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Les espèces invasives

Les espèces invasives
ClaireKönig Enseignante Sciences Naturelles Une espèce invasive ou espèce envahissante exogène est une espèce vivante exotique qui devient un agent de perturbation nuisible à la biodiversité autochtone des écosystèmes naturels ou semi naturels parmi lesquels elle s’est établie. Les chenilles processionnaires, un exemple d'espèce invasive. © DR Dans ce dossier nous allons faire le point et prendre quelques exemples, pour illustrer cette menace sur notre environnement. Cette série propose également un dossier sur les plantes invasives et les espèces animales invasives.

Espèce envahissante Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Cette espèce, Miconia calvescens, originaire d'Amérique centrale est jugée responsable dans l'accélération de l'érosion de certaines îles du Pacifique, tel l'archipel d'Hawaii Les "tortues de Floride" (Trachemys spp.) et autres émydidées nord-américaines, relâchée par leurs propriétaires dans la nature quand elles deviennent trop grandes, concurrencent fortement les espèces natives à l'Europe, comme la cistude Le poisson rouge est une espèce très vorace et friande d'alevins ou plantes aquatiques pouvant causer de gros dégâts dans la nature. Une espèce envahissante, espèce envahissante exogène[1] ou espèce exotique envahissante[2] (l'anglicisme espèce invasive est parfois utilisé) est une espèce vivante exotique[3] qui devient un agent de perturbation nuisible à la biodiversité autochtone des écosystèmes naturels ou semi-naturels parmi lesquels elle s’est établie. Apparition de la notion[modifier | modifier le code]

Comment jardiner sur un terrain abandonné ? Genèse d'une action. | 16 mai 2010 «... tout ce que l'homme abandonne au temps offre au paysage une chance d'être, à la fois marqué par lui et affranchi de lui » Gilles Clément Une friche urbaine. [christophe leuthold - rts] [DR] La rapidité de l'enchaînement des activités et des contraintes modernes laisse apparaître à l'arrière-plant, des zones d'ombres, désinvesties, une cartographie parallèle composée d'espaces creux. Cet état de fait peut nous interpeller et remettre en question l'emploi de notre temps, vers plus d'espace pour l'aventure. La friche ou le terrain abandonnés nous ouvre alors, des perspectives créatrices sur une large palette d'émotions, d'observations et de gestuelles intégratives. Nous allons tenter de laisser émerger l'idée que ce « processus de confrontation engendre un nouvel état de matière » Jacques Van Waerbeke État des lieux émotionnel Naissance d'une friche. Mauvaises herbes, désordre, envahissant, abandon, sale, dangereux, moche... Degré de vacuité : Une friche éphémère. Degré de maturité :

élimination des espèces envahissantes / traitements doux Afin d'alimenter le débat concernant ce que l'on appelle plantes invasives ou pestes végétales, je voudrais vous soumettre quelques réfléxions suite à la lecture d'un livre sur le sujet. A ceux qui, dès le résumé en dernière page de couverture n'auront pas peur de se faire taxer "d'écologistes intégristes" ou de "conservateurs extrémistes", je conseille en effet et malgré tout la lecture du livre de Gilles CLÉMENT* intitulé ELOGE DES VAGABONDESHerbes, arbres et fleurs à la conquête du monde. Si l'auteur est en outre, et entre autre, ingénieur agronome et botaniste, il a également écrit des essais et romans, ce qui permet à ce livre d'être rédigé pour un large public non spécialiste -pour peu qu'il s'intéresse quand même aux plantes ou à la gestion des milieux naturels- dans un style très agréable. Certes, au passage, vous en prendrez pour votre grade. Mais ouf ! Ganix GRABIÈRES.

Comment les abeilles étouffent les frelons Sous cette mêlée d’abeilles, pas de ballon de rugby mais un frelon en train d’étouffer… © Emmanouil Filippou A Chypre, une espèce locale d’abeille (Apis mellifera cypria) dispose d’un moyen redoutable pour se débarrasser de son plus terrible prédateur, le frelon oriental (Vespa orientalis). Face à ce géant qui les dévorent une à une avec ses puissantes mandibules, les petites abeilles ne peuvent utiliser leurs dards, pas assez longs pour percer l’épaisse cuticule de l’agresseur. Alors, elles s’agglutinent autour de lui, formant une boule compacte enfermant complètement le frelon (voir la vidéo). Au bout de plusieurs dizaines de minutes, les abeilles se séparent, découvrant le cadavre de l’attaquant. Cette stratégie est la même que celle des abeilles asiatiques, dont les chercheurs avaient déjà percé le secret : c’est en augmentant la température au-delà de 45 °C par la seule présence de leurs corps emmêlés que ces insectes tuent le frelon. A voir aussi sur Internet Sur le même sujet

La gestion des espèces exotiques envahissantes : de la recherche d’une solution technique à la construction d’un collectif Pour les gestionnaires d’espaces, la prise en compte des espèces exotiques envahissantes (EEE) présentes sur leur territoire relève d’abord d'un problème technique : quelles espèces peut-on gérer, de quelle manière, avec quelles techniques ? Si cela nécessite de croiser entre autres des connaissances en écologie, à propos de la dynamique des populations et des processus d'invasion, et une réflexion sur les techniques les plus efficaces pour résoudre les problèmes posés, ces connaissances sont bien loin de suffire. En effet, la dissémination et la prolifération d’espèces exotiques résultent d'un ensemble complexe de facteurs, écologiques, biologiques, économiques, mais aussi sociaux et culturels. Les interrogations qu'elles suscitent concernent à la fois l'écologue, le biologiste, mais aussi l'ethnologue, le sociologue ou l'historien. Dans cet article, nous aborderons trois types de questionnements qui interrogent plus directement les opérations de gestion.

BOTABLOG » dangers des plantes invasives Phytolaque d’Amérique, Renouée du Japon, Myriophylle du Brésil… Souvent amenées par l’homme, de manière involontaire ou intentionnellement (pour l’agrément de ses jardins, ses industries…), des espèces végétales exogènes s’établissent dans nos écosystèmes. Après des débuts timides, l’envahissement peut faire tache d’huile : les conséquences se multiplient et, parfois, s’aggravent. Comment réagir ? conférence de Paul-Robert TAKACS : PLANTES INVASIVES : QUE FAIRE ? Quelques portraits de plantes invasives Plantes invasives : quelles conséquences ? Éliminer ou pas ? Éliminer mais comment ? CONCLUSION : portrait-robot d’une plante invasive collectif, Plantes et animaux envahissants, Éd. MULLER Serge, Les espèces végétales invasives en France : bilan des connaissances et propositions d’actions, in Rev. VITOUSEK P. La conférence est donnée dans le cadre du Jardin Pluriel, association d’éducation à l’environnement. lieu : Maison du Citoyen et de la Vie associative 16, rue du Révérend-Père Lucien-Aubry

Les espèces exotiques envahissantes, pour une remise en cause des paradigmes écologiques Nos lointains ancêtres, après leur sédentarisation, ne disposaient que d’un faible nombre d’espèces végétales pour leurs activités agricoles. Par la suite, ils ont cherché à diversifier leur potentiel agronomique pour satisfaire leurs besoins alimentaires ou médicinaux et, plus tardivement, pour des besoins récréatifs ou ornementaux. Bien avant la découverte du Nouveau Monde, des voyageurs avaient ramené de Chine, ou du Moyen Orient à l’occasion des croisades, des simples ou des plantes aromatiques. Mais depuis quelques années, on assiste à un phénomène de stigmatisation des introductions d’espèces, partant du fait que quelques unes d’entre elles se sont révélées envahissantes… On les accuse d’entrer en concurrence avec les espèces autochtones, d’entraîner un « dysfonctionnement » des écosystèmes, et d’avoir un coût élevé pour l’économie. La proportion d’animaux aquatiques exotiques naturalisés en Europe est d’environ 3 % du total des espèces.

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