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Conditions de travail : Apple ne tient pas ses promesses

Conditions de travail : Apple ne tient pas ses promesses
Un an après, rien n’a changé. Heures supplémentaires non-payées, conditions minimales de sécurité non respectées, impossibilité de monter des syndicats... dans les ateliers asiatiques de Foxconn, sous-traitant taïwanais du géant états-unien Apple, le droit du travail est aux abonnés absents. Suite à la médiatisation des conditions de travail déplorables, rendues visibles notamment par le suicide de nombreux ouvriers chinois, Apple s’était engagé à améliorer le sort des ouvriers travaillant sur les chaînes de fabrication de l’iPhone et de l’iPad. A partir du mois de juillet 2013, tout devait rentrer dans l’ordre. Il semble que le non-respect des droits et de la dignité des travailleurs se poursuive sur les chaînes d’approvisionnement.

Apple : de mauvaises conditions de travail chez ses constructeurs Apple a publié un document très intéressant : un rapport au format PDF sur les conditions de travail dans les sociétés qui sont en relation avec elle. La firme possède en effet un réseau d’entreprises et de constructeurs qui participent au développement et à la construction de toutes les machines estampillées d’une pomme. Le rapport fournit en fait un résultat d’un très large audit mené dans les sociétés concernées. Les thèmes abordés sont très nombreux et concernent un thème central : les conditions de travail, qui regroupent aussi bien la sécurité que le confort et les « à côté ». Apple joue ici la carte de la politique de transparence. Il n’en reste pas moins que la firme de Cupertino a attiré le regard sur ces conditions de travail et que celles-ci devraient sans aucun doute être modifiées via la pression que la « révélation » engendre. Vincent Hermann Rédacteur/journaliste spécialisé dans le logiciel et en particulier les systèmes d'exploitation.

Apple à nouveau épinglée pour les conditions de travail chez un sous-traitant chinois Pegatron serait "pire" que Foxconn. Ce sous-traitant d'Apple, qui fabriquerait notamment les futurs produits "low-cost" de la marque à la Pomme, est sévèrement critiqué par l'ONG américaine China Labor Watch dans un rapport publié ce lundi. L'association, fondée en 2000, pointe de nombreuses irrégularités plus particulièrement trois usines du taïwanais Pegatron. Pour réaliser cette étude, l'ONG a dépêché des enquêteurs et interrogé plus de 200 personnes. 12 heures par jour sur la chaîne d'assemblage Dans celle de Riteng, à Shanghai par exemple, les ouvrier travailleraient en moyenne 12 heures par jour, six jours par semaine, pour 1,30 dollar de l'heure en moyenne, soit encore moins que le salaire de 1,62 dollar de l'heure que pratiquait un autre sous-traitant taïwanais Foxconn (Hon Hai) selon un précédent rapport. Emploi de mineurs En outre, et toujours contrairement aux principes du géant américain, des mineurs travailleraient sur les chaînes d'assemblage. Foxconn évincé

Des enfants ont travaillé chez les sous-traitants d'Apple Apple admet que des employés ont été embauchés en dessous de l'âge légal minimum, dans un audit interne qui survient après une série d'événements qui ont attiré l'attention sur ses sous-traitants. Ce week-end, Apple a mis en ligne sur son site Internet le résultat d'un audit annuel dans lequel il reconnaît que des enfants ont travaillé dans certaines usines, détenues par des sous-traitants, où sont assemblés ses produits. D'après ce rapport, au moins onze jeunes travailleurs ont été embauchés à quinze ans, soit un an avant l'âge minimum légal, avant d'être révoqués. Outre le travail d'enfants, Apple fait aussi état d'un nombre important d'entorses aux principes de «responsabilité» qu'il a édictés dans les 102 usines contrôlées par ses inspecteurs, où des entretiens en face à face ont été menés. Le travail des enfants déjà évoqué en 2009 Pour Apple, l'exercice de transparence est à double-tranchant.

Conditions de travail en Chine: Apple accusé de ne pas tenir ses promesses Des ouvriers qui s'endorment sur la chaîne de production, des journées de travail pouvant aller jusqu'à 16 heures, du métal provenant de mines dans lesquelles travaillent des enfants... Le documentaire de la BBC dans une usine chinoise où sont fabriqués des iPhone 6 dresse un constat sombre et dénonce «les promesses non tenues» d'Apple pour améliorer les conditions de travail chez ses fournisseurs. Apple, qui a refusé d'être interviewé, a exprimé son désaccord avec les conclusions du reportage. Son fournisseur Pegatron «enquête» sur les abus signalés et promet «de prendre toutes les mesures nécessaires» pour rectifier la situation. Dix-huit jours d'affilé sans repos Un reporter chinois filmant en caméra caché a été contraint de travailler 18 jours de suite malgré ses demandes pour obtenir une journée de repos. Apple met en avant une origine «éthique» des minéraux et du métal rentrant dans la fabrication d'un iPhone.

Apple critiqué pour des conditions de travail « misérables » chez un sous-traitants chinois Bas salaires, heures non payées, dortoirs infestés d’insectes : China Labor Watch a dénoncé jeudi les conditions de travail dans une usine d’un sous-traitant chinois d’Apple. L’ONG China Labor Watch, sise à New York, a dénoncé dans un rapport, jeudi 22 octobre, les conditions de travail dans une usine d’un sous-traitant chinois d’Apple, recensant une « vingtaine de violations » au droit du travail. « Les bas salaires, les longues journées de travail, les heures non payées, les mauvaises conditions de sécurité et les conditions de vie misérables persistent », a estimé l’organisation, qui a mené son enquête clandestinement dans une usine à Shanghaï du groupe Pegatron. Les salariés pas informés des risques pour leur santé Dans l’usine de Shanghaï, la durée hebdomadaire du travail a certes été ramenée de 63 à 60 heures mais les conditions de travail actuelles ne sont « en général » pas meilleures que celles en vigueur il y a deux ans, assure China Labor Watch.

Insectes, mercure : les conditions de travail "misérables" d'une usine Apple en Chine - 23 octobre 2015 Bas salaires, heures non-payées, dortoirs infestés d'insectes : ce n'est pas la première fois que l'organisation China Labor Watch pointe du doigt le groupe Pegatron, sous-traitant chinois d'Apple, mais elle enfonce le clou ce jeudi dans un rapport publié sur son site. "Les bas salaires, les longues journée de travail, les heures non-payées, les mauvaises conditions de sécurité et les conditions de vie misérables persistent", estime l'organisation, qui a mené son enquête clandestinement dans une usine de Shanghai du groupe taïwanais. Après leur journée de travail, les employés, logés dans l'entreprise, sont par ailleurs conduits dans des dortoirs bondés et insalubres, équipés de lits "infestés de punaises", décrit l'organisation. Son rapport, qui recense "une vingtaine de violations" au droit du travail, vient s'ajouter à plusieurs études dénonçant les conditions de travail dans les usines chinoises opérant pour Apple. Une usine Pegatron à Shanghai, en Chine. (China Labor Watch)

Pression, salaires, flicage: malaise dans les Apple stores Que se passe-t-il chez Apple ? Une ébauche de mouvement social, menaçant le lancement de l'iPhone 5 en France, commence à mettre un peu de désordre dans ses boutiques épurées. Des négociations concernant les salaires et les conditions de travail devaient avoir lieu ce mercredi. En cas d'échec, certains évoquent un blocage des magasins vendredi, jour de la sortie du nouveau smartphone de la marque. Si l'initiative paraît surprenante, elle est en fait l'écho d'un mouvement plus global de contestation qui a démarré en 2011 aux Etats-Unis. Premier mouvement social, 10 ans après la création des magasins C'est en mai 2011 (année du 10e anniversaire du premier Apple store) qu'un employé, Cory Moll, recruté en 2007, se donne pour mission de rassembler les salariés des magasins au sein d'un mouvement - ce n'est pas un syndicat à proprement parler - qu'il baptise Apple Retail Workers Union. A partir de ce moment là, en réaction ou non, les choses commencent à bouger. Control freak

Conditions de travail : Apple promet un peu de mieux Embêté par les appels au boycott et le travail des journalistes dénonçant les conditions de travail chez ses sous-traitants, Apple a lancé une grande enquête. Ses conclusions sont claires : les employés travaillent trop, dans de mauvaises conditions et ne sont pas assez payés. Apple a confié à la Fair Labor Association le soin de mener une enquête auprès de 35500 employés anonymes de Foxconn, le principal sous-traitant chargé de la fabrication du matériel de la marque. L’enquête, effectuée dans trois usines chinoises, confirme dans l’ensemble ce que l’on savait déjà, mais au moins va forcer Apple et Foxconn à réagir. La principale critique concerne le temps de travail : le droit chinois impose un maximum hebdomadaire de 40 heures, avec une limite de 36 heures supplémentaires par mois. Souffrance et conditions de vie Outres ces deux aspects, les plus évidents, des conditions de travail, d’autres problèmes se posent. 43 % des employés ont subi ou assisté à un accident du travail.

Apple Store: les salariés dénoncent la pression au quotidien - L'Express L'Entreprise Désormais, ils parlent. Et expriment leur colère à l'égard d'un employeur peu reconnaissant. Chose impensable il y a quelques mois, les salariés de l'Apple Store Opéra (Paris) ont déposé un préavis de grève pour le vendredi 21 septembre, jour de lancement de l'iPhone5 en France. Du rêve à la réalité Tous ont moins de 30 ans. Des profils plus jeunes, plus lisses. Etre sympa et bien vendre. Des vendeurs terrassés par l'affluence Les bonnes semaines, 80 000 personnes défilent dans l'Apple Store Opéra. "A 1, tu es quasi viré, à 5 tu es une star". Le Credo, la bible du salarié Chaque vendeur Apple reçoit un exemplaire du Credo, un document de quatre pages qu'il est censé porter sur lui en permanence. La positive attitude On entre chez Apple comme en religion. Fearless Feedback. La force des macarons. Des chefs qui ont l'oeil sur tout... Un manager a 25 vendeurs sous sa responsabilité. ... et des primes pour limiter les heures sup' Pas question, non plus, de trop échanger entre vendeurs.

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