Gilbert Conseillère pédagogique en technologies éducatives

www.marierivoire.fr/index.php/fr/pédaggogie-îlots-bonifiés-travail-de-groupe-quelle-différence.html La question est d’importance, car il y a un monde entre les deux ! Le travail de groupe a toujours existé. Des générations de professeurs et d’instituteurs en ont, depuis la nuit des temps, exploité les bienfaits pédagogiques. En effet, dès la première année, j’avais, moi aussi, préféré mettre mes élèves par quatre autour d’une table, afin qu’ils travaillent en groupes, pour chaque heure de cours. Pourtant, j’aimais l’idée que les élèves puissent échanger, s’aider, s’écouter…mais comment faire pour que la classe ne devienne pas un champ de bataille, ou que ce soit toujours les mêmes individus qui effectuent le travail à la table ? Je laissai tomber l’idée pendant de longues années, ne mettant mes élèves à travailler en groupes qu’épisodiquement. Ce n’est qu’à la suite d’une mutation que je revins sur la question : les élèves rencontrés dans ce nouveau collège me conduisirent à une réaction de survie ! Il permet donc : Ceci n’est qu’un aperçu : le livre vous en révèlera encore davantage.

Sommet de l'iPad en éducation : Rechercher dans les présentations Voici la liste des présentations qui nous ont été envoyées par les conférenciers. Dans la très grande majorité des colloques en éducation, on donne trop peu la parole aux élèves pour qu’ils puissent nous présenter, dans leurs mots de jeunes, ce qui fonctionne bien pour eux à l’école, tout comme ce qui a besoin d’être adapté. À la suite de la réalisation de quelque 30 groupes de discussion dans des écoles du Québec, il nous a semblé à la fois important et nécessaire de leur permettre de venir donner leur point de vue aux participants de ce Sommet. Ils seront donc 9, garçons et filles, de différentes régions du Québec, où l’usage de l’iPad est obligatoire et où ils utilisent de façon quotidienne cet outil en salle de classe, à venir présenter les défis et les avantages liés à la présence de cet outil technologique à l’école. Auteur(s) : PANEL, Élèves Chaque jour, autour de moi gravitent 38 élèves et autant de fenêtres sur le monde. Auteur(s) : GAUTHIER, Marie-Claude Auteur(s) : PETIT, Benoit

Guide de méthodes participatives : 63 méthodes présentées! Comment animer, manager, former, contribuer en mode réel à plusieurs et de façon créative. Pour éviter la « réunionite », les conférences traditionnelles et ateliers formels avec orateurs ne donnant pas la parole à l’audience, pour refonder la formation… Pour rompre les habitudes, la Fondation Roi Baudouin propose une publication librement téléchargeable qui fait dans la différence : Méthodes participatives. Un guide pour l’utilisateur (204 pages, en pdf). Ce guide pratique « boite à outils » présente 13 méthodes participatives éprouvées pour que les individus « jouent un rôle plus actif dans la gouvernance de leur société » ; pour des projets favorisant dans leur construction et élaboration un exercice démocratique, un recul critique. Participer et apprendre à collaborer! Une introduction très fournie permet d’établir un cadre général de ces méthodes avec critères de réussir et de dresser un tableau comparatif de 13 méthodes participatives. Les 13 méthodes du guide Licence :

Innovation pédagogique : l'alternative du mode projet » Colligence Je me souviens : mes enfants suçotant leur stylo devant un cahier aux pages encore vides et me regardant d’un air d’ennui profond… « à quoi ça sert, les maths ? » ou « ça sert à rien la grammaire ! » Je l’avoue, je suis passée par là malgré un père instituteur, pourtant aujourd’hui mon regard sur ces tâches laborieuses est différent. Pourquoi ? Cela tombe bien : nous sommes en plein climat de réflexion sur la refondation du système scolaire et on questionne notre bonne vieille école dans tous les sens : rythmes, programmes, méthodes, matières, diplômes, notation, etc. La pédagogie de projet, qu’est-ce que c’est ? On pourrait presque résumer l’intelligence collective à la pédagogie de projet, et vice-versa, tant leurs définitions respectives se chevauchent. Or, diverses études récentes prouvent que les conséquences de la pédagogie de projet sont bénéfiques non seulement aux élèves mais aussi aux enseignants.

L’école inversée, est-ce que c’est possible? La « classe inversée », cette philosophie qui implique de voir la portion théorique à l’extérieur de la classe, notamment par des vidéos, est sur toutes les lèvres. Pourrait-on aller jusqu’à imaginer toute une école inversée? C’est le défi qu’a relevé la Clintondale High School, une école américaine située en milieu défavorisé au nord de Détroit. Tina Rosenberg, récipiendaire d’un prix Pulitzer, dresse un portrait de cette école et de ce mouvement sur le blogue du New York Times. Clintondale High School est la première école américaine à avoir mis en place une structure où l’ensemble des cours est sous forme de classe inversée. Au printemps 2010, il a eu l’idée de monter une expérience dans son école. Il est important de comprendre que cette école affichait un taux d’échec moyen d’environ 30 % et qu’elle était classée dans le top 5 % des pires écoles du Michigan. Après une année complète où toute l’école était inversée, le taux global d’échec a chuté sous les 10 %.

La curation en mode pédagogique : Dossier pratique La curation de contenus est une pratique qui s’est diffusée depuis quelques années : une utilisation « qui consiste à sélectionner, éditer et partager les contenus les plus pertinents du Web pour une requête ou un sujet donné ». Phase en aval dans un processus de veille, la curation a l’avantage de considérer que les articles, médias et données recherchées et identifiées doivent être mis à disposition en mode ouvert ou partagé sous une forme aisément consultable. Savoirs CDI (site de ressources professionnelles pour les enseignants-documentalistes) propose un dossier (publié en juin 2014) sur la curation en contexte pédagogique. La curation pour apprendre : Mode d’emploi Ce document propose une approche pratique, méthodologique et de réflexion sur les pratiques possibles et le visage pluriel de la curation avec des outils sélectionnés (Paper.li, Scoop-It, Pinterest, Pearltrees, Storify), ressources et liens externes. Sommaire du dossier Curation Licence :

L'art de donner l'envie d'apprendre Socle de Pédagogie, donner l'envie d'apprendre est vraisemblablement un des objectifs les plus difficiles à atteindre en formation. Envie d'apprendre et étymologie du mot "Savoir"... Un peu d'étymologie ne fait jamais mal ... et mon ancienne professeure de latin-grec serait ravie de cette référence de ma part, elle qui m'en a tant voulu d'avoir abandonné les langues mortes en terminale ! Connaissez-vous l'étymologie du mot "Savoir" ? Le mot "savoir" vient du latin SAPERE - "avoir du goût"- "exhaler une odeur" - "sentir par le sens du goût" et, au figuré - avoir du discernement, du jugement, être sage. La pédagogie désignerait ainsi l'Art de donner du goût ? La Pédagogie, l'Art de donner du goût ? Pour donner l'envie d'apprendre, le pédagogue pourrait être, en quelque sorte, un cuisinier chargé de relever les saveurs et de délivrer les goûts. Thierry Tournebise est un des auteurs qui a illustré cette métaphore : "La pédagogie est l'art de donner le goût, l'art de relever les saveurs.

Réflexions sur la remédiation Commençons la nouvelle année civile par un petit topo sur la remédiation, qui, comme chacun le sait, est une des – nombreuses – priorités du gouvernement Olivier. Soutenir les élèves en difficulté, agir le plus rapidement possible sur les lacunes dès qu’elles pointent le bout de leur nez. Rares sont ceux qui ne peuvent souscrire à un tel programme. Dans une de ses dernières analyses, l’Ufapec (associations de parents de l’enseignement catholique) faisait état d’une étude menée sur la remédiation scolaire en 2009, en Grande-Bretagne. Il semble que les modalités de l’encadrement jouent un rôle énorme dans l’efficience ou non d’une remédiation. Pour qu’une bonne remédiation soit possible, il faudrait donc que l’enseignant titulaire reste bien responsable de la réussite de tous ses élèves et que la remédiation soit, de préférence, collective plutôt qu’individuelle. Les freins à contourner… 1. 2. 3. 4. Un sombre tableau Le tableau n’est pas rose. Mais la volonté est là !

La questiologie©, une technique pour poser les bonnes questions Si le terme de questiologie évoque une science d’expert, cela s’explique par le parcours de son concepteur Frédéric Falisse. Chimiste puis mathématicien, il se forme ensuite aux métiers du management, de l’encadrement et de l’accompagnement qui l’amènent à s’intéresser au développement de la personne à travers des techniques comme la PNL, la programmation neuro linguistique. Aujourd’hui, il donne des conférences, forme professionnels et privés à ce nouvel outil de communication qu’il utilise en séance de coaching, notamment avec les adolescents. Comment est née cette méthode C’est en allant à la rencontre de décisionnaires qui ont la capacité d’influencer leur organisation et d’accompagner avec succès les gens avec lesquels ils travaillent, que Frédéric Falisse s’est rendu compte qu’ils maîtrisaient naturellement tout « l’art de poser la bonne question au bon moment ». Quatre principaux locus Il en existe quatre dans la questiologie : acteur, observateur, introspectif et méta.

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