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Napoléon Ier

Napoléon Ier
Introduction « Au commencement de ce siècle, la France était pour les nations un magnifique spectacle. Un homme la remplissait alors et la faisait si grande qu'elle remplissait l'Europe. Cet homme, sorti de l'ombre, était arrivé en peu d'années à la plus haute royauté qui jamais peut-être ait étonné l'histoire. Une révolution l'avait enfanté, un peuple l'avait choisi, un pape l'avait couronné. Chaque année, il reculait les frontières de son Empire... (Victor Hugo. La jeunesse de Bonaparte Une enfance prometteuse Napoléon Bonaparte est né à Ajaccio en 1769, trois mois après que la République de Gênes ait cédé la Corse à la France. « Réservé et studieux, il préfère l'étude à toute espèce d'amusement... extraordinairement porté à l'égoïsme, énergique dans ses réponses, prompt et sévère dans ses réparties... ambitieux et aspirant à tout ... Une intégration sociale étonnante Napoléon Bonaparte à 23 ans Les campagnes militaires du général La campagne d'Italie La charge du pont d'Arcole Le Consulat

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Napoléon Ier Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Il réorganise et réforme durablement l'État et la société. Il porte le territoire français à son extension maximale avec 134 départements en 1812, transformant Rome, Hambourg, Barcelone ou Amsterdam en chefs-lieux de départements français. Napoléon : qui était l’empereur mythique ? Mort en 1821, Napoléon Bonaparte n’a jamais cessé d’être un objet de fascination. Intéressons nous au parcours, aux défaites et à la personnalité flamboyante de l’empereur Napoléon 1er avec Florent Vandepitte, professeur agrégé d’histoire. Napoléon Bonaparte naît le 15 août 1769 à Ajaccio en Corse.

Bataille d'Austerlitz (2 décembre 1805) Parfois appelée « bataille des Trois Empereurs », Austerlitz est la plus célèbre bataille de Napoléon Bonaparte, sans doute la plus célébrée aussi – du moins en son temps. Victoire écrasante remportée le jour anniversaire de son sacre en tant qu’empereur des Français, elle effaçait le désastre naval de Trafalgar et permettait de conclure favorablement la guerre de la Troisième Coalition. Napoléon ne créa jamais, parmi ses maréchaux, de duc ou de prince d’Austerlitz : c’était sa victoire personnelle, et un formidable instrument de légitimité à son pouvoir. Le lendemain, l'empereur s'adresse à son armée : « Soldats, je suis content de vous... Il vous suffira de dire : J'étais à la bataille d'Austerlitz, pour qu'on réponde : Voilà un brave !

La bataille de Trafalgar (1805) Nelson, au sommet de sa gloire, largement reconnu même par Napoléon, avait préparé soigneusement son attaque. Il allait attaquer la flotte française commandée par le Vice-Amiral Villeneuve sur son flanc. Il avait exposé sa tactique au cours des dîners sur le H.M.S (Her Majesty's Ship) Victory. Inférieurs en nombre, il allait diviser l'attaque en trois, c'était risqué mais le moral de ses hommes était supérieur, et ils maniaient mieux le canon. 1803 : Napoléon vend la Louisiane aux États-Unis Mais Bonaparte – alors Premier Consul – a d'autres soucis : confronté à la déroute de son expédition à Saint-Domingue et prévoyant une reprise de la guerre avec le Royaume-Uni, il est conscient qu'il ne pourra pas défendre la Louisiane face aux Britanniques, également présents sur le continent américain. Il va donc choisir de se séparer de cette vaste colonie, au profit des États-Unis. Il compte en effet sur la manne financière représentée par cette vente pour financer les hostilités contre les Anglais, et aussi, par la même occasion, se faire un allié de la jeune nation américaine. Les Français proposent donc aux États-Unis de leur vendre la Louisiane toute entière pour la somme de 15 millions de dollars, et non la seule Nouvelle-Orléans (un port stratégique car situé à l'embouchure du Mississippi), comme beaucoup de politiciens américains l'escomptaient.

21 octobre 1805 - La flotte de Napoléon 1er battue à Trafalgar Le 21 octobre 1805, l'amiral anglais Horace Nelson livre sa dernière bataille au large du cap Trafalgar, non loin de Cadix. Marin patriote Tandis que l'Angleterre forme une troisième coalition contre la France, Nelson, à la tête de l'escadre de la Méditerranée, doit empêcher Napoléon 1er de débarquer sur le sol anglais avec les 200 000 hommes réunis à Boulogne. L'amiral de Villeneuve, qui commande la flotte française, tente une échappée vers les Antilles. Il revient au plus vite vers la Manche pour couvrir le débarquement en Angleterre. Mais, traqué par Nelson, il se réfugie dans le port de Cadix où des navires espagnols alliés le rejoignent.

Symbolique Impériale L’aigle et l’abeille, emblèmes du Premier puis du Second Empire, sont devenus tellement familiers qu’on en oublie parfois leurs origines ou leurs significations. Petit rappel de la symbolique impériale avec les armoiries de Napoléon Ier. La création des armoiries La gendarmerie sous le Consulat et l’Empire : IV) Dans l’Europe napoléonienne La gendarmerie ne sert pas, à l’époque, que dans les limites du territoire français d’aujourd’hui. La France des 130 départements est en effet plus grande que de nos jours. De plus, les gendarmes ont des missions moins connues comme leur fonction de prévôté. C’est-à-dire qu’ils assurent un rôle de police militaire, tout en encadrant la conscription dans les territoires relevant alors de l’autorité française.

Pauline Bonaparte, princesse et duchesse de l'Empire Une des plus belles femmes de son temps, surnommée par son frère Napoléon « la petite païenne », Pauline Bonaparte fut immortalisée par le sculpteur Canova en une Vénus de marbre portant le nom de Vénus Victrix, allongée sur un divan, un drap recouvrant ses jambes. A la veille de disparaitre, Napoléon l’absout de ses péchés en disant « Pauline, la plus belle femme de son temps a été et demeurera jusqu’à la fin la meilleure des créatures vivantes… » Pauline Bonaparte et le Général Leclerc Pauline Bonaparte, sœur préférée de Napoléon Premier, nait le 20 octobre 1780 à Ajaccio. A l’âge de treize ans, elle quitte la Corse pour se réfugier à Marseille avec sa famille. Ravissante, elle est courtisée d’abord par Junot aide de camp de Napoléon, puis par Stanislas Fréron, mais Napoléon ne veut pas en entendre parler et fait venir sa sœur près de lui à Milan.

La gendarmerie sous le Consulat et l’Empire : III) Les missions en France La lutte contre le brigandage L’une des missions de la gendarmerie sous le Consulat et l’Empire, dans le sillage des réformes de la toute fin du Directoire, est de ramener l’ordre dans les campagnes (même s’il y a des gendarmes urbains). Par leurs patrouilles et leur implantation sur tout le territoire via leurs brigades, les gendarmes, dont on a dit le meilleur état moral et matériel, constituent une présence visible de l’État dans biens des lieux. Ils enquêtent sur les brigands et les vagabonds à l’aide des garde-champêtres et autres personnes d’importance de la vie rurale (cantonniers, éclusiers, cabaretiers et aubergistes). L’époque, et tout le XIXe siècle en général, est très sévère contre les marginaux. Les bourgeois, qui soutiennent le régime tant qu’il permet la bonne marche des affaires, en particulier ne supportent pas les vagabonds.

Napoléon avait un guide à Waterloo Dans la deuxième partie de son célèbre roman « Les Misérables », Victor Hugo consacre un chapitre à un personnage bien singulier : le guide Lacoste. La version francisée de ce nom pourrait faire oublier que le guide Jean-Baptiste Decoster a bel et bien existé. Lorsque, en 1861, dans le cadre de la rédaction de son ouvrage, Victor Hugo loua une chambre de l’Hôtel des colonnes, à Waterloo, il visita même sa maison. Celle-ci était située à proximité de Mont-Saint-Jean, là où en 1815 eut lieu la dernière bataille de la Grande Armée. Jean-Baptiste Decoster s’y était installé quelques années auparavant avec sa femme et leurs sept enfants.

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