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Comprendre la notion de translittératie

Comprendre la notion de translittératie
A la convergence des cultures de l’information : information-documentation, médias et informatique, la translittératie est une notion récemment interrogée par les professionnels et les chercheurs en science de l’information, sans pour autant que l’intérêt de ces analyses ne se limite aux seuls experts. La définition communément acceptée est celle traduite de la définition initiale de Sue Thomas « l’habileté à lire, écrire et interagir par le biais d’une variété de plateformes, d’outils et de moyens de communication, de l’iconographie à l’oralité en passant par l’écriture manuscrite, l’édition, la télé, la radio et le cinéma, jusqu’aux réseaux sociaux » Définition qui donne son poids à l’éventail de formations qu’elle implique à l’ère du papier, de l’audio-visuel et du numérique. Quelles origines, quelle définition, quel rapport avec les autres littératies, quels enjeux ? Pour mieux comprendre la notion, voici quelques textes récents : Translittératie et compétences médiatiques (1)

La translittératie | SeriousDoc Si il est une notion qui commence à faire du « bruit » en science de l’information, c’est bien la translittératie. S’agit-il d’une forme de littéracie englobant toutes les autres ou une variante parmi les nombreuses existantes ? Je vous propose de faire un petit point rapide ! Le professeur Sue Thomas (De Montfort University, Illinois) est la première à proposer une définition de la notion de transliteracy comme « l’habileté à lire, écrire et interagir par le biais d’une variété de plateformes, d’outils et de moyens de communication, de l’iconographie à l’oralité en passant par l’écriture manuscrite, l’édition, la télé, la radio et le cinéma, jusqu’aux réseaux sociaux ». Alan Liu est professeur au Département d’anglais de l’Université de Californie, Santa Barbara, où il enseigne depuis 1988. Pour cela les principaux points qu’il met en avant sont : Les chercheurs français ce sont également penchés sur le concept de « transliteracy » qui devient alors « translittératie ». Sybil Nile

Translittératie Translittératie La translittératie désigne la littératie qui s’exerce sur une multitude de supports et de médias. C’est en quelque sorte une métalittératie qui peut être mobilisée dans différentes circonstances. Il faut cependant rappeler en quoi consiste la littératie elle-même. En effet, trois sens principaux sont à retenir : la littératie désigne en général les capacités de base comme l’écriture et la lecture.La littératie désigne une compétence, si bien qu’il existe une multitude de littératies. La translittératie est généralement définie comme « l’habileté à lire, écrire et interagir par le biais d’une variété de plateformes, d’outils et de moyens de communication, de l’iconographie à l’oralité en passant par l’écriture manuscrite, l’édition, la télé, la radio et le cinéma, jusqu’aux réseaux sociaux" (traduction proposée sur Guitef). Ressources DELAMOTTE, Éric, LIQUÈTE, Vincent, FRAU-MEIGS, Divina. LE DEUFF, Olivier. LE DEUFF, Olivier. LIU, Alan. SERRES, Alexandre. Voir aussi

La #translittératie pour les Nuls | doc toc toc Pour y voir plus clair ! – Thèse d’Olivier Le Deuff sur les littératies, La culture de l’information en reformation : – Le groupe de recherche en Littératie Médiatique Multimodale du réseau des Universités du Québec : – Les séminaires du GRCDI (Groupe de Recherche sur la Culture et la Didactique de l’information) : avec l’intervention d’Alexandre Serres, Repères sur la translittératie : et celle de Pierre Fastrez, Translittératie et compétences médiatiques : – Page d’accueil du projet Translit : – La translittératie, un facteur de réagencement de l’organisation scolaire ?

Les compétences numériques ne s’improvisent pas ! À l’heure où la Coalition française en faveur des compétences numériques se forme, avec l’adoubement du Medef par l’Union européenne, faire l’état des lieux, repérer les blocages et les freins, analyser les référentiels et les nomenclatures, et établir la cartographie des acteurs… est une urgence. Elle relève à la fois d’attentes d’employabilité comme de citoyenneté, comme le précise la très récente recommandation CM/Rec (2017)8 du Conseil de l’Europe sur « Les mégadonnées au service de la culture, du savoir et de la démocratie ». Les résultats de l’ANR TRANSLIT peuvent être vus comme une contribution à cette actualité majeure. Ils sont en phase avec les changements institutionnels et les interrogations des acteurs de terrain. Ils apportent l’éclairage d’une recherche qui a duré trois ans. Le ressenti numérique se précise autour des trois cultures de l’information : infomédia (information-communication), info-doc (documentation) et info-data (informatique). I. II. III. Conclusions

Le transmedia storytelling 1En proposant une réflexion sur le transmedia storytelling, ce dossier de la revue Terminal envisage d'explorer les modalités et les enjeux de cette stratégie des industries culturelles et médiatiques, à partir des recherches de Henry Jenkins. 1 Jenkins, Henry, « Transmedia Storytelling. Moving characters from books to films to video games can (...) 2 Jenkins, Henry (2006), Convergence Culture. 2En 20031, Henry Jenkins a proposé une définition du transmedia storytelling après avoir analysé les dispositifs, numériques ou non numériques, d'extension de la narration autour de la trilogie des films Matrix. 3Afin de comprendre l'intérêt d'un tel dossier ainsi que la diversité des approches qui sont envisagées ici, il me semble important de rappeler le contexte d'émergence d'un nouvel environnement médiatique qui n'est pas étranger à l'explosion du transmedia storytelling dans les pratiques de production et de réception.

La radicalité de la culture de l’information à l’ère cybériste / E-dossier de l'audiovisuel : L'éducation aux cultures de l'information Divina Frau-Meigs, normalienne, agrégée. Boursière Fulbright et Lavoisier, elle est diplômée de l’université de la Sorbonne, de l’université de Stanford (Palo Alto) et de l’Annenberg School for Communications (université de Pennsylvanie à Philadelphie). Sociologue des médias, elle est spécialiste des contenus et comportements à risque (violence, pornographie, information, paniques médiatiques…) ainsi que de questions de réception et d’usage des technologies de l’information et de la communication (acculturation, éducation, réglementation…). Elle est professeur à l’université Sorbonne Nouvelle Paris 3, où elle dirige le laboratoire Crew (Center for Research on the English-Speaking World) et le master pro AIGEME, avec deux parcours « ingénierie de l’éducation aux médias » et « ingénierie de la formation à distance ». Elle est responsable du Séminaire Limin-R - « Littératies » : Médias, Information et Numérique. • De quelques caractéristiques cybéristes stabilisées • Téléprésence 2. 3. 4.

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