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Comment se faire oublier sur Internet ?

Comment se faire oublier sur Internet ?
Communication Credit_triocean_Fotolia « Plutôt que de parler de droit à l’oubli sur Internet, on devrait plutôt parler du droit au contrôle », explique Claude Castelluccia, de l’équipe de recherche Planete (Protocoles et applications pour l'Internet), à Inria (Grenoble et Sophia Antipolis). Pas si simple, répond Claude Castelluccia lors de son interview à Interstices : « les données peuvent être sauvegardées dans différents endroits et différents pays. Dans de nombreux pays, les législateurs et les associations se mobilisent pour que des cadres juridiques satisfaisants soient imposés, à terme. « En attendant, un rôle important peut être joué par l’éducation et la formation du public. La recherche de solutions techniques apparaît comme un défi mais la demande sociétale est forte. « Une solution serait de pouvoir attribuer une certaine durée de vie à une donnée numérique. Il existe trois solutions techniques intéressantes pour gérer ces données éphémères.

L’identité numérique- Les Enseignants Documentalistes de l’Académie de Poitiers L’identité numérique, c’est à dire l’ensemble des informations associées à une personne disponibles sur Internet, est interrogée par le thème de la Journée européenne de protection des données personnelles : Safer Internet Day 9 février "Tu publies ? Réfléchis", et elle a été une des thématiques abordées lors de la rencontre annuelle fin janvier des interlocuteurs académiques Tice&Documentation.1 Faites un essai avec les moteurs de recherche des personnes 123people ou webmii, ou tout simplement avec Google en tapant votre prénom et votre nom. Vous découvrirez ce que le Web a gardé comme traces sur votre identité professionnelle ou privée, un ensemble d’informations qu’un jour vous (ou quelqu’un d’autre) avez mis en ligne en y associant votre nom. Ces informations peuvent être publiques par choix, dans ce cas rien à dire, mais est-t-on toujours conscient de la durée de vie de ces données ? Yourtango.com Le guide des bonnes manières sur Facebook. 4 min. 13. Educnet.

La police allemande surveille les conversations sur Facebook, Gmail, et Skype Crédit D.R. Les comptes du Ministère Fédéral de l'Intérieur montrent que, depuis des années, la police allemande dispose d'un budget pour surveiller les médias sociaux et les services de courrier électronique. Interrogé par le Parti de Gauche sur un outil d'écoute qui a servi en 2011 à intercepter des appels Skype, le Ministère de l'Intéreur allemand a donné le détail des dépenses qu'il a payées à des prestataires de services privés pour surveiller des messageries en ligne et des réseaux sociaux. La liste incluse dans le document du Ministère révèle que des prestataires externes ont été rémunérés pour surveiller les appels Skype et voir les contenus des chats sur Facebook. En 2009, par exemple, la police allemande a loué à la société allemande DigiTask du matériel et des logiciels pour surveiller Skype. Des enquêtes de plus en plus numériques Vers une surveillance généralisée des réseaux

Comprendre et enseigner l’identité numérique L’identité numérique est devenue, avec l’accélération de l’utilisation des réseaux sociaux par nos élèves et la prolifération des données personnelles sur le Web un thème de formation essentiel en information - documentation pour les aider à contrôler leur e-réputation, maîtriser leur image publique et la gestion des traces laissées sur le net. Plusieurs ressources, publiées depuis peu, proposent des pistes pédagogiques ou des dossiers plus généraux sur lesquels fonder la formation à l’identité numérique avec les élèves. Appréhender la notion d’identité numérique Quelle est notre identité sur le web ? Identité numérique : Comment traiter ce sujet en classe Anne Delineau sur la rubrique Clemi des documentalistes de l’académie de Poitiers publie un dossier en décembre 2011. Maîtriser son identité numérique Une rubrique sur l’espace « L’internet responsable » d’EduScol : Connaître et contrôler ce qu’on enregistre sur vous, Gérer ses profils et ses identités... Rappels Mise à jour 2018

Ce site sait ce que vous faites, grâce aux données Facebook et Foursquare C’est bien connu, on poste des informations plus ou moins personnelles sur les réseaux sociaux – que ce soit Facebook ou Twitter. Un jour, elles peuvent être révélées publiquement pour porter préjudice… Le site appelé « We Know What You’re Doing » tente de sensibiliser les utilisateurs à propos des données sensibles qu’ils postent sur les réseaux sociaux. En combinant les données publiques de Facebook avec celles de Foursquare, le site affiche des messages qui répondent aux questions suivantes : « Qui veut se faire virer ? Plus qu’un vrai outil digne de ce nom, il s’agit surtout d’une expérimentation pour montrer que certains messages sont un peu trop personnels et que les paramètres de confidentialité de Facebook sont parfois trop souples. Le site propose aussi de découvrir l’emplacement exact des résidences des utilisateurs de Foursquare qui font régulièrement des check-ins « My home ». voir le site We Know What You’re Doing (source)

Guide d'utilisation pédagogique des médias sociaux » S’informer Sommaire de cette section: Introduction Cette section répond à deux questions: “Que sont les médias socionumériques?” et “Qu’est-ce que l’identité numérique ou cyberidentité?”. Tout d’abord, il ne s’agit pas de présenter ici tous les médias socionumériques, mais bien de les définir et de présenter les caractéristiques qui permettent d’en saisir la nature. La construction de l’identité numérique est inhérente à l’informatisation et va de pair avec l’utilisation des médias socionumériques. Que sont les médias socionumériques ? Définition Les médias socionumériques sont des médias utilisant Internet afin de faciliter la création et le partage de contenus générés par les utilisateurs, la collaboration et l’interaction sociale. Image : mediassociaux.fr | CC BY-ND Les médias socionumériques peuvent être utilisés à des fins personnelles, mais aussi à des fins pédagogiques, promotionnelles, administratives et institutionnelles. Les différents médias socionumériques Nul n’est anonyme sur Internet

Étude : l'usage d'Internet dans le monde en 2012 De nombreuses études sont publiées chaque année sur les usages d’Internet. Malheureusement, dans beaucoup de cas, la population étudiée est exclusivement américaine et ne permet pas d’avoir une vision globale de l’utilisation du réseau. L’enquête mondiale sur l’utilisation de l’Internet proposée par Internet Society va plus loin, en élargissant son analyse à 20 pays, dont la France. Au total, pas moins de 10 000 personnes ont été interrogées. Les thèmes abordés vont de la liberté d’expression à l’impact d’Internet sur l’économie et plus globalement la société. Une utilisation quotidienne d’Internet, les réseaux sociaux au top Les internautes sont 96% à accéder à Internet tous les jours. 90% des internautes utilisent régulièrement les réseaux sociaux, 60% le font chaque jour. la vitesse de connexion (73%),la fiabilité de la ligne (69%),et le prix de l’abonnement (68%). Internet, censure et liberté d’expression La problématique des Conditions générales d’utilisation (CGU)

La médiation identitaire Des DOI (Digital Object Identifier) sont automatiquement ajoutés aux références par Bilbo, l'outil d'annotation bibliographique d'OpenEdition.Les utilisateurs des institutions abonnées à l'un des programmes freemium d'OpenEdition peuvent télécharger les références bibliographiques pour lesquelles Bilbo a trouvé un DOI. Le service d'export bibliographique est disponible pour les institutions qui ont souscrit à un des programmes freemium d'OpenEdition.Si vous souhaitez que votre institution souscrive à l'un des programmes freemium d'OpenEdition et bénéficie de ses services, écrivez à : access@openedition.org. AURAY N., HURAULT-PLANTET M., JACQUEMIN B. & POUDAT C., « La négociation des points de vue. Une cartographie sociale des conflits et des querelles dans le Wikipédia francophone », Réseaux, 154(2), 2009. BEUSCART J.-S. & Peerbaye A., « Histoires de dispositifs » in Dispositifs, Terrains & Travaux N° 11, 2006. BOUGNOUX D., La Crise de la représentation, La Découverte, 2006, 183 p.

Les Français manquent de précaution lorsqu'ils partagent des photos sur le web Plus de la moitié des Français (58%) publient des photos sur internet, même si la majorité d'entre eux jugent insuffisant le niveau de confidentialité proposé par les réseaux sociaux ou les sites de partage, selon une étude de TNS Sofres pour la Cnil rendue publique mercredi. "Les photos et les vidéos jouent un rôle important dans la construction de l'identité en ligne, mais les internautes ont des attitudes relativement ambivalentes", a résumé Isabelle Falque-Pierrotin, présidente de la Commission nationale de l'informatique et des libertés, lors d'une conférence de presse. "Les gens savent que la photo est un matériau 'chaud' et que toutes ne sont pas forcément bonnes à partager, mais peu demandent l'autorisation des autres pour publier une photo, tout en exprimant un besoin de protection de leur vie privée et en dénonçant les conditions opaques" des réseaux sociaux en termes de paramètres de confidentialité, a-t-elle ajouté. Le partage de photos se généralise

E-réputation – anonymisation ou non : un paradoxe médiatique Nous avions déjà évoqué cette question voici un an (notre actualité du 2 novembre 2011), mais nous continuons à penser qu’il existe une certaine schizophrénie sur Internet, qui rejaillit gravement sur l'e-réputation des personnes (également nommée web-réputation, cyber-réputation ou encore réputation numérique). Les deux faces de l’information L’information réglementée pour protéger le citoyen D’une part, nous disposons de la recommandation de la CNIL, en date du 22 novembre 2001, en matière de publication des décisions de justice sur Internet, invitant à anonymiser celles-ci. Cette recommandation n’est pas destinée uniquement à Légifrance comme on le lit parfois, pas plus qu’elle n’est destinée à masquer partout les noms des parties. La portée de la recommandation de la CNIL s’étend donc très logiquement à tout l’Internet et rien qu’à l’Internet. La loi Informatique, fichiers et libertés applicable sur Internet La puissance de traitement des moteurs de recherche Un hiatus incompréhensible

S'informer à l'ère numérique Comment s’informer sur Internet (au sens : acquérir des connaissances vraies et pertinentes) ? La question devrait être résolue depuis longtemps tant il existe de sociétés, consultants, logiciels, qui proposent de nous initier aux délices de la veille sociétale ou stratégique, avec bases de données, cartographie sémantique, knowledge management, crawling, data mining, curation et autres techniques qui mériteraient un bon benchmarking… Ou une bonne explication pour le commun des mortels Par ailleurs, qui n’a un jour suivi une formation sur l’emploi des métamoteurs et des agents intelligents, qui n’a au moins lu un texte sur les opérateurs booléens (qui relient plusieurs des mots d’une requête par des termes comme et, ou, sauf, etc) ? Parmi ceux qui liront ces lignes, il y a sans doute quelques uns des milliers de professionnels de la quête d’information, et au minimum des lecteurs qui passent plusieurs heures par semaine à veiller face à un écran. - Soit vous suivez un trajet familier.

Internet : pseudonyme VS identité réelle Souvenez-vous d’un temps où apparaître sous votre véritable nom sur un forum, un blog, un réseau social ne vous serait jamais venu à l’esprit…Hé bien, peut-être que dans quelques années, nous serons passés dans une situation exactement contraire. Avec la pénétration saisissante du réseau social Facebook, utiliser sa véritable identité sur Internet devient une nouvelle norme. Il y a les pour et puis il y a les contre... Du côté des pour, il y a bien sûr celui qui est à l’origine de ce mouvement de fond, impensable il y a encore quelques années, Mark Zuckerberg, qui tire à boulets rouges sur l’anonymat, y voyant toutes les compromissions de la triste humanité. « Vous n'avez qu'une seule identité. Là où l’on peut avoir peur, c’est quand on sait que Google s’inscrit dans le même désir de transparence, un principe appliqué sans faille dans la mise en place de Google +, son nouveau réseau social où l’inscription sous pseudonyme n’a pas sa place. Sources : , , , Pour approfondir

A qui appartiennent vos données sur Internet ? Mauvaises nouvelles et conseils Tribune Vous pensez bien connaître le réseau des réseaux ? Mais vous êtes-vous déjà posé la question inverse, à savoir : qu’est ce qu’Internet sait de vous ? Comme la majorité d’entre nous, il est très probable qu’à force de surfer sur le Web, vous ayez permis à Internet d’accumuler un lot important de données numériques vous concernant. Ironie de l’histoire, si une majorité d’entre vous déclare ne pas avoir confiance en fournissant ses données numériques, une même majorité les donne quand même : mais de toute façon, à l’heure du tout connecté, y’a t-il réellement un plan B ? Est-on propriétaire de ses données ? Prenons un exemple ultraclassique, auquel nous avons tous été déjà confrontés : vous décidez de mettre en ligne une vidéo que vous avez prise sur Internet. Au final, plutôt qu’effectuer l’enregistrement sur un support, vous le faites sur les serveurs du Web, le « cloud », en ayant l’impression que la finalité sera globalement la même. Internet, un aspirateur à données

Privly : utiliser les services web sans leur confier nos contenus « Votre contenu doit rester votre contenu. Pourtant, Facebook, Google, Twitter et tant d’autres services web ne semblent pas d’accord. Chaque fois que vous acceptez leurs conditions d’utilisation, vous leur donnez le droit de faire ce qu’ils veulent de vos données. Le plus souvent, cela implique la vente de votre vie privée. Les fameuses Conditions générales d’utilisation que Lionel Maurel appelle très justement les « conditions générales de mystification » sont effectivement sensées protéger nos données privées, mais le plus souvent, elles les transforment en marchandises. Bien souvent notre choix est alors réduit à sa plus simple expression : ou accepter le vol de nos données ou ne pas utiliser le service. D’autres solutions sont-elles possibles ? Peut-être bien. Image : Explication du fonctionnement du service. Comme l’explique Alexis Madrigal, rédacteur en chef de The Atlantic, Privly est un « manifeste de confidentialité implanté dans le code ». Hubert Guillaud

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